samedi 26 février 2011

Gilly-lès-Cîteaux


Le Château de Gilly-lès-Cîteaux est un château du XIVe siècle et XVIIe siècle avec parc de 3 hectares, douves, jardin à la française à Gilly-lès-Cîteaux en Côte-d'Or en Bourgogne.


Historique.

Primitivement Prieuré de Bénédictins sous la coupe de Germain, évêque de Paris, Gilly fut bien plus tard vendu aux Cisterciens voisins. Au XVIe siècle, Nicolas Boucherat II, 51ème abbé de Cîteaux, décida d'en faire une maison de plaisance. Lui ayant succédé  en 1625, Pierre de Nivelle  poursuivit l'oeuvre d'embellissement commencée, on lui doit notamment le blason du "château de Gilly" qui figurait parmi ses propres armoiries. Il ne transforma pas les pièces utilitaires telles la cuisine et le cellier qui gardèrent ainsi leur rigueur cistercienne.

En 1789 la Révolution Française arriva et bouleversa le cours des choses et, le 14 mai 1790, les propriétés des moines cisterciens furent déclarées bien national. Plusieurs propriétaires se succédèrent, installant des fermiers et des ouvriers dans l'abbatiale jusqu'à ce que le département de la Côte d'Or la rachète pour la transformer en château-théâtre de Gilly-lès-Cîteaux, en janvier 1978, et classé monument historique en mai 1978.

En décembre 1987, René et Simonne Traversac achètent la demeure & effectuent des travaux pour la restaurer  et la transformer en hôtel confortable et luxueux, inauguré en septembre 1988.

Face au château, le jardin a la française originel a été reproduit dans toute la pureté de ses lignes géométriques, autour du bassin circulaire et de son jet d'eau...

Château de Gilly lès Cîteaux 21640 Gilly lès Cîteaux, tel. 03 80 62 89 98, hôtel de charme, 48 chambres classées en 6 catégories, un restaurant le Clos Prieur, salle voûtée aux croisées d'ogives soutenues par des piliers élancés qui était à l'origine le cellier des moines cisterciens, salle de réception pour vos mariages banquets et cocktails... (Châteaux en France



Photos de 1 à 6 : Wikipédia 
Photos de 7 à 15 : Châteaux en France 

Bailli


Le Château du Bailli se situe sur la commune de Besse-et-Saint-Anastaise, dans le département du Puy de Dôme.

Cet édifice était la résidence du juge-châtelain, baile ou bailli, représentant le seigneur suzerain. Le mur nord et la tour en saillie à son extrémité ouest, appartenaient aux remparts que les habitants eurent permission d'élever en 1406 & 1417, permission renouvelée en 1436 et 1449 par le roi Charles VII. Flanquée de six tours et entourée de larges fossés, l'enceinte ouvrait par une poterne et trois portes.

De l'ancien château ne subsiste plus qu'un corps de logis qui était appuyé au rempart & perpendiculaire à celui ci, c'est un bâtiment du début du XVe siècle dont il reste la masse principale avec une tour, le pignon sur le rempart avec des restes de mâchicoulis et d'échauguette et une façade latérale.

Le bâtiment présente, au sud, une façade entièrement refaite au XIXe siècle. La façade la plus intéressante et la mieux conservée est celle qui s'ouvre au nord, dans l'alignement des anciens remparts...

Château du Bailli 63610 Besse et Saint Anastaise, propriété de la commune, vestiges visibles du chemin qui passe derrière l'église. 

Apchat


Bâti au XVe siècle (donjon), modifié au XVIIIe (porche) sans doute pour en améliorer les conditions d'habitat, le manoir dépendait à l'origine des ducs de Mercoeur. L'édifice se compose de trois corps de bâtiments entourant une cour rectangulaire fermée par  un portail monumental. Le premier corps de bâtiment est  un ancien donjon à base carrée auquel est accolé un bâtiment plus récent. L'ancien donjon présente un aspect massif et a conservé un contrefort marquant sa destination défensive. A l'angle donnant sur la cour, se trouve la tourelle d'escalier qui a conservé 3 bretèches à sa partie supérieure. Le troisième bâtiment, formait les anciens communs. Le commun est un édifice caractéristique de la région : petit bâtiment rectangulaire prolongé par un pavillon à base carrée un peu plus élevé. Le porche situé sur le mur reliant le donjon au commun, comportait autrefois deux portes, l'une à gauche pour les piétons, l'autre au centre pour les attelages. Une troisième a été percée puis murée...

Château d'Apchat 63 Apchat, propriété privée, ne se visite pas.

Allagnat


Le Château d'Allagnat se situe sur la commune de Ceyssat, dans le département du Puy de Dôme.

Château bâti autour d'une cour, sur les vestiges d'un ancien château fort appartenant aux seigneurs de Murat (leur blason est à l'entrée), et dont il reste essentiellement un ancien donjon circulaire, probablement du XIIIe ou du XIVe siècle. Un texte de 1680 mentionne  un pont-levis disparu. Les bâtiments accolés à cette tour médiévale, à l'ouest de la cour, et  qui abritent aujourd'hui le logis, datent principalement  du XVIIe siècle. Une tourelle d'escalier en vis  dessert la partie sud  des bâtiments. Le corps de logis  se situe alors au nord, il a été incendié  en 1945, après avoir été occupé. Les restes de ce logis sont aujourd'hui des dépendances (anciennes cuisines, four, cellier, grenier...).

Les propriétaires sont au XVIIe siècle les de Chabannes, seigneurs de Nébouzat, puis les Roussel, seigneurs de la Batisse. Au XVIIIe siècle,  la propriété appartient  aux Jouvenceau (faïencerie de Clermont-Ferrand), et passe en 1797 aux Culhat de Chamond. Elle y reste jusqu'en 1911. Cette famille fait ajouter un avant corps à la partie sud est du château, au début du XIXe siècle. Le jardin d'agrément, à l'est de la propriété, est refait au début du  XIXe siècle. Au XXe siècle, ce sont les Rochette de Lempdes, à la suite de Madame des Mazis, qui possèdent Allagnat.

Le château a conservé une communication directe avec une tribune privée de l'église voisine.

Le jardin d'agrément, comprenant, une plantation de hêtres, un jardin potager,  des buis, une fontaine avec vasque à godrons, a été replanté au cours du XIXe siècle.

Château d'Allagnat 63210 Ceyssat, propriété privée, visite des extérieurs uniquement.

Sources : Châteaux en France

Sonnay


Le château de Sonnay est érigé sur le territoire de la commune de Cravant-les-Coteaux, en Indre-et-Loire.

Histoire.

Le château de Sonnay est un ancien fief relevant de la Roche-Clermault « à foi et hommage lige et un roussin de service », signalé dès l’année 1268 comme appartenant à un certain Pierre de Sonnai, chevalier. On le retrouve en 1440 entre les mains de Geoffroy Taveau, baron de Mortemer, qui le vend en 1441 à un dénommé Guillaume de Ballan. Et le 3 septembre 1446, une chapelle érigée en 1372 est consacrée à Sonnay sous le vocable de sainte Catherine (d'Alexandrie), par Jean Bernard, archevêque de Tours.

Mais le 13 décembre 1449, le roi Charles VII confisque la terre de Sonnay pour la donner à son premier chambellan, du nom de Guillaume Gouffier, par ailleurs baron de Maulevrier et gouverneur de Touraine. La terre et son fief passent ensuite à la fille de ce même Guillaume Gouffier, Madeleine qui, le 16 mai 1481, épouse René le Roy, chambellan du roi Louis XI. C’est le dot de la jeune fille. Le fief reste alors dans la famille le Roy jusqu’au 3 mai 1591. Il est alors vendu par François le Roy et Renée de Bretagne son épouse, à Antoine de la Barre, seigneur d’Anglée et Hélène de Razilly son épouse. La terre est ensuite transmise en 1629 à René de la Barre, puis en 1680 à Claude de la Barre.

Colombier.
Le 10 novembre 1770, le fief et la terre de Sonnay sont de nouveau vendus, par les héritières de la famille de la Barre. Mis à prix 10.000 livres, l’ensemble est adjugé pour 32.150 livres à Jacques-Alexandre Becquet du Vivier, Écuyer, lieutenant des maréchaux de France à Montpellier, conseiller-rapporteur du point d’honneur aux bailliage, ville et ressort de Chinon en 1780, comparaissant en 1789 à l’assemblée de la noblesse de l’Anjou et pays Saumurois. Jacques-Alexandre Becquet du Vivier, ancêtre des actuels propriétaires, acquiert ainsi les droits de Haute, Moyenne et Basse Justice. Puis, prenant le nom de Becquet de Sonnay, il épouse en 1775 Cécile Galichon de Courchamps. De cette union naîtra une descendance rassemblant des noms tels que Simonet de Singly, Pecard, Taschereau des Pictières, Blouquier de Trélan, Saint-Exupéry, Churchill, Le Breton de Vannoise, de Foucaud…

Structure.

Le colombier de Sonnay présente un intérêt particulier, dans la mesure où il est non seulement fort ancien, mais aussi assez rare de par son importance. Il participe en cela au Patrimoine Historique de la Région.

Le droit de colombage était, sous l’Ancien Régime, un droit féodal à valeur de privilège, dont l’abolition intervint en 1789 avec la Révolution. À cette époque, en effet, les coutumes -notamment de Tours- regardaient le droit d’élever un colombier sur son fief, comme un droit de Haute-Justice. Le seigneur Haut-Justicier qui avait censive (terre assujettie à redevance due par des tenanciers), pouvait avoir colombier à pied, ayant boulins (cavités pouvant recevoir les pigeons) jusqu’au rez-de-chaussée, à la condition que le domaine de leur fief soit composé d’au moins cinquante arpents de terre; un arpent représentant 50 de nos ares actuels. Le droit de volière était cependant limité à deux boulins par arpent, et quiconque aurait construit un trop grand nombre de boulins sans pouvoir faire la preuve de la superficie de ses terres, était condamné à détruire son colombier, à ses frais. Le seigneur d’un fief de 50 arpents pouvait ainsi se faire construire un colombier comportant 100 boulins.

Le colombier de Sonnay présente la particularité d’être composé de quelques 2.250 boulins; attestant par là-même que le fief sur lequel il était construit avait une superficie de 1.125 arpents, soit environ 560 hectares actuels. Ce colombier est un des plus importants de la région, et on peut faire remonter sa construction au 13ème siècle.

Le parc, le château et les bâtiments furent presque totalement remaniés au 19ème siècle, comme bon nombre d’autres propriétés tourangelles. Seul aujourd’hui subsistent la partie Est et sa chapelle, ainsi que le colombier qui seul n’a subi, comme par miracle, aucune modification architecturale autre que l’usure du temps. Si d’aucuns disent que son toit de pierre en forme de voûte se serait écroulé, d’autres au contraire affirment qu’elle est un des rares exemples encore debout de fuye à ciel ouvert. Elles n’aurait donc jamais eu de toit. Les murs et les boulins ont également parfaitement survécu.

Sources : Wikipédia 
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