dimanche 20 février 2011

Ainay-le-Vieil


Le Château d'Ainay-le-Vieil est un château, situé sur la commune du même nom, dans le département du Cher en France.

Historique.

Situé au milieu du village, le château d'Ainay-le-Vieil a été construit au XIVe siècle. Un siècle plus tard, après avoir été le fief de Jacques Cœur, il a toujours appartenu à la même famille et est transmis par les femmes. Ce château fait aujourd'hui partie de la route touristique Jacques Cœur.

Le château fait l'objet de plusieurs protections successives au titre des monuments historiques. Il est tout d'abord placé sur la liste des monuments historiques de 1862 avant d'en être retiré en 1888. Les façades et toitures de l'ensemble du château (c’est à dire l'enceinte avec les tours, la poterne d'entrée et la logis d'habitation), ainsi que les douves pour l'extérieur ; l'oratoire et le grand salon situés au premier étage du logis pour l'intérieur font l'objet d'un classement au titre des monuments historiques depuis le 1 février 1968. Le parc et les jardins, ainsi que les murs de clôture font l'objet d'une inscription au titre des monuments historiques depuis le 5 juillet 1993. Enfin, les deux pavillons d'entrée du jardin, la pêcherie et la pièce d'eau voisine, le potager avec le canal qui l'entoure, les chartreuses et le portail d'entrée de la ferme font l'objet d'un classement au titre des monuments historiques depuis le 3 décembre 1998.

Descriptif.

Il possède deux parties, l'une médiévale et l'autre Renaissance. L'époque féodale a offert à ce château ses remparts, ses nombreux systèmes de défense (meurtrières, créneaux,...), son donjon qui a disparu à la Renaissance pour être remplacé par le corps de logis. Dans le « grand salon », une cheminée décorée en l'honneur de Louis XII et de son épouse Anne de Bretagne, des tableaux de maître représentant les ancêtres Colbert de la famille. Joint au salon, l'oratoire a été restauré de manière à restituer les peintures Renaissance mais recouvertes par les couches successives ajoutées au fil des siècles.

Dans le « billard », se trouvent d'autres tableaux représentant les frères Auguste François-Marie de Colbert-Chabanais et Pierre-David de Colbert-Chabanais, généraux de Napoléon et des souvenirs de famille. Dans le « salon vert », d'autres souvenirs de la famille d'Aligny.







Sources et photo 01 : Wikipédia 
Photos 02 à 09 : Châteaux en France 

Bon


Le château Bon est une folie montpelliéraine de la fin du XVIIe siècle, profondément remaniée entre 1858 et 1862. Cet édifice est situé rue de Château Bon, dans le quartier des Cévennes, à Montpellier, département de l’Hérault.

Historique.

En août 1694, Philibert de Bon, premier président à la cour des comptes, aides et finances de Montpellier, commande une résidence de campagne à l'architecte du roi en Languedoc, Augustin-Charles d'Aviler. Selon l'universitaire Robert Ferras, le commanditaire est « la plus prestigieuse personnalité montpelliéraine du temps ».

Philibert de Bon souhaite que sa demeure soit construite sur l'emplacement du « mas de Terrade », domaine agricole qu'il possède à l'ouest de Montpellier.

L'édifice construit entre 1694 et 1700 par d'Aviler, architecte majeur du Languedoc, est, selon certains auteurs, exemplaire de ses apports à l'architecture de la région : par ce château de campagne, d'Aviler introduit à Montpellier « le modèle de la maison de plaisance inspirée par Val, Saint-Cloud ou même Marly ».

Perclus de dettes, Philibert de Bon, devenu entretemps marquis de Saint-Hilaire, se sépare du château qui porte son nom avant sa mort en 1711.

Le monument passe ensuite en différentes mains jusqu'à être acquis au XIXe siècle par un propriétaire qui transforme résolument son apparence entre 1858 et 1862. Le parc est réaménagé et planté d'essences rares par les paysagistes Denis et Eugène Bühler.

Description.

Les travaux du XIXe siècle n'ayant pas touché au gros-œuvre, l'édifice conserve le plan de masse et l'organisation prévus par Augustin-Charles d'Aviler : un corps de bâtiment central entouré de deux courtes ailes. C'est le principe utilisé dans les autres folies montpelliéraines de même époque — le château de Flaugergues et le château de Bionne — quoiqu'ici inversé, les deux ailes se développant sur cour d'entrée et non sur jardin.

L'aspect extérieur est cependant profondément modifié, rendant le dessin de d'Aviler méconnaissable. La toiture languedocienne à longs pans de tuiles creuses a été remplacée par un toit à la Mansard en ardoises, orné d'encadrements de lucarnes Napoléon III. Les deux échauguettes d'angle, d'emploi similaire à celles utilisées au château de Lavagnac, se sont ornées d'un clocheton. Les façades sont parées d'un décor dans le goût Louis XIII.

Ancien centre d'un domaine agricole comme la plupart des folies montpelliéraines, le château a d'autre part été amputé de son environnement d'origine : les communs sont devenus un ensemble d'habitations, et le parc de 5,2 ha racheté par la commune de Montpellier fait désormais partie du domaine public.

La propriété est actuellement sur le marché immobilier montpelliérain (février 2011) au prix de 2 100 000 euros.

Selon les annonces de vente, l'intérieur du bâtiment compterait 17 pièces pour une surface totale de 900 m2 sur un important soubassement de pièces voûtées. Le jardin (1,13 ha) présente entre autres des bassins et une fontaine « de Diane ».

Sources : Wikipédia 

Lantilly


Le Château de Lantilly est une demeure du XIIIe siècle, bâti au finage de Cervon, dans le département de la Nièvre.


Situation.

Situé au Sud-Est de Corbigny, aux limites du Nivernais et du Comté de Château-Chinon, cette forteresse, posée sur la rive droite de l'Anguison, à la place d'une villa gallo-romaine, contrôlait la route antique venant de Corbigny, (la RD 285). Dépend de l'arrondissement de Clamecy, du canton de Corbigny.

Historique.

La première construction en ce lieu est une villa gallo-romaine du nom de : villae Lentuli, nom de son propriétaire, Lentulus, issu de Gentilice Cornelie. A l'origine cette ancienne maison forte, comportait 6 tours, avec une double enceinte de fossés,alimentés par les eaux de la rivière, avec pont-levis, entourant la basse et haute cour, ainsi que le donjon. Ce château fut occupé par les troupes Anglo-Navarraise en 1358 et 1359 Détruit au cours des guerres de religions, et reconstruit au cours des XVIIe siècle et XIXe siècle.

Seigneurie.

Cette seigneurie était avec haute, moyenne et basse justice, elle était mouvante du Comté de Château-Chinon et de la baronnie de Lormes-Challon.

Descriptions du Château.

Ensemble de plan rectangulaire, dont il ne restent que l'aile Nord-Est, avec une grosse tour carrée, à l'équerre, formant un bâtiment en L. Aujourd'hui l'accès se fait par un pont dormant à deux arches, donnant sur une une porte ouverte au centre de la façade Nord-Est, sous une voûte en plein cintre. L'ensemble possède des murs très épais et comprend trois niveaux, avec les combles. Certaines ouvertures furent rajoutées au XVIIe siècle. Il possède d'origine une fenêtre à baies géminées, avec ses arcs en accolade. Il reste des consoles sur le côté Nord-Ouest.

Rez-de-Chaussée

La remarquable porte d'entrée de la façade de l'aile Sud-Est, donnant sur la cour intérieure, est à jambages en bossages en harpe chanfrinés et plate bande à claveaux passant un sur deux. La tour construite sur une butte talus, comprend deux niveaux. Son soubassement est percé de canonnières. Elle est coiffé d'un toit à quatre pentes très raides, prend appui sur des solives, formant encorbellement. Les ouvertures des anciens hourds sont conservées. La première enceinte extérieure comporte une large douve et une tour ronde qui fut aménagée au XXe siècle. En 1810, la cour est rehaussée de quelques centimètres, suite à la destruction de cinq des six tours d'origine pour éviter que l'eau des douves ne l'inondent, décision du propriétaire, Louis Formé de Framicourt.

  * Salon, meublé fin XIXe siècle

Premier étage

  * 5 chambres meublées dans autant de styles différents, représentant cinq époques historiques, Louis XIII, Directoire, Louis-Philippe, Empire et Turquoise

Deuxième étage

  * Combles. De récentes lucarnes donnent de la luminosité à ces lieux couvert d'un toit brisé, qui est recouvert de tuiles.

Seigneurs de Lantilly.

  * Maison de Grimaud

La Maison du Chevalier Grimaud était propriétaire de cette seigneurie au XIIIe siècle. Une Dame Pernelle Grimaud, veuve de Guyot Grimaud, chevalier de Lantilly et de son fils Guy Grimaud, vivaient à Lantilly entre 1320 et 1327. Guy Grimaud, chevalier, seigneur de Lantilly, était le favori du comte de Nevers: Louis II de Dampierre,(1304-1346) comte de Flandre, comte de Rethel, époux de Marie de France. La châtellaine de Lantilly, avait, avec la complicité de l'abbé de Vézelay, Artaud de Flotte, principal conseiller du jeune comte, noué les aiguillettes à Louis II pour le séparer de son épouse. En 1326, l'union n'était pas consommée. On fit un procès, seule Pernelle fut reconnue coupable et brûlée vive comme sorcière. Le comte et sa femme se réconcilièrent et eurent un fils.

   * Maison de Torcy

Armoiries de Jean de Torcy (1504) : "D'or, à une tour de gueules, accostée de deux torches ardentes de même"

La Maison de Torcy, posséda la seigneurie du XIVe siècle au XVIIIe siècle, soit pendant 450 ans. Cette maison, une des plus anciennes du Nivernais était au service au service du roi, des comtes et ducs de Nevers. Un Michel de Torcy y fit des transformations au XIVe siècle

   * Jean de Torcy en 1504, écuyer. Jean, Charles et Claude de Torcy, écuyers étaient seigneurs de Lantilly et de Cervon en partie. François leur frère fut religieux à Corbigny. Claude épousa Françoise de Chaugy, dont il eut plusieurs enfants, (Marie-Bénigme de Torcy, vivait en 1662 et Denise Marie en 1674.
   * Michel de Torcy épouse Bénigme de Damas le 10 février 1645, elle décédera avant avril 1645[5], ayant mis au monde une fille Bénigme de Torcy qui épousera Roger Balathier le 6 décembre 1663.Il semble qu'il se soit remarié par contrat du 18 janvier 1646, avec Marie Pitois,(Marie Pitoys de Quincize, remarié le 11 février 1652 à Edme de Certaines) il est le fils de Claude de Torcy et de Françoise de Chaugy.

Il avait pour co-seigneur, en 1637, Paul Léonard de Remigny, baron de Joux, fils de Charles qui tenait ses droits de Marguerite Savary de Brèves, son épouse. Il laissa de son épouse trois enfants: Louis de Rémigny, marquis de Joux; Jean-Baptiste, comte de Torcy et marie-Françoise mariée à Pierre de Torcy, son cousin, écuyer, seigneur de Lantilly en 1670.

Armoiries de Pierre de Torcy (1670) : "De gueules, à une bande d'argent".

   * Catherine de Torcy, mariée à Louis Le Bascle, baron d'Argenteuil, lui porta aussi une partie de la terre de Lantilly. Louis Antoine de Torcy, mourut au château le 2 mai 1765 et fut inhumé le lendemain dans la chapelle de l'église de Cervon, qui appartenait à sa famille. Ne laissant pas de postérité, Lantilly passa alors à Claude Robert Dugon, son neveu, comte de Boislamy, sieur de de Monche et de Marcellange, et à Antoine François Henri, vicomte de Damas, seigneur de Guipy, qui en firent aveu en 1771.

Propriétaires successifs au XVIIIe siècle.

De 1780 à 1802, la seigneurie et le château passèrent à la Maison de Balathier, d'Ugon, et Certaines. Elie, vicomte d'Hugon, sieur de La Rochette, renouvela ce devoir, au nom de Gabrielle Le Bascle, sa femme dix ans après.

Armoiries de Elie d'Ugon (1781) : "D'argent à trois corbeaux de sable, deux en chef et un en pointe" alias "De sable, à deux gonds de porte d'argent, posés en fasce "

   * Louis Formé de Framicourt, acquit Lantilly, en 1802, de la Maison de Certaines. Madame Elisabeth Formé, son épouse, était la fille de Guillaume Coustou, (l'auteur du tombeau du Dauphin), petite-fille de Nicolas Coustou, et nièce de Nicolas Coustou et petite-nièce de Antoine Coysevox. C'est Louis Formé de Framicourt, qui fit détruire les cinq tours vraisemblablement pour réhausser la cour de plusieurs centimètres afin de ne pas subire les inondations de celle-ci par l'eau des douves. Il laissa de son mariage un fils et deux filles: L'aînée, Léonie, s'unit au baron Auguste Baillyet, qui décéda au château en 1862, âgé de 90 ans. La seconde des filles: Sophie Formé épousa Louis Nicolas de Razout, descendant de la branche illégitime, mais reconnue de César de Bourbon, comte de Busset. Nicolas de Razout, général, trouva la mort à Metz, il se couvrit de gloire dans les campagnes d'Italie, d'Allemagne, d'Espagne et montra beaucoup de sang-froid et de courage dans la déroute de Russie en 1813. Leur nièce Eglantine Formé s'est marié au vicomte Alexis Cadoine de Gabriac ministre plénipotentiaire de France au Mexique sous Napoléon III.

En 1910, le château devient la popriété de Monsieur Albert Ramillon, issu d'une vieille famille nivernaise établie depuis cinq siècles dans la région de Varzy. La propriété est depuis dans la même famille.

Eléments protégés.

Les douves, le boutron et le colombier (cad.G 654,653,651) font l'objet d'une inscription au titre des monuments historiques par arrêté du 6 novembre 1985.

Intérieurement, la salle décorée au XIXe siècle située au rez-de-chaussée, l'escalier, la salle avec le plafond en poutres et torchis située à l'étage, la chambre avec la grande cheminée à l'étage, ainsi que, extérieurement, les façades, les toitures et les dépendances, le jardin et les structures d'eau, en incluant les aménagements hydrauliques (cad.F 43 ; G 640, 642 à 651, 653, 656, à 661, 663, 664, 693, 785, à 788, 790 à 796, 825, 826 ; ZV 11,35) font l'objet d'une inscription au titre des monuments historiques par arrêté du 18 août 2005.

Sources : Wikipédia 
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