samedi 26 février 2011

Gilly-lès-Cîteaux


Le Château de Gilly-lès-Cîteaux est un château du XIVe siècle et XVIIe siècle avec parc de 3 hectares, douves, jardin à la française à Gilly-lès-Cîteaux en Côte-d'Or en Bourgogne.


Historique.

Primitivement Prieuré de Bénédictins sous la coupe de Germain, évêque de Paris, Gilly fut bien plus tard vendu aux Cisterciens voisins. Au XVIe siècle, Nicolas Boucherat II, 51ème abbé de Cîteaux, décida d'en faire une maison de plaisance. Lui ayant succédé  en 1625, Pierre de Nivelle  poursuivit l'oeuvre d'embellissement commencée, on lui doit notamment le blason du "château de Gilly" qui figurait parmi ses propres armoiries. Il ne transforma pas les pièces utilitaires telles la cuisine et le cellier qui gardèrent ainsi leur rigueur cistercienne.

En 1789 la Révolution Française arriva et bouleversa le cours des choses et, le 14 mai 1790, les propriétés des moines cisterciens furent déclarées bien national. Plusieurs propriétaires se succédèrent, installant des fermiers et des ouvriers dans l'abbatiale jusqu'à ce que le département de la Côte d'Or la rachète pour la transformer en château-théâtre de Gilly-lès-Cîteaux, en janvier 1978, et classé monument historique en mai 1978.

En décembre 1987, René et Simonne Traversac achètent la demeure & effectuent des travaux pour la restaurer  et la transformer en hôtel confortable et luxueux, inauguré en septembre 1988.

Face au château, le jardin a la française originel a été reproduit dans toute la pureté de ses lignes géométriques, autour du bassin circulaire et de son jet d'eau...

Château de Gilly lès Cîteaux 21640 Gilly lès Cîteaux, tel. 03 80 62 89 98, hôtel de charme, 48 chambres classées en 6 catégories, un restaurant le Clos Prieur, salle voûtée aux croisées d'ogives soutenues par des piliers élancés qui était à l'origine le cellier des moines cisterciens, salle de réception pour vos mariages banquets et cocktails... (Châteaux en France



Photos de 1 à 6 : Wikipédia 
Photos de 7 à 15 : Châteaux en France 

Bailli


Le Château du Bailli se situe sur la commune de Besse-et-Saint-Anastaise, dans le département du Puy de Dôme.

Cet édifice était la résidence du juge-châtelain, baile ou bailli, représentant le seigneur suzerain. Le mur nord et la tour en saillie à son extrémité ouest, appartenaient aux remparts que les habitants eurent permission d'élever en 1406 & 1417, permission renouvelée en 1436 et 1449 par le roi Charles VII. Flanquée de six tours et entourée de larges fossés, l'enceinte ouvrait par une poterne et trois portes.

De l'ancien château ne subsiste plus qu'un corps de logis qui était appuyé au rempart & perpendiculaire à celui ci, c'est un bâtiment du début du XVe siècle dont il reste la masse principale avec une tour, le pignon sur le rempart avec des restes de mâchicoulis et d'échauguette et une façade latérale.

Le bâtiment présente, au sud, une façade entièrement refaite au XIXe siècle. La façade la plus intéressante et la mieux conservée est celle qui s'ouvre au nord, dans l'alignement des anciens remparts...

Château du Bailli 63610 Besse et Saint Anastaise, propriété de la commune, vestiges visibles du chemin qui passe derrière l'église. 

Apchat


Bâti au XVe siècle (donjon), modifié au XVIIIe (porche) sans doute pour en améliorer les conditions d'habitat, le manoir dépendait à l'origine des ducs de Mercoeur. L'édifice se compose de trois corps de bâtiments entourant une cour rectangulaire fermée par  un portail monumental. Le premier corps de bâtiment est  un ancien donjon à base carrée auquel est accolé un bâtiment plus récent. L'ancien donjon présente un aspect massif et a conservé un contrefort marquant sa destination défensive. A l'angle donnant sur la cour, se trouve la tourelle d'escalier qui a conservé 3 bretèches à sa partie supérieure. Le troisième bâtiment, formait les anciens communs. Le commun est un édifice caractéristique de la région : petit bâtiment rectangulaire prolongé par un pavillon à base carrée un peu plus élevé. Le porche situé sur le mur reliant le donjon au commun, comportait autrefois deux portes, l'une à gauche pour les piétons, l'autre au centre pour les attelages. Une troisième a été percée puis murée...

Château d'Apchat 63 Apchat, propriété privée, ne se visite pas.

Allagnat


Le Château d'Allagnat se situe sur la commune de Ceyssat, dans le département du Puy de Dôme.

Château bâti autour d'une cour, sur les vestiges d'un ancien château fort appartenant aux seigneurs de Murat (leur blason est à l'entrée), et dont il reste essentiellement un ancien donjon circulaire, probablement du XIIIe ou du XIVe siècle. Un texte de 1680 mentionne  un pont-levis disparu. Les bâtiments accolés à cette tour médiévale, à l'ouest de la cour, et  qui abritent aujourd'hui le logis, datent principalement  du XVIIe siècle. Une tourelle d'escalier en vis  dessert la partie sud  des bâtiments. Le corps de logis  se situe alors au nord, il a été incendié  en 1945, après avoir été occupé. Les restes de ce logis sont aujourd'hui des dépendances (anciennes cuisines, four, cellier, grenier...).

Les propriétaires sont au XVIIe siècle les de Chabannes, seigneurs de Nébouzat, puis les Roussel, seigneurs de la Batisse. Au XVIIIe siècle,  la propriété appartient  aux Jouvenceau (faïencerie de Clermont-Ferrand), et passe en 1797 aux Culhat de Chamond. Elle y reste jusqu'en 1911. Cette famille fait ajouter un avant corps à la partie sud est du château, au début du XIXe siècle. Le jardin d'agrément, à l'est de la propriété, est refait au début du  XIXe siècle. Au XXe siècle, ce sont les Rochette de Lempdes, à la suite de Madame des Mazis, qui possèdent Allagnat.

Le château a conservé une communication directe avec une tribune privée de l'église voisine.

Le jardin d'agrément, comprenant, une plantation de hêtres, un jardin potager,  des buis, une fontaine avec vasque à godrons, a été replanté au cours du XIXe siècle.

Château d'Allagnat 63210 Ceyssat, propriété privée, visite des extérieurs uniquement.

Sources : Châteaux en France

Sonnay


Le château de Sonnay est érigé sur le territoire de la commune de Cravant-les-Coteaux, en Indre-et-Loire.

Histoire.

Le château de Sonnay est un ancien fief relevant de la Roche-Clermault « à foi et hommage lige et un roussin de service », signalé dès l’année 1268 comme appartenant à un certain Pierre de Sonnai, chevalier. On le retrouve en 1440 entre les mains de Geoffroy Taveau, baron de Mortemer, qui le vend en 1441 à un dénommé Guillaume de Ballan. Et le 3 septembre 1446, une chapelle érigée en 1372 est consacrée à Sonnay sous le vocable de sainte Catherine (d'Alexandrie), par Jean Bernard, archevêque de Tours.

Mais le 13 décembre 1449, le roi Charles VII confisque la terre de Sonnay pour la donner à son premier chambellan, du nom de Guillaume Gouffier, par ailleurs baron de Maulevrier et gouverneur de Touraine. La terre et son fief passent ensuite à la fille de ce même Guillaume Gouffier, Madeleine qui, le 16 mai 1481, épouse René le Roy, chambellan du roi Louis XI. C’est le dot de la jeune fille. Le fief reste alors dans la famille le Roy jusqu’au 3 mai 1591. Il est alors vendu par François le Roy et Renée de Bretagne son épouse, à Antoine de la Barre, seigneur d’Anglée et Hélène de Razilly son épouse. La terre est ensuite transmise en 1629 à René de la Barre, puis en 1680 à Claude de la Barre.

Colombier.
Le 10 novembre 1770, le fief et la terre de Sonnay sont de nouveau vendus, par les héritières de la famille de la Barre. Mis à prix 10.000 livres, l’ensemble est adjugé pour 32.150 livres à Jacques-Alexandre Becquet du Vivier, Écuyer, lieutenant des maréchaux de France à Montpellier, conseiller-rapporteur du point d’honneur aux bailliage, ville et ressort de Chinon en 1780, comparaissant en 1789 à l’assemblée de la noblesse de l’Anjou et pays Saumurois. Jacques-Alexandre Becquet du Vivier, ancêtre des actuels propriétaires, acquiert ainsi les droits de Haute, Moyenne et Basse Justice. Puis, prenant le nom de Becquet de Sonnay, il épouse en 1775 Cécile Galichon de Courchamps. De cette union naîtra une descendance rassemblant des noms tels que Simonet de Singly, Pecard, Taschereau des Pictières, Blouquier de Trélan, Saint-Exupéry, Churchill, Le Breton de Vannoise, de Foucaud…

Structure.

Le colombier de Sonnay présente un intérêt particulier, dans la mesure où il est non seulement fort ancien, mais aussi assez rare de par son importance. Il participe en cela au Patrimoine Historique de la Région.

Le droit de colombage était, sous l’Ancien Régime, un droit féodal à valeur de privilège, dont l’abolition intervint en 1789 avec la Révolution. À cette époque, en effet, les coutumes -notamment de Tours- regardaient le droit d’élever un colombier sur son fief, comme un droit de Haute-Justice. Le seigneur Haut-Justicier qui avait censive (terre assujettie à redevance due par des tenanciers), pouvait avoir colombier à pied, ayant boulins (cavités pouvant recevoir les pigeons) jusqu’au rez-de-chaussée, à la condition que le domaine de leur fief soit composé d’au moins cinquante arpents de terre; un arpent représentant 50 de nos ares actuels. Le droit de volière était cependant limité à deux boulins par arpent, et quiconque aurait construit un trop grand nombre de boulins sans pouvoir faire la preuve de la superficie de ses terres, était condamné à détruire son colombier, à ses frais. Le seigneur d’un fief de 50 arpents pouvait ainsi se faire construire un colombier comportant 100 boulins.

Le colombier de Sonnay présente la particularité d’être composé de quelques 2.250 boulins; attestant par là-même que le fief sur lequel il était construit avait une superficie de 1.125 arpents, soit environ 560 hectares actuels. Ce colombier est un des plus importants de la région, et on peut faire remonter sa construction au 13ème siècle.

Le parc, le château et les bâtiments furent presque totalement remaniés au 19ème siècle, comme bon nombre d’autres propriétés tourangelles. Seul aujourd’hui subsistent la partie Est et sa chapelle, ainsi que le colombier qui seul n’a subi, comme par miracle, aucune modification architecturale autre que l’usure du temps. Si d’aucuns disent que son toit de pierre en forme de voûte se serait écroulé, d’autres au contraire affirment qu’elle est un des rares exemples encore debout de fuye à ciel ouvert. Elles n’aurait donc jamais eu de toit. Les murs et les boulins ont également parfaitement survécu.

Sources : Wikipédia 

mardi 22 février 2011

Brissac


Le château de Brissac se trouve à Brissac-Quincé, dans le département de Maine-et-Loire, à quinze kilomètres d'Angers. Il fait l'objet d'un classement au titre des monuments historiques depuis le 3 novembre 1958.


Histoire.

C'est à l'origine un château-fort construit par Foulques Nerra, comte d'Anjou, au XIe siècle. Après la défaite des Anglais par Philippe Auguste, celui-ci le céde à Guillaume des Roches.

Le château est acquis en 1435 et reconstruit en 1455 par Pierre de Brézé, un riche ministre de Charles VII. À la mort de celui-ci, survenue à la bataille de Montlhéry en sauvant le roi, c'est son fils, Jacques, qui en hérite et s'installe au château. Meurtrier de sa femme, qu'il a surpris en flagrant délit d'adultère, il déserte le lieu du drame.

Pendant le règne de François Ier (1515 à 1547), la propriété est achetée en 1502 par René de Cossé que le roi nomme gouverneur du Maine et de l'Anjou. Le château entre ainsi dans la famille des Cossé qui adopte alors le nom de Brissac.

Pendant les guerres de religion, Charles de Cossé (petit-fils de René) prend le parti de la Ligue et le château est assiégé par le roi Henri IV. Après son ralliement au roi en 1594, il retrouve son château gravement endommagé en 1606, et obtient le titre de maréchal de France, ainsi que celui de duc de Brissac en 1611. La forteresse étant tout près d'être démolie, elle est reconstruite sous la conduite de l'architecte Jacques Corbineau qui en fait un édifice grandiose. A la même époque, le duc de Brissac prend pour secrétaire particulier le gentilhomme Goddes de Varennes, marquis de la Perrière.

Son architecture en fait le château le plus haut de France, il compte sept étages au total, ainsi que deux-cents salles, et sa façade traduit les influences baroques de l'époque. Par mariage, la famille Cossé-Brissac devient aussi quelque temps propriétaire du château de Montreuil-Bellay qui fut vendu par la suite.

En août 1620, une entrevue de conciliation a lieu à Brissac en terrain neutre entre Louis XIII et sa mère Marie de Médicis.

Les Cossé-Brissac conservent le château jusqu'en 1792 ; lors de la Révolution, l'édifice est réquisitionné et transformé en cantonnement pour les « Bleus » de Vendée. Mis à sac par les révolutionnaires et reste dans cet état jusqu'en 1844, où un programme de restauration est entrepris et poursuivi par les Cossé-Brissac, à qui le château est restitué après la Révolution, et dont les membres s'y sont succédé jusqu'à aujourd'hui.

En 1890 est inauguré son théâtre, créé sur deux étages par sa propriétaire, née Jeanne-Marie Say (1848-1916), petite-fille du célèbre raffineur Louis Say, veuve en premières noces de Roland de Cossé, marquis de Brissac en 1871, puis vicomtesse de Trédern. Ce théâtre est restauré vers 1983.

Ouvert au public, le château héberge chaque année le Festival de la Vallée de la Loire.

Il est évoqué dans les souvenirs de Simon Charles Timoléon Pierre de Cossé (1900-1993), duc de Brissac en 1944 :

  * En d'autres temps (1900-1939), La suite des temps (1939-1958), Le temps qui court (1959-1974) et Le Château d'en face (1974-1985). (B. Grasset et Fasquelle).



Sources : Wikipédia 

Meauce


Le château de Meauce est un château d'origine médiévale situé en bordure de l'Allier sur la commune de Saincaize-Meauce (Nièvre).

Histoire.

Construit sur l’emplacement d’une ancienne motte féodale qui dominait l’Allier et dont il a emprunté la structure, le château de Meauce est l’un des plus anciens du Nivernais. Il occupe le lit même de l’Allier.

Si les alluvions et la végétation ont amoindri l’escarpement qui le protégeait, on imagine quelle défense idéale pouvait constituer la roche où il s’élevait et dont il tenait son nom. Mis à part le portail ouvert à une époque plus récente, son enceinte ronde qui coiffe l’éperon rocheux n’a d’ailleurs rien perdu de son caractère défensif.

Meauce est une terre très ancienne du IXe ou Xe siècle, inféodée au comté de Nevers, qui, dans la paroisse de Saincaize, figure aussi sous les noms de Meaulce, Melse, Meauxe, Melsia ou même Meausse.

Meauce paraît avoir été fondé par Saint Louis. C’est une place forte. S’il est permis d’émettre des doutes sur sa royale origine, il est constant qu’à une époque fort reculée une demeure royale a existé sur le « Rochefort ». Un titre de 1206 fait mention du château de Melse.

Édifié sur le rocher de Rochefort, dont les eaux baignent la base, le château de Meauce ou Melsia (on ne sait à quelle époque il a porté définitivement le nom de Meauce) semble avoir été construit au XIIIe siècle. En partie détruit au cours des premiers épisodes de la guerre de Cent Ans par les Anglais qui ravagèrent la région en 1360 et en 1370, il fut reconstruit aux environs de 1383. Un titre de cette époque fait état de l’acquisition d’un pré dans l’enceinte des fossés de Melsia nouvellement édifié.

Entouré de fossés alimentés par les eaux de l’Allier et par la suite par le ruisseau de Rochefort et fortifié d’une enceinte circulaire, il constituait un point stratégique que se disputaient l’armée royale et les Anglo-Bourguignons.

L’édification première de Meauce serait peut être antérieure à celle de saint Louis, mais le château actuel ne serait qu’une reconstruction de l’ancien.

Description.

Sa forme circulaire et polygonale lui donne l’apparence d’une immense tour.

Les fossés ont presque complètement disparu et les alluvions ont éloigné le château du cours même de l’Allier.

Il se présente sous l’aspect d’un château rond renfermant une cour intérieure. De la forteresse primitive, il ne reste que des murs épais de l’enceinte, murs qui par endroits ont plus de 3 mètres d’épaisseur et auxquels des bâtiments de diverses époques ont été appuyés.

Des remaniements importants ont été effectués au XVe siècle et les bâtiments de la cour intérieure ont été construits en grande partie au XVIIe siècle.

L’élément le plus élégant de la cour intérieure est une tour hexagonale à pans comportant à sa partie supérieure une pièce carrée dont les angles sont en encorbellement. Elle est flanquée d’une tourelle en surplomb à cul de lampe mouluré, abritant un escalier qui menait à la guette. Cet escalier est classé Monument Historique.

Les anciennes archères ont été ouvertes en fenêtres carrées dont les unes sont moulurées et les autres, à moulures piriformes, offrent des croisillons. Ces fenêtres ont été ouvertes à l’ouest et au sud.

La porte de la tour est surmontée d’un arc ogival orné d’un écusson et de lambrequins détériorés lors de la Révolution. On peut retrouver les traces d’un écusson au dessus de l’une des fenêtres extérieures du sud-est.

Le château de Meauce avait sa chapelle particulière. La présence d’une fenêtre ogivale nous en donne la preuve. Elle se trouvait au premier étage et avait un autel en bois.

Disposition des pièces du château : au rez de chaussée se trouve une grande pièce ; au premier étage, il y a trois chambres avec garde robe et la chapelle ; au second étage, il y a aussi trois chambres. Le grenier servait d’entrepôt.

Le château a fait l'objet d'un classement au titre des monuments historiques par arrêté du 16 août 1971. La protection porte sur les façades et les toitures, les vestiges d'une cheminée et l'escalier de la tourelle ci-dessus mentionnée.

Propriétaires du château de Meauce.

  * En l’an 1070, le fief de Meauce est inféodé au comte de Nevers.
  * En 1248, Hugues de Meauce en est possesseur au moment où il part en croisade avec saint Louis.
  * En 1349, le fief passe à Étienne de Monturuc. Son fils fait passer Meauce à Renaud de Roffignac, dont le fils reprendra la charge.
  * Bonne d'Artois, comtesse de Nevers, y installera une garnison vers les années 1420, garnison, qui en 1422, sera sous les ordres de Jean de La Rivière.
  * Trois ans après le traité d'Amiens (1423), Guyot de Roffignac reprendra possession du fief de Meauce et sa famille le conservera pendant un siècle et demi.
  * Meauce appartient à la famille Mérigot de 1690 à 1772. Le château avait été adjugé le 28 janvier 1690 à Anne Voillaud, femme de Jean Baptiste Mérigot, intendant du duc de Nevers.
  * Il est revendu en 1772 à Benoît Moreau des Marais, maître de forges. Il passe par alliance à la famille Tiersonnie, dont certains membres sont enterrés dans la petite chapelle du village de Meauce. Il est vendu ensuite à la famille Héron de Villefosse. Celle-ci le cède à Monsieur de Vaivre, qui le transmet à son fils.

Sources : Wikipédia 

Brissac


Le château de Brissac est une forteresse du XIe siècle, agrandie au XIIIe siècle, transformée en demeure d'habitation au XVIIe siècle.

Cet édifice, qui a fait l'objet d'une restauration attentive, domine le village de Brissac, dans le département de l'Hérault. est une forteresse du XIe siècle, agrandie au XIIIe siècle, transformée en demeure d'habitation au XVIIe siècle.

Historique.

La première mention de la seigneurie de Brissac apparaît en 1082 dans une reconnaissance en fief faite à Pons Pierre, seigneur de Ganges, de l'antique maison de Pierre de Pierrefort. L'actuel donjon nord du château existe déjà, le donjon sud est construit peu après.

Le petit-fils de Pons Pierre, Raymond, passe transaction en 1275 avec Dauphine de Roquefeuilhe par lequel il est accordé « que les parties cognoistroient par ensemble des crimes comis (sic) ez chemins [...] du chasteau de Brissac », partageant ainsi les droits de justice sur cette seigneurie.

Ce même Raymond, désormais co-seigneur de Brissac, épouse Béatrix, fille de Roger Bermond d'Anduze, importante famille du Languedoc. Le prénom de Bermond devient dès lors usuel dans la famille de Pierre de Pierrefort, donnant naissance au surnom local du château, encore usité de nos jours : les « tours Bermonde ».

Le 5 mai 1395, son arrière-petit-fils Bertrand Pierre, baron de Ganges, rend hommage à l'évêque de Maguelone, Antoine de Lovier, auquel il remet la seigneurie de Brissac. Celui-ci prend possession du fief dès le lendemain. Un procès-verbal du 6 mai 1395 signé des notaires Toussaint Roger et Pierre Matthias en atteste.

À cette époque, le château est entouré d'une enceinte fortifiée, le donjon sud est surélevé. Une enceinte extérieure protège les maisons groupées au pied de l'édifice.

Les évêques de Maguelone conservent la seigneurie de Brissac jusqu'au 4 septembre 1590, date à laquelle il la revendent par besoin d'argent. François de Roquefeuil s'en rend acquéreur.

Historique.

La première mention de la seigneurie de Brissac apparaît en 1082 dans une reconnaissance en fief faite à Pons Pierre, seigneur de Ganges, de l'antique maison de Pierre de Pierrefort. L'actuel donjon nord du château existe déjà, le donjon sud est construit peu après.

Le petit-fils de Pons Pierre, Raymond, passe transaction en 1275 avec Dauphine de Roquefeuilhe par lequel il est accordé « que les parties cognoistroient par ensemble des crimes comis (sic) ez chemins [...] du chasteau de Brissac », partageant ainsi les droits de justice sur cette seigneurie.

Ce même Raymond, désormais co-seigneur de Brissac, épouse Béatrix, fille de Roger Bermond d'Anduze, importante famille du Languedoc. Le prénom de Bermond devient dès lors usuel dans la famille de Pierre de Pierrefort, donnant naissance au surnom local du château, encore usité de nos jours : les « tours Bermonde ».

Le 5 mai 1395, son arrière-petit-fils Bertrand Pierre, baron de Ganges, rend hommage à l'évêque de Maguelone, Antoine de Lovier, auquel il remet la seigneurie de Brissac. Celui-ci prend possession du fief dès le lendemain. Un procès-verbal du 6 mai 1395 signé des notaires Toussaint Roger et Pierre Matthias en atteste.

À cette époque, le château est entouré d'une enceinte fortifiée, le donjon sud est surélevé. Une enceinte extérieure protège les maisons groupées au pied de l'édifice.

Les évêques de Maguelone conservent la seigneurie de Brissac jusqu'au 4 septembre 1590, date à laquelle il la revendent par besoin d'argent. François de Roquefeuil s'en rend acquéreur.

Protection.

Le château de Brissac n'est pas protégé par un classement ou une inscription au titre des monuments historiques. Cet édifice ne figure pas au recensement de l'Inventaire général du patrimoine culturel.

Sources : Wikipédia 

Canet

Vestiges du château sur la Grand place de Canet.

Le château de Canet est un édifice du XIVe siècle, ou antérieur, aujourd'hui réduit à l'état de vestiges. Il est recensé à l'Inventaire général du patrimoine culturel.

Les restes de ce monument sont situés sur la Grand place, dans le village de Canet, département de l'Hérault.

Historique.

Les premiers seigneurs de Canet sont les Guilhem, puissants seigneurs de Clermont-Lodève.

Au XIe siècle, Raymond Bérenger de Clermont reçoit de Gausfred II, comte du Roussillon, « divers gages et garants pour une portion de la ville de Torelles (Torreilles) et pour le château de Canet ».

En 1215, par une clause de son testament, le baron Aymeri de Clermont demande à son fils aîné Bérenger d'employer les rentes du château de Canet à des œuvres pieuses pour le repos de son âme.

En 1830, le château de Canet est acquis par Joseph-François de Marguerit, ancien émigré.

Situation légale.

Les vestiges du château de Canet sont une propriété privée. Ils font l'objet d'un recensement à l'Inventaire général du patrimoine culturel.

Sources : Wikipédia 

Candillargues


Le château de Candillargues est un édifice du XVIIe siècle recensé à l'Inventaire général du patrimoine culturel.

Il est situé place du Château, à Candillargues, dans le département de l'Hérault.

Historique.

Au XIIIe siècle, le cartulaire de Maguelone mentionne un castrum de Candilhanicis à l’emplacement probable de l’actuel château.

Jean de Lauzelergues achète la seigneurie de Candillargues en 1624 et y fait construire le bâtiment visible aujourd'hui. Ce dernier passe par succession en 1755 — avec la particularité de n'avoir jamais été habité durant six générations — à la famille de La Croix, d'antique noblesse languedocienne, qui le conserve jusqu'après la Révolution.

S'ensuivent, au XIXe siècle, différents propriétaires dont Émile Galtayries qui en fait le centre d'un immense domaine viticole. En 1868, il y fait construire cinq caves pouvant contenir 40 000 hectolitres. L'essor et les besoins du domaine influent sur la démographie du village qui passe de 92 habitants en 1851 à 200 en 1887, puis 300 en 1912.

En 1931 et 1935, le domaine est morcelé entre héritiers et vendu à différents acquéreurs. Le château est divisé en lots.

À l'intérieur, le monument présente des voûtes d’ogives et un intéressant escalier à volées droites se poursuivant en vis sans jour.

Situation légale.

Le château de Candillargues est une propriété privée. Il fait l'objet d'un recensement à l'Inventaire général du patrimoine culturel.

Sources : Wikipédia 

La Blaquière


Le château de la Blaquière est un édifice dont le gros-œuvre date probablement du XIVe siècle. Il a subi diverses modifications jusqu'au XVIIe siècle.

Ce monument recensé par l'Inventaire général du patrimoine culturel est situé à Saint-Jean-de-la-Blaquière, dans le département de l'Hérault.

Description.

Selon la notice de l'Inventaire général et les relevés, effectués en 2002, du Centre ressources du patrimoine, l'actuel château de la Blaquière, dans son gros-œuvre, ne semble pas antérieur au XIVe siècle.

Ce monument occupe l'angle nord-est de l'ancienne fortification d'agglomération, dont il reste de nombreux vestiges dans la partie nord du village. Il est bordé par la rivière Marguerite.

La construction est faite de grès, moellons et pierre de taille, sur une élévation à quatre travées. À son angle nord-est, elle est flanquée d'une tour d'angle à toit conique avec pigeonnier orienté au sud. Une toiture à longs pans (conique pour la tour) emploie la tuile creuse et les dalles de schiste.

La porte d'entrée de l'édifice date du XVIIe siècle et présente un blason récemment restitué (11 mars 2002) d'après une sculpture conservée au cloître de la cathédrale Saint-Fulcran de Lodève, réputée provenir de Saint-Jean-de-la-Blaquière. Une porte secondaire, dans la rue des Quatre Coins, possède des montants creusés destinés à recevoir deux colonnes cylindriques.

Jusqu'au XIXe siècle, la façade nord, ouverte sur des jardins, était entièrement dégagée. Elle est aujourd'hui cachée en partie par des constructions modernes.

Sources : Wikipédia 

dimanche 20 février 2011

Ainay-le-Vieil


Le Château d'Ainay-le-Vieil est un château, situé sur la commune du même nom, dans le département du Cher en France.

Historique.

Situé au milieu du village, le château d'Ainay-le-Vieil a été construit au XIVe siècle. Un siècle plus tard, après avoir été le fief de Jacques Cœur, il a toujours appartenu à la même famille et est transmis par les femmes. Ce château fait aujourd'hui partie de la route touristique Jacques Cœur.

Le château fait l'objet de plusieurs protections successives au titre des monuments historiques. Il est tout d'abord placé sur la liste des monuments historiques de 1862 avant d'en être retiré en 1888. Les façades et toitures de l'ensemble du château (c’est à dire l'enceinte avec les tours, la poterne d'entrée et la logis d'habitation), ainsi que les douves pour l'extérieur ; l'oratoire et le grand salon situés au premier étage du logis pour l'intérieur font l'objet d'un classement au titre des monuments historiques depuis le 1 février 1968. Le parc et les jardins, ainsi que les murs de clôture font l'objet d'une inscription au titre des monuments historiques depuis le 5 juillet 1993. Enfin, les deux pavillons d'entrée du jardin, la pêcherie et la pièce d'eau voisine, le potager avec le canal qui l'entoure, les chartreuses et le portail d'entrée de la ferme font l'objet d'un classement au titre des monuments historiques depuis le 3 décembre 1998.

Descriptif.

Il possède deux parties, l'une médiévale et l'autre Renaissance. L'époque féodale a offert à ce château ses remparts, ses nombreux systèmes de défense (meurtrières, créneaux,...), son donjon qui a disparu à la Renaissance pour être remplacé par le corps de logis. Dans le « grand salon », une cheminée décorée en l'honneur de Louis XII et de son épouse Anne de Bretagne, des tableaux de maître représentant les ancêtres Colbert de la famille. Joint au salon, l'oratoire a été restauré de manière à restituer les peintures Renaissance mais recouvertes par les couches successives ajoutées au fil des siècles.

Dans le « billard », se trouvent d'autres tableaux représentant les frères Auguste François-Marie de Colbert-Chabanais et Pierre-David de Colbert-Chabanais, généraux de Napoléon et des souvenirs de famille. Dans le « salon vert », d'autres souvenirs de la famille d'Aligny.







Sources et photo 01 : Wikipédia 
Photos 02 à 09 : Châteaux en France 

Bon


Le château Bon est une folie montpelliéraine de la fin du XVIIe siècle, profondément remaniée entre 1858 et 1862. Cet édifice est situé rue de Château Bon, dans le quartier des Cévennes, à Montpellier, département de l’Hérault.

Historique.

En août 1694, Philibert de Bon, premier président à la cour des comptes, aides et finances de Montpellier, commande une résidence de campagne à l'architecte du roi en Languedoc, Augustin-Charles d'Aviler. Selon l'universitaire Robert Ferras, le commanditaire est « la plus prestigieuse personnalité montpelliéraine du temps ».

Philibert de Bon souhaite que sa demeure soit construite sur l'emplacement du « mas de Terrade », domaine agricole qu'il possède à l'ouest de Montpellier.

L'édifice construit entre 1694 et 1700 par d'Aviler, architecte majeur du Languedoc, est, selon certains auteurs, exemplaire de ses apports à l'architecture de la région : par ce château de campagne, d'Aviler introduit à Montpellier « le modèle de la maison de plaisance inspirée par Val, Saint-Cloud ou même Marly ».

Perclus de dettes, Philibert de Bon, devenu entretemps marquis de Saint-Hilaire, se sépare du château qui porte son nom avant sa mort en 1711.

Le monument passe ensuite en différentes mains jusqu'à être acquis au XIXe siècle par un propriétaire qui transforme résolument son apparence entre 1858 et 1862. Le parc est réaménagé et planté d'essences rares par les paysagistes Denis et Eugène Bühler.

Description.

Les travaux du XIXe siècle n'ayant pas touché au gros-œuvre, l'édifice conserve le plan de masse et l'organisation prévus par Augustin-Charles d'Aviler : un corps de bâtiment central entouré de deux courtes ailes. C'est le principe utilisé dans les autres folies montpelliéraines de même époque — le château de Flaugergues et le château de Bionne — quoiqu'ici inversé, les deux ailes se développant sur cour d'entrée et non sur jardin.

L'aspect extérieur est cependant profondément modifié, rendant le dessin de d'Aviler méconnaissable. La toiture languedocienne à longs pans de tuiles creuses a été remplacée par un toit à la Mansard en ardoises, orné d'encadrements de lucarnes Napoléon III. Les deux échauguettes d'angle, d'emploi similaire à celles utilisées au château de Lavagnac, se sont ornées d'un clocheton. Les façades sont parées d'un décor dans le goût Louis XIII.

Ancien centre d'un domaine agricole comme la plupart des folies montpelliéraines, le château a d'autre part été amputé de son environnement d'origine : les communs sont devenus un ensemble d'habitations, et le parc de 5,2 ha racheté par la commune de Montpellier fait désormais partie du domaine public.

La propriété est actuellement sur le marché immobilier montpelliérain (février 2011) au prix de 2 100 000 euros.

Selon les annonces de vente, l'intérieur du bâtiment compterait 17 pièces pour une surface totale de 900 m2 sur un important soubassement de pièces voûtées. Le jardin (1,13 ha) présente entre autres des bassins et une fontaine « de Diane ».

Sources : Wikipédia 

Lantilly


Le Château de Lantilly est une demeure du XIIIe siècle, bâti au finage de Cervon, dans le département de la Nièvre.


Situation.

Situé au Sud-Est de Corbigny, aux limites du Nivernais et du Comté de Château-Chinon, cette forteresse, posée sur la rive droite de l'Anguison, à la place d'une villa gallo-romaine, contrôlait la route antique venant de Corbigny, (la RD 285). Dépend de l'arrondissement de Clamecy, du canton de Corbigny.

Historique.

La première construction en ce lieu est une villa gallo-romaine du nom de : villae Lentuli, nom de son propriétaire, Lentulus, issu de Gentilice Cornelie. A l'origine cette ancienne maison forte, comportait 6 tours, avec une double enceinte de fossés,alimentés par les eaux de la rivière, avec pont-levis, entourant la basse et haute cour, ainsi que le donjon. Ce château fut occupé par les troupes Anglo-Navarraise en 1358 et 1359 Détruit au cours des guerres de religions, et reconstruit au cours des XVIIe siècle et XIXe siècle.

Seigneurie.

Cette seigneurie était avec haute, moyenne et basse justice, elle était mouvante du Comté de Château-Chinon et de la baronnie de Lormes-Challon.

Descriptions du Château.

Ensemble de plan rectangulaire, dont il ne restent que l'aile Nord-Est, avec une grosse tour carrée, à l'équerre, formant un bâtiment en L. Aujourd'hui l'accès se fait par un pont dormant à deux arches, donnant sur une une porte ouverte au centre de la façade Nord-Est, sous une voûte en plein cintre. L'ensemble possède des murs très épais et comprend trois niveaux, avec les combles. Certaines ouvertures furent rajoutées au XVIIe siècle. Il possède d'origine une fenêtre à baies géminées, avec ses arcs en accolade. Il reste des consoles sur le côté Nord-Ouest.

Rez-de-Chaussée

La remarquable porte d'entrée de la façade de l'aile Sud-Est, donnant sur la cour intérieure, est à jambages en bossages en harpe chanfrinés et plate bande à claveaux passant un sur deux. La tour construite sur une butte talus, comprend deux niveaux. Son soubassement est percé de canonnières. Elle est coiffé d'un toit à quatre pentes très raides, prend appui sur des solives, formant encorbellement. Les ouvertures des anciens hourds sont conservées. La première enceinte extérieure comporte une large douve et une tour ronde qui fut aménagée au XXe siècle. En 1810, la cour est rehaussée de quelques centimètres, suite à la destruction de cinq des six tours d'origine pour éviter que l'eau des douves ne l'inondent, décision du propriétaire, Louis Formé de Framicourt.

  * Salon, meublé fin XIXe siècle

Premier étage

  * 5 chambres meublées dans autant de styles différents, représentant cinq époques historiques, Louis XIII, Directoire, Louis-Philippe, Empire et Turquoise

Deuxième étage

  * Combles. De récentes lucarnes donnent de la luminosité à ces lieux couvert d'un toit brisé, qui est recouvert de tuiles.

Seigneurs de Lantilly.

  * Maison de Grimaud

La Maison du Chevalier Grimaud était propriétaire de cette seigneurie au XIIIe siècle. Une Dame Pernelle Grimaud, veuve de Guyot Grimaud, chevalier de Lantilly et de son fils Guy Grimaud, vivaient à Lantilly entre 1320 et 1327. Guy Grimaud, chevalier, seigneur de Lantilly, était le favori du comte de Nevers: Louis II de Dampierre,(1304-1346) comte de Flandre, comte de Rethel, époux de Marie de France. La châtellaine de Lantilly, avait, avec la complicité de l'abbé de Vézelay, Artaud de Flotte, principal conseiller du jeune comte, noué les aiguillettes à Louis II pour le séparer de son épouse. En 1326, l'union n'était pas consommée. On fit un procès, seule Pernelle fut reconnue coupable et brûlée vive comme sorcière. Le comte et sa femme se réconcilièrent et eurent un fils.

   * Maison de Torcy

Armoiries de Jean de Torcy (1504) : "D'or, à une tour de gueules, accostée de deux torches ardentes de même"

La Maison de Torcy, posséda la seigneurie du XIVe siècle au XVIIIe siècle, soit pendant 450 ans. Cette maison, une des plus anciennes du Nivernais était au service au service du roi, des comtes et ducs de Nevers. Un Michel de Torcy y fit des transformations au XIVe siècle

   * Jean de Torcy en 1504, écuyer. Jean, Charles et Claude de Torcy, écuyers étaient seigneurs de Lantilly et de Cervon en partie. François leur frère fut religieux à Corbigny. Claude épousa Françoise de Chaugy, dont il eut plusieurs enfants, (Marie-Bénigme de Torcy, vivait en 1662 et Denise Marie en 1674.
   * Michel de Torcy épouse Bénigme de Damas le 10 février 1645, elle décédera avant avril 1645[5], ayant mis au monde une fille Bénigme de Torcy qui épousera Roger Balathier le 6 décembre 1663.Il semble qu'il se soit remarié par contrat du 18 janvier 1646, avec Marie Pitois,(Marie Pitoys de Quincize, remarié le 11 février 1652 à Edme de Certaines) il est le fils de Claude de Torcy et de Françoise de Chaugy.

Il avait pour co-seigneur, en 1637, Paul Léonard de Remigny, baron de Joux, fils de Charles qui tenait ses droits de Marguerite Savary de Brèves, son épouse. Il laissa de son épouse trois enfants: Louis de Rémigny, marquis de Joux; Jean-Baptiste, comte de Torcy et marie-Françoise mariée à Pierre de Torcy, son cousin, écuyer, seigneur de Lantilly en 1670.

Armoiries de Pierre de Torcy (1670) : "De gueules, à une bande d'argent".

   * Catherine de Torcy, mariée à Louis Le Bascle, baron d'Argenteuil, lui porta aussi une partie de la terre de Lantilly. Louis Antoine de Torcy, mourut au château le 2 mai 1765 et fut inhumé le lendemain dans la chapelle de l'église de Cervon, qui appartenait à sa famille. Ne laissant pas de postérité, Lantilly passa alors à Claude Robert Dugon, son neveu, comte de Boislamy, sieur de de Monche et de Marcellange, et à Antoine François Henri, vicomte de Damas, seigneur de Guipy, qui en firent aveu en 1771.

Propriétaires successifs au XVIIIe siècle.

De 1780 à 1802, la seigneurie et le château passèrent à la Maison de Balathier, d'Ugon, et Certaines. Elie, vicomte d'Hugon, sieur de La Rochette, renouvela ce devoir, au nom de Gabrielle Le Bascle, sa femme dix ans après.

Armoiries de Elie d'Ugon (1781) : "D'argent à trois corbeaux de sable, deux en chef et un en pointe" alias "De sable, à deux gonds de porte d'argent, posés en fasce "

   * Louis Formé de Framicourt, acquit Lantilly, en 1802, de la Maison de Certaines. Madame Elisabeth Formé, son épouse, était la fille de Guillaume Coustou, (l'auteur du tombeau du Dauphin), petite-fille de Nicolas Coustou, et nièce de Nicolas Coustou et petite-nièce de Antoine Coysevox. C'est Louis Formé de Framicourt, qui fit détruire les cinq tours vraisemblablement pour réhausser la cour de plusieurs centimètres afin de ne pas subire les inondations de celle-ci par l'eau des douves. Il laissa de son mariage un fils et deux filles: L'aînée, Léonie, s'unit au baron Auguste Baillyet, qui décéda au château en 1862, âgé de 90 ans. La seconde des filles: Sophie Formé épousa Louis Nicolas de Razout, descendant de la branche illégitime, mais reconnue de César de Bourbon, comte de Busset. Nicolas de Razout, général, trouva la mort à Metz, il se couvrit de gloire dans les campagnes d'Italie, d'Allemagne, d'Espagne et montra beaucoup de sang-froid et de courage dans la déroute de Russie en 1813. Leur nièce Eglantine Formé s'est marié au vicomte Alexis Cadoine de Gabriac ministre plénipotentiaire de France au Mexique sous Napoléon III.

En 1910, le château devient la popriété de Monsieur Albert Ramillon, issu d'une vieille famille nivernaise établie depuis cinq siècles dans la région de Varzy. La propriété est depuis dans la même famille.

Eléments protégés.

Les douves, le boutron et le colombier (cad.G 654,653,651) font l'objet d'une inscription au titre des monuments historiques par arrêté du 6 novembre 1985.

Intérieurement, la salle décorée au XIXe siècle située au rez-de-chaussée, l'escalier, la salle avec le plafond en poutres et torchis située à l'étage, la chambre avec la grande cheminée à l'étage, ainsi que, extérieurement, les façades, les toitures et les dépendances, le jardin et les structures d'eau, en incluant les aménagements hydrauliques (cad.F 43 ; G 640, 642 à 651, 653, 656, à 661, 663, 664, 693, 785, à 788, 790 à 796, 825, 826 ; ZV 11,35) font l'objet d'une inscription au titre des monuments historiques par arrêté du 18 août 2005.

Sources : Wikipédia 

vendredi 18 février 2011

Bannegon


Le Château de Bannegon est un château, situé sur la commune de Bannegon, dans le département du Cher en France.


Description.

Situé à la frontière du Berry et du Bourbonnais, le château de Bannegon est classé monument historique depuis 1936. Le château comporte un imposant donjon à pont-levis, et une enceinte fortifiée trapézoïdale bordant la rivière l'Arnon. La grosse tour datant du XIIIe ou début XIVe et dite des Barres possède une cheminée de 9,5m de hauteur.

Historique.

Datant du XIIe siècle, le château, partiellement détruit au XVIe siècle est alors complété par un corps de bâtiment de style début Renaissance.

Ayant pris le parti de la Réforme, Marie de Brabançois, alors dame de Bannegon, prit la défense du château lors d'un siège de quinze jours, tenu par le gouverneur du Bourbonnais, M. de Montaré.

Restauré à la fin du XIXe siècle, il a conservé un aspect moyenâgeux. Le château, pour ses façades, charpentes, et couvertures fait l'objet d'un classement au titre des monuments historiques depuis le 30 septembre 1965.

Les propriétaires actuels héritent du château en 1988 et créent une association (Bannegon Millénaire) dont la vocation est de restaurer le château. En 1996, ils créent les "Médiévales de Bannegon" qui ont lieu chaque année la fin de semaine la plus proche du 15 août et dont l'intégralité des bénéfices est versée à l'association pour la sauvegarde du château. (Wikipédia

Etrembières


Le « Château d'Étrembières », centre de la seigneurie d'Étrembières, est une maison forte de la fin du XIIIe siècle ou du début du XIVe siècle, situé sur la commune d'Etrembières, dans le département de Haute-Savoie.

Situation.

Le « château » est construit à l'extrémité nord du Petit-Salève et surveillait le pont et le bac permettant de franchir l'Arve au niveau de Gaillard.

Histoire.

Le « château » est le berceau de la famille d'Étrembières ; famille vassale des comtes de Genève.

Aymon de Quart, prince-évêque de Genève signe en 1309 au « château » un accord avec les bourgeois de Genève. Vers 1320, il est la possession de la famille de Compey. Suite à l'assassinat de Bernard de Menthon par Philibert II de Compey survenu en 1479 et sa condamnation à mort, le duc de Savoie, confisque tous les biens de la famille de Compey dont le « château » d'Étrembières. En 1539 il est aux mains de Marin de Montchenu. Il est rendu en 1526 à la famille de Compey, mais son possesseur, un autre Philibert de Compey, assassine à Genève un chanoine fribourgeois ; le « château » est de nouveau confisqué. Le duc Emmanuel-Philibert le donne en fief le 9 novembre 1559 à François-Prosper de Genève-Lullin.

En 1589 le « château » est brûlé et son gouverneur tué lors de la guerre qui oppose le duc de Savoie Charles-Emmanuel d'une part à Genève et au roi de France d'autre part. Place importante, il est remis en état de défense.

Clémence de Genève-Lullin, sans enfants, le lègue à l'hôpital d'Annecy le 8 mars 1606.

En 1857, Jean-Daniel Colladon procéda dans le château aux essais d'une machine perforatrice à air comprimé qui, après avoir attaqué le Salève, fut utilisée pour le percement du tunnel du Mont-Cenis.

Aujourd'hui, il est le centre d'une exploitation agricole. (Wikipédia

Cabrerolles


Le château de Cabrerolles est une forteresse du XIIe siècle, démantelée en partie lors des guerres de religion.

Cet édifice, objet de campagnes de restauration depuis 1990, présente une chapelle castrale fortifiée. L'ensemble domine le village de Cabrerolles, dans le département de l'Hérault.


Historique.

Le donjon de Cabrerolles est cité dès 980. Le site se développe jusqu'à devenir au XIIe siècle l'ensemble fortifié visible aujourd'hui. Son premier seigneur mentionné est « Atracerius de Cabrairol ».

L'éperon rocheux sur lequel se dresse la forteresse commande le passage de la haute vallée de l'Orb à la plaine biterroise. L'édifice présente deux tours de guet, l'une tournée vers la montagne, l'autre vers la plaine.

Dans la partie haute du site, se dresse une chapelle fortifiée construite en à-pic sur le rocher, et constituant elle aussi un élément de défense active. Son clocher et la tour nord du château ne forment qu'un.

Le logis seigneurial s'élève au sud et s'accompagne d'un petit habitat médiéval, le tout protégé par une enceinte fortifiée.

Les guerres de religion sont fatales au château. En 1569, le baron de Faugères, un des chefs de la Réforme, commande de détruire la chapelle (seule une partie de l'abside s'écroule). Le duc de Montmorency s'attaque ensuite aux murailles. Ce qui reste est définitivement démantelé en 1630, lors de la campagne de Richelieu pour l'éradication des places fortes féodales.

Restaurée au XVIIe siècle, la chapelle, placée sous l'invocation de Notre-Dame de La Roque, devient l'église du village puis est vendue comme bien national à la Révolution.

Depuis 1990, le château de Cabrerolles fait l'objet de soins attentifs, soutenus par la commune et une active association locale.

Protection.

Le château de Cabrerolles n'est pas protégé par un classement ou une inscription au titre des monuments historiques. Cet édifice ne figure pas au recensement de l'Inventaire général du patrimoine culturel.

Restauration.

L’Association de sauvegarde du patrimoine de la commune de Cabrerolles et la municipalité mettent en place un projet de restauration du site en 1990.

    *  En 1993, une première campagne permet de conforter et protéger la chapelle par un chaînage périphérique, la pose de lauzes d’égout, une étanchéité provisoire et diverses reprises.
    *  En 1995, une seconde campagne vise à restaurer partiellement le clocher et procéder à la réfection de la baie d’entrée.
    *  Une troisième campagne soutenue par la communauté de communes Faugères concerne la restauration de la voûte et la couverture de l’édifice.

Parallèllement, l'accessibilité et la perception du site bénéficient d'améliorations. Une nouvelle phase de travaux est envisagée pour la sécurisation et une restauration de l'enceinte, avec aménagement d’un belvédère, réparations sur la tour ouest et mise en place de gardes corps. Ces travaux, dont le montant global est évalué à 229 000 euros hors taxes, sont soutenus par la Fondation du patrimoine. (Wikipédia

Cabrières

Site du castrum de Cabrières.
Le château de Cabrières est une forteresse féodale d'origine wisigothique. Cet ensemble fortifié a aujourd'hui quasiment disparu. Cité dès le VIe siècle par Grégoire de Tours, le site domine la commune de Cabrières dans le département de l'Hérault.

Protection.

Le site du château de Cabrières n'est pas protégé par un classement ou une inscription au titre des monuments historiques. Il ne figure pas au recensement de l'Inventaire général du patrimoine culturel.

Fouilles.

Entre 1986 et 1991, des fouilles archéologiques ont été menées par le Groupe de Recherches et d'Études du Clermontais dirigé par Laurent Schneider. (Wikipédia

Cambous


Le château de Cambous est un édifice de style classique des XVIe et XVIIe siècles, protégé au titre des monuments historiques. Il se situe à Viols-en-Laval dans le département de l'Hérault.

Historique.

Durant les guerres de religion, Antoine de Cambous est un partisan catholique des plus engagés. En 1584, lors des engagements autour du château de Montferrand, il reprend la forteresse aux protestants. Ce fait d'armes lui vaut les félicitations du roi qui lui accorde le fief de Montferrand et le récompense de sa faveur.

La générosité royale permet à Antoine de reconstruire, non loin, son château familial de Cambous et de commencer à en faire le centre d'un domaine qui, trois siècles plus tard, comptera près de 24 km2 d'étendue.

Le fils aîné d'Antoine de Cambous n'ayant pas d'héritier, le domaine passe à sa sœur Marguerite, mariée à Jean de Ratte, fils du viguier de Gignac.

La famille de Ratte combat elle-même le parti huguenot. Sous sa tutelle, le château de Cambous devient un haut-lieu du militantisme catholique.

En 1889, l'immense domaine est acheté 600 000 francs par Marie Elisabeth Alexandrine Berthier, princesse de Wagram (1849-1932), épouse d’Etienne Guy, marquis de Turenne d’Aynac. La marquise accumulant les dettes, elle se voit contrainte, après jugement du Tribunal civil de Montpellier le 24 décembre 1913, à une vente aux enchères.

Par acte du 13 mars 1914, le député Pierre Leroy-Beaulieu, d'une famille normande installée en Languedoc (les Leroy-Beaulieu possèdent, entre autres, le château de Cazilhac au Bousquet-d'Orb), se rend acquéreur de Cambous pour la somme de 480 000 francs.

Protection.

La porte d'entrée sur façade ouest, la double porte intérieure, l'escalier, y compris la porte d'accès de la grande salle du premier étage, la grande salle avec sa cheminée et son plafond peint, la cheminée de la chambre voisine font l'objet d'un classement au titre des monuments historiques depuis le 19 octobre 1983.

Les façades et toitures font l'objet d'une inscription au titre des monuments historiques depuis le 19 octobre 1983. (Wikipédia

Du Pin (Fabras)


Le Château du Pin se situe sur la commune de Fabras dans le département de l'Ardèche.

Le château a été construit au XIIe siècle par les Chanaleilles, puis fut fortement remanié au XVIe siècle. L'endroit acquis alors une double fonction : militaire avec l'ajout de tours de défense ; mais également agricole avec les cultures du domaine. le Château du Pin est typique des maisons fortes de la Cévenne ardéchoise. Bâti à flanc de colline, le château est aujourd'hui entouré de jardins contemporains, de châtaigniers et de terrasses en pierre sèche. L'ensemble constitue aujourd'hui un site dédié à la création contemporaine, ouvert au public depuis 1994 sous forme de musée.

Historique.

Les Chanaleilles, dont le blason (D'or, à trois lévriers de sable, colletés d'argent courant l'un sur l'autre.) figure sur une des portes du château, y demeurent jusqu'au début du XVIIIe siècle. La demeure est ensuite vendue aux Gardon de Boulogne, puis à l'abbé Labro, curé du village de Fabras. À la Révolution, l'abbé Labro prête serment à la République puis devient Consul du village. Il sera assassiné dans son château en 1802. Le château et ses terres sont alors partagés lors d'une vente, avant d'être réunifiés au début du XXe siècle par la famille Boissin. Devenu une ferme, le domaine est racheté en 1957 par la peintre Colette Bonzo (1917-1967) et son mari le Docteur Elie Bontzolakis.

Architecture.

Des structures initiales du XIIe siècle, sont seulement visibles au début du XVIIIe siècle une petite tour de garde, ainsi que les fondations de salles en rez-de-chaussée. En 1591, durant les Guerres de Religion, l'édifice, bâti sur trois niveaux, est flanqué de quatre tours et surmonté en son centre par une autre tour. Un pigeonnier et de vastes écuries ferment la basse-cour. Depuis le XVIIIe siècle, ne subsistent que trois tours, le pigeonnier et les écuries furent a contrario partiellement détruites, la tour centrale fut englobée dans le corps de bâtiment. La façade sud est ornée de deux belles portes :

    * l'une, en accolade (XVe siècle), surmontée des blasons des Chanaleilles et des Montlaur, ouvre sur les anciennes cuisines (1591-1592) : voûte en berceau et vaste cheminée à voussure ;
    * l'autre, d'époque Renaissance, avec piliers et fronton brisé repris du goût de l'antique, ouvre sur une tour avec escalier à vis desservant le rez-de-chaussée et les deux étages.

Au rez-de-chaussée, l'ancienne salle des gardes (XVIe siècle), avec voûtes en croisées d'ogives, s'orne d'une grande cheminée à clés. Le premier étage, plafonné à la française, est meublé à l'ancienne. Une petite tour, pourvue de meurtrières, conserve une voûte en croisée d'ogive.

Visites.

Depuis 1994, le Château du Pin est ouvert au public une partie de l'année. Le site est essentiellement consacré à la création contemporaine : arts visuels, arts vivants, édition s'y retrouvent, notamment dans le cadre des Estivales du Château du Pin. Il abrite en permanence une partie de l'œuvre de Colette Bonzo et l'atelier d'un sculpteur, également céramiste.

Les Jardins du château.

Historique.

Jusqu’en 2001, les terrains environnant le Château du Pin, comprenant prés, terrasses, vergers, châtaigneraies, partie intégrante du domaine agricole, sont quasi à l’abandon depuis 1957. Les deux bassins-lavoirs sont en piteux état, les béalières détruites et les sources sous voûtes effondrées. De surcroît, il ne reste rien du système d’irrigation de la fin du XVIIIe siècle tel qu’il est décrit dans l'acte de vente de 1802. Cet acte précise en détail le partage des eaux sur 24 heures entre les quatre nouveaux propriétaires qui achètent le domaine.

Réhabilitation de 2001.

Les jardins sont nés en 2001 et sont ouverts à la visite. Les jardins mêlent sculptures contemporaines ainsi qu'une importante collection de rosiers anciens. La pénurie d’eau parfois présente conduit à créer un jardin sec à l’endroit des écuries brûlées du XVIe siècle, en contrebas de la basse-cour. Les murs rescapés des écuries clôturent le jardin. Une centaine de fleurs-céramique sur tiges de fer à béton sont plantées par bouquets de sept sur des thèmes en rapport avec le corps (têtes grimaçantes, empreintes de mains, de poings, formes rappelant les pieds, les os) et des formes plus florales (à symétrie bilatérale, radiale…) sur un socle de pouzzolane en carré cerné de plantes médicinales. Deux gros figuiers d’Algérie plantés dans les années 1960 sont conservés. Le mur ouest est prolongé par une palissade de fleurs céramique pour protéger ce jardin de l’invasion des chevreuils et des sangliers nombreux dans les forêts ardéchoises. Un petit bois de frênes le long du chemin d’accès au château abrite des personnages féminins grandeur nature, en terre cuite.

Extensions successives.

En 2005 et 2006 une ancienne source est retrouvée, captée et protégée par une coque en voile de béton ; elle alimente le vieux lavoir remis en état le long duquel une palissade en grès émaillé est installée ; cette réserve d’eau aboutit dans la citerne voûtée, également restaurée, sous la basse-cour, et permet l’arrosage par gravité des jardins en contrebas. Le long des murs de ce jardin clos sont plantés des hortensias, des camélias, des rosiers grimpants, des petites pervenches en couvre-sol, des acanthes, des hostas, des cœurs-de-Marie. Un deuxième jardin voit le jour en prolongement du précédent, vers l’est, et un troisième au nord-est, avec toujours des plantations de fleurs-céramique, de mâts en bois de châtaigniers tailladés, incisés, scarifiés et de nombreuses glycines menées en palissade et en arbres. Les greffes sculptures-plantes (personnages ou membres en grès partiellement émaillé dans les glycines), tête dans un micocoulier apparaissent un peu plus tard. Un quatrième jardin dans les pentes se développe depuis 2005 avec des structures en fer plantées de rosiers anciens, de clématites, de buis, d’ifs et de cyprès. Le parti pris de planter des rosiers (plus de 130 variétés actuellement) progresse avec la création d’un nouveau jardin en 2007 à l’entrée, près d’une palissade ancienne en bois de châtaignier, aujourd’hui détruite et remplacée par « la sculpture escaladant la montagne » (structure métallique), où sont installés des rosiers botaniques à l’aspect plus sauvage, plus « nature ».

En 2009, le « jardin sec » est remplacé par un jardin inspiré des miniatures du Moyen Âge (jardins clos d’un tressage de végétaux vivants accompagnés de roses, symboliques du « cœur d’amour épris » ou de la Vierge-Marie). Ici, il s’agit d’un tressage de fer, d’une tonnelle d’Akébia abritant un personnage assis en terre cuite, de rosiers tels que Rosa gallica officinalis, Léda, Blush Damask, Bébé fleuri, Coupe d’Hébé et d’un vieux cep de vigne.

Classement en jardin remarquable.

Les jardins du Château du Pin portent le label Jardin remarquable attribué par le Ministère de la Culture. Par leur implantation dans les paysages typiques des terrasses de la Cévenne ardéchoise, les jardins se développent autour du château du pin dans un esprit de nature sauvage : plantation de rosiers botaniques choisis pour leurs feuillages, leurs fruits, leurs floraisons modestes ou exubérantes. Pour étaler les floraisons dans l’année, il est prévu d’amener dans les parties ombreuses des jardins des camélias et des rhododendrons.

Activités culturelles.

Les jardins accueillent divers artistes avec comme professions représentées au cours de années : plasticiens, danseurs, musiciens, verrier, sculpteurs, photographes, architectes, chorégraphes, musiciens, comédiens et des écrivains qui y ont lu des textes en public. (Wikipédia
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