mercredi 1 décembre 2010

Recoules


Le Château de Recoules est situé à Recoules-Prévinquières dans l'Aveyron, en bordure de l'Olip.

Histoire.

Plusieurs familles se succèdent sur ces terres.
Prévinquières

Entrée et donjon.
    * Au milieu du Moyen Âge, la terre de Recoules appartient à la famille de Prévinquières.

Garceval

    * Au début du XIIIe siècle, la famille de Garceval obtient par alliance la seigneurie de Recoules. Se succèdent:
          o Aymeri 1er, marié vers 1250 à Bermonde;
          o Raymond, fils des précédents, marié vers 1285 à Marquèse;
          o Aymeri II, fils des précédents, marié vers 1310 à Redesse de La Roque;
          o Aymeri III, fils des précédents, marié vers 1336 à Miramans d'Astorg;
          o Aymeri IV, fils des précédents, marié en 1366 à Jausionde de Caylus;
          o Aymeri V, fils des précédents, marié en 1379 à Florence Siguald;
          o Aymeri VI, fils des précédents, marié en 1420 à Arpajone de Prévinquières;
          o Aymeri VII, fils des précédents, marié en 1452 à Arpajone Ricard;
          o Aymeri VIII ( - 1515), fils des précédents, marié à Cébalie de Lagarde;
          o Guillaume, fils des précédents, marié à Antoinette d'Apchier;
          o François 1er ( - 1593), fils des précédents, marié en 1547 à Madeleine de Ricard;
          o François II ( - 1618), fils des précédents, marié en 1584 à Françoise de Pelegri;
          o Jean ( - 1647), fils des précédents, marié en 1638 à Christine Diane de Prévinquières;
          o Jean-François 1er ( - 1692), fils des précédents, marié en 1662 à Françoise de Bessuejouls;
          o Jean-François II (1664 - ), fils des précédents, marié en 1694 à Félicie du Champ;
          o Marie Félicie, fille et héritière du précédent, fait entrer Recoules dans la famille de Lastic.

Lastic Saint-Jal

Angle ouest.
    * Philibert Louis (1692 - 1761) devient seigneur de Recoules par son mariage en 1742 avec Marie Félicie de Garceval, qui précède;
    * Marie Claudine, fille et héritière des précédents, fait entrer Recoules dans la famille de Lévézou de Vesins.

Lévézou de Vesins

    * François III ( - 1816) devient seigneur de Recoules par son mariage en 1765 avec Marie Claudine de Lastic, qui précède;
    * François Aimé Dieudonné, neveu du précédent, épouse Mélanie de Sauvan d'Aramon;
    * Louis Antoine Alexis (1814 - 1878), fils des précédents, épouse en 1846 Angèle Laurent de Villedeuil.

Gaujal

    * En 1853, Marc-Antoine-François, baron de Gaujal (1772 - 1856) acquiert la propriété.

Capelle

    * Mademoiselle Capelle, petite-fille du baron Capelle, achète le château au précédent.

Description.

Plaque de rue
    * L'édifice, auquel le baron de Gaujal a donné son aspect actuel, comporte quatre corps de logis cantonnés de tours et disposés autour d'une cour. Le portail du XVIIe siècle est surmonté d'un fronton brisé.
    * À l'intérieur, on découvre des toiles peintes, des parquets marquetés et des décors muraux peints. Les principales pièces du rez-de-chaussée sont deux vestibules, un grand escalier, un salon et une salle à manger; à l'étage, on trouve notamment une galerie, une bibliothèque et une chambre dite "aux perroquets".

Armoiries.

    * Garceval: écartelé, aux 1 et 4 de gueules, au bourdon d'or, accompagné de deux coquilles du même, qui est Pelegri; aux 2 et 3 d'or, au lion de gueules, qui est Ricard; sur le tout, d'azur à quatre rochers d'or, qui est de Garceval.
    * Lastic Saint-Jal: de gueules à la fasce d'argent.
    * Lévézou de Vesins: d'azur au lion rampant, d'argent, armé et lampassé de gueules; écartelé de Vésins.
    * Gaujal: de gueules à l'épée antique d'or, au chef du même chargé de trois étoiles d'azur.

L'Olip, au pied du château.
Sources : Wikipédia 

Colombières


Le Château de Colombières est un château de Normandie, situé sur la commune de Colombières dans le département du Calvados. Surnommé, la Vigie des Marais, le château est construit dans les marais du Cotentin et du Bessin. Cette place-forte est une des constructions militaires les plus notables de la Basse-Normandie aux derniers temps de la féodalité.

Description et historique.

Le poste de garde du château.
Les premières mentions du château datent du début du XIe siècle. À l'époque la bâtisse est occupée par les frères Guillaume, Raoul et Baudoin de Colombières, compagnons de Guillaume le Conquérant lors de l’invasion de l’Angleterre en 1066 à Hastings.

En 1147, le nom de Philippe de Colombières, membre de la puissante famille Bacon du Molay, frère de Roger III Bacon est mentionné comme seigneur châtelain du fief de Colombières.

Les parties les plus anciennes du château actuel datent de la fin du XIVe siècle, le chatelain de cette époque est Henri de Colombières qui fait aveu au roi en 1372[3]. À cette époque, le complexe a une forme de quadrilatère entouré de douves composé d'un mur d'enceinte de 3 mètres d'épaisseur flanqué de quatre tours rondes et d'une porte fortifiée précédée d'un pont-levis. Les bâtiments sont disposés autour d'une cour unique et adossés à la courtine.

Alors en pleine guerre de Cent Ans, le roi Charles V demanda à ses vassaux du Bessin et du Cotentin, l'érection ou la rénovation des places-fortes pour contrer une éventuelle attaque de l'armée anglaise en Normandie.

La conquête des places fortes normandes par Henri V entraîne vengeances et expropriations : des lettres patentes du roi d'Angleterre datant du 12 février 1418, dépouille Olivier de Colombières de ses biens et de sa forteresse en la faveur de Richard Drayton parce qu'il était resté fidèle à son suzerain : Qui adhuc contra nos se tenet rebellem…

Linteau de la porte d'entrée du lieu de culte
protestant construit par François de Colombières.
Ruinée par la guerre de Cent Ans, la forteresse ne retourna que peu de temps entre les mains de Jean de Colombières qui la vend à Roger de Briqueville, son oncle, le 25 mai 1457. Son petit-fils, Guillaume VI, construit le corps des bâtiments actuels qui datent de la fin du XVe siècle.

C'est à la famille de Bricqueville que l'on doit l'ajout des deux tours Renaissance.

Lors des guerres de religion, le seigneur François de Bricqueville, un des chefs protestants de Basse-Normandie les plus redoutables profana la chapelle Notre-Dame de Rouge Brèque située dans son château de Colombières, y installant en lieu et place des appartements.

En 1637, il construisit en dehors du château un lieu de culte protestant dans un bâtiment d'une des fermes qui en dépendait. On peut apercevoir le linteau de la porte d'entrée de ce bâtiment qui a été ramené au château, et placé au-dessus de la porte de la caserne aujourd'hui reconvertie en chapelle. Ce linteau comporte des passages des versets 6 et 7 du chapitre 55 d'Isaïe encore visible de nos jours.

« Cherchez l`Éternel pendant qu`il se trouve ; Invoquez-le, tandis qu`il est près. Que le méchant abandonne sa voie, Et l`homme d`iniquité ses pensées ; Qu`il retourne à l`Éternel, qui aura pitié de lui, A notre Dieu, qui ne se lasse pas de pardonner. »

Le château fait l'objet d'une inscription au titre des monuments historiques depuis le 2 juillet 1927. L’ensemble des façades et toitures, ainsi qu’une cheminée dans la tour est, fait l'objet d'un classement au titre des monuments historiques depuis le 20 décembre 1968. Enfin, l’ensemble incluant le système hydraulique et le potager fait l'objet d'une inscription au titre des monuments historiques depuis le 13 octobre 2003.

Sources : Wikipédia 

Tours


Le Château des Tours est un château situé à Montagne dans le département de la Gironde.


Histoire.

Le château de Montagne ne remonte pas au delà du XIVe siècle. Dans ce temps il avait trois tours dont une, polygonale et intérieure était le donjon, et les autres, circulaires, flanquaient un bâtiment oblong aux angles est et ouest de sa face sud ; puis, aux mêmes angles de la face nord, on voyait des guérites dont il reste les culs-de-lampe. Cette partie la plus ancienne au midi du château actuel est aussi un peu plus élevée, le donjon avec ses mâchecoulis et sa guérite recouverte en dôme la domine comme tout le manoir.

Au nord du château primitif, il y avait une cour carrée formée par lui et des murailles crénelées, lesquelles avaient extérieurement à leurs pieds de larges et profonds fossés. Ces fossés subsistent, mais les murailles ont été remplacées au XVIe siècle par des édifices rectangulaires. Aux angles est et ouest de la façade nord se montrent deux tours rondes, moins hautes que les autres, mais garnies comme elles de mâchecoulis. La porte règne entre ces deux tours, sur son sommet on voyait les armes de Calvimont sculptées sur une grande pierre ; elles gisent depuis 1793 à quelques pas en avant de la porte.

Les armes des premiers seigneurs des Tours étaient sculptées dans le tympan de la porte en accolade du donjon, lequel se trouve, à cause de l'agrandissement du château, à l'angle sud-ouest de la cour. La chapelle située à l'est et, hors de l'enceinte du château , date du quatorzième siècle, quoique les deux travées de sa voûte ressemblent beaucoup au style de transition ou du douzième siècle. Elle était éclairée, dans les premiers temps, par une seule croisée à ogive pratiquée dans le mur est de son chevet et condamnée en adaptant de ce côté à la chapelle des bâtiments ruraux ; pour lui suppléer, on en a ouvert une dans chaque mur latéral. La porte est comme celle du donjon.

Il fut restauré par Viollet-le-Duc au XIXe siècle.

Sources : Wikipédia 

Creuzet


Le Château du Creuzet est un château, situé sur la commune de Coust, dans département du Cher en France.

Histoire.

La croix des Thianges.
Le Crozet fut bâti par la famille charentonnaise de Challeu (Chaillot - Chaillou) vers 1350.

Les Thianges, famille de descendance capétienne, possèdent le château dès le XIVe siècle. Leur blason se lit "d'or(ou d'argent) à trois tiercefeuilles de gueules".

Erard de Thianges (né vers 1312) épouse Jeanne de Fontenay. Leur fils, Philibert de Thianges, époux de Alix de Sully, dame de Blet est seigneur du Creuzet et de Paray-le-Fresil en 1407.Leur fils, le chevalier banneret Guillaume de Thianges épousa Belle-Assez de Sully, veuve vers 1418.

Il eurent pour enfants Jean et Jacques, Gentilhomme ordinaire de la Chambre du Roy, qui fit ériger la croix de Coust en 1472. Son blason se lit "d'or(ou d'argent) à trois tiercefeuilles de gueules". Il était seigneur de Creuzet et de Buxières-d'Aillac en 1426, ainsi que de Maultrait et du Breuil. Il prit pour épouse Jeanne de Turlin en 1429. Belle-Assez de Thianges, née vers 1453, épouse Charles de Villelume, seigneur de la Roche-Othon. Il porte dès lors le nom et les armes des Thianges. Leur fils Denis de Thianges est seigneur du Creuzet, de Coust et de Saint-Georges-sur-la-Prée.

De son union avec Gabrielle Legroin de La Villebouche naquit Gabriel de Thianges, seigneur du Creuzet, décédé vers 1590. Gabriel épousa Gilberte des Ages, dame de Valigny (décédée vers 1605). Leur fille Gabrielle est prieure de l'Abbaye Notre-Dame de Bellavaux de Charenton, Euchariste (née vers 1572, décédée vers 1686) est elle aussi religieuse à Charenton. Guy, écuyer, seigneur du Creuzet épouse Gabrielle Aymé des Roches, qui lui donne pour fils François de Thianges, qui devient seigneur du Creuzet, et prend Catherine de Thianges, dame de Cortelle et de Coust pour épouse.

Dame Marie Rousset, fille d'un notaire à Saint Amand, est veuve de leur fils Gabriel, écuyer et seigneur du Creuzet vers 1715. Elle épouse alors Léonard de Thianges. 

Au XVIe siècle, les Thianges possèdent un hôtel particulier en la ville de Saint-Amand-Montrond, aujourd'hui situé rue Porte de Bourges. Nombreux furent Chevaliers de l'Ordre de Malte.

Le fief du Creuset et la seigneurie de Coust dépendaient d'Orval.

Sous la Restauration, Le Creuzet devient la propriété de M. Geoffrenet des Beaux Pleins, puis est devenu, suite à un partage de famille, la possession de la famille Corbin de Mangoux. C'est cette famille qui, au XVIIIe siècle, érigea deux autels en l'église Notre Dame de Coust.

Architecture.

Le Château du Creuzet domine la vallée du Chignon, ruisseau prenant sa source au Château de Bonnais.

La construction de la partie la plus ancienne a commencé vers 1350. C'est le donjon rectangulaire de 6,30 m de long sur 5,15 m de large dont les murs extérieurs ont 2,30 m d'épaisseur. Les parties supérieures sont entourées d'un bahut crénelé porté sur des corbeaux à trois ressauts et dont l'intérieur forme un long couloir avec mâchicoulis, le tout étant compris sous le toit. Au XVe ou XVIe siècle, un escalier en spirale est annexé à l'ouest.

Il est fait mention de la Chapelle de la maison du Creuzet en 1772 dans le Pouillé de Bourges (t. 2, fol. 365a), elle était voûtée sur nervures et éclairée par deux meurtrières. Il n'en reste que l'autel.

Une cour entourée de courtines et de fossés défendait l'approche du donjon. Il reste de la structure une tour d'angle, ainsi qu'une ferme. Les ruines d'une tour de guet sont visibles, aux abords du chemin d'accès au lieu dit, une tour de guet aujourd'hui ruinée permettait d'observer les vallées du Chignon et de la Marmande, avec la ville de Saint-Amand-Montrond.

Sources : Wikipédia 

Bonnais


Le Château de Bonnais est un château, situé sur la commune de Coust, dans le département du Cher en France.

Historique.

On parle de Bonnay vers 1435. Puis de Bonay en 1454 et en 1569 dans sa Description du Bourbonnois (p.  130). On trouve l'orthographe actuelle dès 1774. Il est cependant déjà fait référence d'un fief sous le nom de Bonayo en 1274. Au XIXe, Bernard Rey, membre du Conseil est propriétaire du Château.

Les Bonnais.

Premiers propriétaires des lieux, leur trace remonte à 1274 quand Amisius de Bonayo épouse Benvenuta. Renulphus de Boneyo est seigneur en 1283. Arnoul de Bonay, maréchal de Berry, Seigneur de Précy et Quantilly épouse Ysabeau de Sancerre vers 1384. En 1445, Pierre de Bonnay, seigneur de Précy et Bonnay épouse Jeanne de Grassay. En 1550, Gilbert de Bonay épouse Marguerite de Bar. Le dernier connu du nom à être seigneur de Bonnais est Paul, en 1613.

Les d'Aubigny.

Cette ancienne famille, connue dans la chevalerie en 1550, et en possession dans le Bourbonnais des terres de Nereux, Chameron et Gensac s'est notamment alliée aux maisons de Bigny, de Bort, de Bonnay, de Champfeu et d'Estampes. En 1669, Jean d'Aubigny est seigneur de Bonnais et d'Alligny. L'an 1736, Bonnais voit la naissance de Jean-Claude-Gilbert d'Aubigny, qui mourra sur les Pontons de Rochefort pour avoir refusé de se soumettre à la constitution civile du clergé. En 1768, Antoine-François d'Aubigny est chevalier et seigneur de Bonnais.

Architecture.

Le château date pour l'essentiel de la fin du XVe siècle. Il est bâti sur le plan d'un carré, et compte six tours dont quatre tours d'angle, l'une abritant un pigeonnier. Au milieu de la façade vue de l'intérieur de la cour, l'escalier est abrité par une tour de forme octogonale ramenée au carré dans sa partie haute par des encorbellements. L'accès aux étages supérieurs de cette dernière se fait par une tourelle ronde reposant sur des culs-de-lampe en doucine.

On note un portail à cintre attribué au XVIIe siècle à l'Ouest. Le ruisseau du Chignon prend sa source dans les douves de l'édifice, qu'il alimentait, de même que les douves du vieux Castel de Saint-Amand-Montrond.

Une aile du château abrite aujourd'hui un gîte rural.

Sources : Wikipédia 
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