jeudi 24 mars 2011

Chambord

Le château de Chambord et la chapelle.
Le château de Chambord est un château français situé dans la commune de Chambord, le département de Loir-et-Cher et la région Centre. Le château, le plus vaste des châteaux de la Loire, est construit au cœur du plus grand parc forestier clos d’Europe (5441 ha). Il fut édifié sur ordre de François Ier entre 1519 et 1547.

Le château fut inscrit au Patrimoine mondial de l'UNESCO dès 1981 et est inclus depuis 2000 dans la zone de classement du Val de Loire entre Sully-sur-Loire et Chalonnes-sur-Loire. Il est également classé Monument historique depuis 1840 et reconnu Établissement public à caractère industriel et commercial depuis 2005.


Situation géographique.

Le château est situé sur une courbe du Cosson, petit affluent du Beuvron, lui même affluent de la Loire, à environ 6 km de la rive gauche de la Loire, et à 14 km à l'est de Blois, sur la commune de Chambord, dans le département de Loir-et-Cher, en France.

Les lignes d'autocars 2 et 18 du réseau de transports en commun des Transports du Loir-et-Cher (TLC) desservent le domaine de Chambord depuis la gare SNCF de Blois.

Architecture.

Vue des toits et des cheminées.
Chambord est sans conteste un des châteaux à la silhouette la plus reconnaissable, et constitue l'un des chefs-d'œuvre architecturaux de la Renaissance : 156 m de façade, 426 pièces, 77 escaliers, 282 cheminées et 800 chapiteaux sculptés.

Le nom de l'architecte nous est inconnu, mais des analyses montrent l'influence de Léonard de Vinci, qui travaillait alors comme architecte de la cour de François Ier, mais qui mourut quelques mois avant le début du chantier en 1519 au Clos Lucé (Amboise), ainsi que celle de Domenico da Cortona.

La construction a débuté en 1519. Le chantier de Chambord fut l'un des plus importants chantiers de la Renaissance. Il fallut environ 220 000 tonnes de pierres. À défaut de pouvoir dévier le cours de la Loire, selon le vœu de François Ier, on se résoudra finalement à détourner le Cosson par un canal qui alimente les douves.

La vie y était rude, d'autant plus que le château a été construit sur des marécages, beaucoup d'ouvriers moururent de la fièvre. Les charpentiers auraient enfoncé des pilots de chêne jusqu'à 12 mètres de profondeur, afin d'établir les fondations du château sur un solide pilotis au-dessus de l'eau. Des fouilles préventives réalisées en février 2007 ont néanmoins révélé que la tour sud-ouest s'appuie sur un enrochement calcaire, elles ont aussi mis au jour une structure circulaire en moellons, vestiges d'une tour du château médiéval qui s'y élevait avant la construction de l'actuel château.

Des chariots arrivent du port de Saint-Dyé pour décharger tous les matériaux et en particulier la pierre de tuffeau utilisée pour la construction, c'est une pierre blanche, tendre et friable. Les tailleurs de pierre, comme les autres ouvriers, n'ont pas de salaire fixe et sont payés « à la tâche » : ce sont des tâcherons. Sur chacune des pierres qu'ils taillent, ils gravent leur marque. Cette signature permet au trésorier d'évaluer leur travail et de les payer ; on la retrouve sur certaines pierres n'ayant pas été graffitiées par la suite lors de l'ouverture du château au public.

Escalier à double révolution.
Le plan du château repose sur un corps central parfaitement carré, appelé le donjon car même s'il n'a jamais eu aucune vocation à la défense, le château de Chambord est construit sur le modèle des châteaux forts du Moyen Âge, avec cependant la particularité humaniste d'une rigoureuse orientation des diagonales de son donjon suivant les axes nord-sud et est-ouest ; ses tours marquant exactement les quatre points cardinaux. À l'intérieur du donjon, on trouve cinq niveaux habitables. Il y a quatre appartements carrés et quatre appartements dans les tours rondes par niveau. Entre les appartements, quatre couloirs, venant des « quatre parties du monde » (découpées par les deux axes nord-sud et est-ouest) mènent à l'escalier à double révolution au centre. Le roi François Ier, dans un second temps, étend le château d'un quadrilatère et abandonnant le canton [le quart] nord, installe ses appartements (plus vastes) dans l'aile nord. Une chapelle est construite dans l'aile occidentale, dont l'entrée ouvre plein est. Elle est achevée par Jean le Humble sous le règne de François Ier. Cette position de la chapelle est rare pour l'époque : car si le roi avait voulu se placer en direction de Jérusalem, pour montrer qu'il est le détenteur du pouvoir spirituel dans son royaume, il se serait installé dans la partie est. Or c'est là qu'il a logé Charles-Quint en décembre 1539.

On dit que François Ier et son ami Jean le Humble voulaient également détourner la Loire et la faire passer devant le château, mais le projet a été abandonné.

L'escalier à double révolution [ou double vis] placé au centre de l'édifice est attribué au polymathe italien Léonard de Vinci. Comme son nom l'indique, il comporte deux volées d'escaliers suivant un schéma de double hélice. Il permet d'accéder à la grande terrasse, elle aussi inspirée par Léonard, et qui offre une vue sur les cheminées en faisant le tour du donjon. Cet escalier est surmonté d'une tour-lanterne bien reconnaissable de l'extérieur.

Le deuxième étage est également remarquable par ses voûtes à caissons représentant les symboles royaux (monogramme F couronné et salamandre), accompagnés d'une cordelette nouée, emblème de sa mère, Louise de Savoie. Certains monogrammes de l'escalier à hauteur des terrasses sont tracés à l'envers de manière à ce que Dieu du haut du ciel voie la puissance du Roi !

Arrivé sur la terrasse, le visiteur peut remarquer que l'escalier est surmonté d'une tour-lanterne, elle s'élève à 32 mètres et surmonte toutes les cheminées de Chambord. Son sommet est coiffé d'une fleur de lys (symbole de la monarchie française).

Histoire.

La salamandre, emblème de François Ier, représentée
sur les caissons du second étage du donjon.
Le vaste domaine boisé de Chambord fut acheté en 1392 aux comtes de Blois par la famille d'Orléans. Lorsque le duc d'Orléans devient roi de France en 1498 sous le nom de Louis XII, le domaine de Chambord devient propriété de la Couronne.

En 1516, François Ier revient d'Italie avec Léonard de Vinci et le désir de réaliser un grand édifice dans le style de la Renaissance italienne. En 1519, le site de Chambord est choisi pour ouvrir le chantier d'une résidence de chasse sur l'emplacement d'un ancien château fort. À partir de 1526, 1 800 ouvriers travaillent à la construction du château. Elle s'achève après de multiples agrandissements en 1547, à la mort du roi, par l'aile des appartements royaux. François Ier a finalement passé très peu de temps à Chambord, pour quelques parties de chasse et pour démontrer sa puissance à son rival, Charles Quint.

Les rois de France délaissent le château après la mort de François Ier, et il se dégrade peu à peu.

En 1639, Louis XIII le donne à son frère Gaston d'Orléans. Louis XIV fait à nouveau entreprendre des transformations en 1684, pour faire couvrir la chapelle, et relier les quatre appartements du vestibule nord du premier étage en enfilade pour en faire son logis, architecture intérieure dont on retrouvera la structure au château de Versailles. Molière y a donné sa première représentation du Bourgeois gentilhomme le 14 octobre 1670.

De 1725 à 1733, le château a été occupé par le beau-père de Louis XV : Stanislas Leszczyński, roi détrôné de Pologne puis duc de Lorraine et de Bar. Il y a pour maître de musique le compositeur Louis Homet (1691-1767), alors en place à Orléans. Un Divertissement [en musique] pour la reine de Pologne, daté de 1730, est actuellement perdu.

De 1745 à 1750, le château sert de caserne au régiment de Maurice de Saxe.

Chambre d'apparat Louis XIV.
En 1792, le gouvernement révolutionnaire fait vendre le mobilier. Napoléon Bonaparte donne le château au maréchal Berthier, prince de Neuchâtel et Wagram. En 1821, le domaine est racheté à sa veuve, Elisabeth de Bavière, grâce à une souscription nationale, qui l'offre au jeune Henri d'Artois, duc de Bordeaux, né l'année précédente, sept mois après l'assassinat de son père, le duc de Berry et, pour cette raison, baptisé "l'enfant du miracle". Installé tout près, en Touraine, Paul-Louis Courier, dans son retentissant pamphlet, Simple discours de Paul-Louis vigneron de la Chavonnière aux membres du Conseil de la commune de Véretz, protestera notamment contre cette souscription . Cette virulente protestation l'enverra purger deux mois de prison à Sainte-Pélagie.

Après la révolution de 1830, le prince et chef de la branche aînée des Bourbons prendra, en exil, le titre de courtoisie de « comte de Chambord ». Avant cela, Charles X l'aura occupé brièvement et le fait restaurer sommairement. Pendant la guerre franco-allemande de 1870 il sert comme hôpital de campagne. Le comte de Chambord y résidera très brièvement en 1871, et lancera depuis Chambord un manifeste aux Français, appelant à la restauration de la monarchie et du drapeau blanc. Après 1883, le château appartient à l'ancienne famille régnante du duché de Parme, le duc Robert de Parme l'ayant hérité de son oncle maternel, le comte de Chambord.

Le domaine, racheté onze millions de francs-or au duc de Parme, le prince Élie de Bourbon, est la propriété de l'État depuis 1932 qui le gère par le truchement de l'Association des amis de Chambord.

Pendant la Seconde Guerre mondiale, le château abrita certaines œuvres du musée du Louvre.

En 1945, un incendie détruit une partie de la toiture du donjon sud-est. En 1947 commence une grande remise à niveau de ce qui est devenu une attraction touristique majeure avec notamment des spectacles Son et lumières dont le premier eut lieu le 30 mai 1952.

Site naturel.

Le château dans son site naturel.
Le domaine national de Chambord couvre 5 441 ha, dont 1 000 ha sont publics, est ceinturé d’un mur de 33 km, ce qui en fait le plus grand parc forestier clos d’Europe. Le cerf et le sanglier en sont les espèces emblématiques mais l'on y trouve également plus de 100 espèces d'oiseaux.
Des observatoires situés le long de la route principale permettent d'observer la faune. Le site comprend plusieurs étangs : la Faisanderie, le Périou, la Thibaudière et les Bonshommes. Le Parc du château et les Rives du Cosson en sont des éléments patrimoniaux.

Politique.

Helmut Kohl et François Mitterrand se sont entretenus le 28 mars 1987 au château de Chambord, dans le cadre d'une discussion visant à harmoniser la position européenne en matière d'armement.

Le prince Charles et Lady Diana ont visité le château le 9 novembre 1988 dans le cadre d'une visite officielle en France.

Divers.

Au deuxième étage du château se situe le Musée de la chasse et de la nature depuis 1971.

Le village de Chambord comporte quelques maisons à vocation touristique et est également la propriété de l'État dans son intégralité.

Depuis 1970, sous la présidence de Georges Pompidou, l'État nomme un haut-fonctionnaire au poste de commissaire à l'aménagement de Chambord.

En 2007, 17 300 SUF se sont rassemblés dans le parc du château durant trois jours, afin d'y fêter les 100 ans de la création du scoutisme par Lord Baden Powell.

Le château de Chambord a servi de décor au tournage du film Peau d'Âne de Jacques Demy en 1970.

Plusieurs marques ont choisi le nom de Chambord pour nommer un de leurs produits.

Le peintre et sculpteur espagnol Manolo Valdés a exposé ses sculptures représentant des têtes chapeautées à l'entrée du château d'avril à septembre 2010.


Sources et photos : Wikipédia 

mardi 22 mars 2011

Serrières


Le château de Serrières (ou château de la Poype de Serrières) est situé sur la commune de Trept dans le département de l'Isère, en France.

Le château date de la fin du XIIIe siècle ou du début du XIVe siècle. Il a ensuite été régulièrement modifié et agrandi jusqu'au XVIIe siècle.

Château, avec l'ancienne forge, le colombier et les murs de soutènement des terrasses fait l'objet d'une inscription au titre des monuments historiques depuis le 18 mai 1992.

C'est actuellement la propriété d'une fondation lyonnaise, qui le loue pour des séminaires, mariages, etc...

Sources et photos : Wikipédia 

Grand Mercoras


Le « château du Grand Mécoras », centre de la seigneurie de Mécoras, est une maison forte du XIVe siècle, situé sur la commune de Ruffieux, dans le département de Savoie.

Histoire.

La maison forte, avec le Petit Mécoras et le château de Lapeyrouse, dépendait du château de Chautagne.

A l'origine elle est la possession de la famille de Montfalcon. Par mariage elle passe à Jean-Claude de Clermont-Mont-Saint-Jean. Confisqué à la Révolution française, elle est vendu comme bien national, l'an III à Claude Girod, époux de Fanny Montfalcon de Carouge.

L'élévation et la toiture de cette maison forte, sous le titre de château, font l'objet d'une inscription au titre des monuments historiques depuis le 6 novembre 1969.

Description.

La maison forte du Grand Mécoras se présente sous la forme d'un corps de logis quadrangulaire.

Une tourelle polygonale engagée au centre de la façade abrite un escalier à vis.

Sur les tabelles du cadastre sarde est décrit l'environnement de cette maison forte : la cour, la grange, l'écurie, le jardin mais aussi le verger, la vigne et la chapelle. (Wikipédia

La Cosse


Le château de la Cosse est un château situé à Veyrac, dans le départementement de la Haute-Vienne. 

Historique.

L'édifice date du XVIIIe siècle. Il fut bâti autour de 1763. Il est communément admis que son concepteur fut l'architecte Joseph Brousseau, bien qu'aucun document d'époque ne puisse confirmer cette hypothèse.

Son créateur et premier propriétaire était Joseph Morel (écuyer, seigneur de Montandeix, capitaine au régiment de Clermont prince infanterie) qui y mourut en 1781.

De style classique, le château de la Cosse unit à la fois la monumentalité classique et la simplicité rurale. Il prend place au cœur d'un joli parc paysager agricole, dessiné en 1857 par le Comte de Choulot, paysagiste.

Il aurait d'abord été couvert de tuiles courbes (tuiles canal) et n'aurait reçu son actuelle couverture d'ardoise que vers 1870.

Le château (façades et toitures) est classé au titre des monuments historiques par arrêté du 7 juillet 1977. Une partie de l'intérieur (escalier principal, salon, salle à manger), ainsi que les façades et toitures des communs, sont inscrit au titre des monuments historiques à la même date. (Wikipédia

Feissons


Le château de Feissons est une maison forte du XIIIe siècle, situé sur la commune de Feissons-sur-Isère, dans le département de Savoie.

Histoire.

Un premier château, possession des seigneurs de Briançon est cité en 1082, date à laquelle il aurait été détruit par Humbert II de Savoie.

En 1250, Pierre d'Aigueblanche en reçoit l'investiture. En 1330, il est donné en fief à Pierre, et en 1357 à Amédée de Conflens. Entre 1358 et 1359, il est confirmé dans sa judiriction, alors que les dépendances sont données à Rodolphe. En 1379, il est entre les mains des frères Antoine et Amédée Benet et de leurs épouses. La maison forte est en 1427 et 1447 inféodée à Marie de Villette. En 1451, Bertrand de Duyn est investi de la « motte et château de Fesson ». En 1505, Jean de Duyn est autorisé à y dresser des fourches patibulaires. En 1680, la seigneurie de Feissons est érigé en comté au profit de Charles-Victor-Joseph de Saint-Thomas et en 1700 elle est inféodée et inaliénée au profit de la population de Feissons.

Description.

Il subsiste aujourd'hui ; un grand logis rectangulaire de 1536 flanqué à chacun de ces angles par des tourelles, et a proximité le donjon du XIIIe siècle. Il à une hauteur de 26 m et 5 niveaux planchéiés en retrait, le mur ayant une épaisseur de 2,80 m à la base. La porte se trouvait à 8 m de hauteur et l'étage sommital est une plateforme avec parapet crénelé. (Wikipédia

Montgobert


Le château de Montgobert est un château situé sur le territoire de la commune homonyme dans le département de l'Aisne.

Il fait l'objet d'un classement au titre des monuments historiques depuis 1978.


Il fut construit à la fin du XVIIIe siècle. Le parc du château a été dessiné au début du XIXe siècle et repris par Achille Duchêne. En 1798, Victoire-Emmanuel Leclerc devint propriétaire de cette demeure. Général des armées, il épousa la jeune Pauline Bonaparte, sœur de l’Empereur Napoléon Ier. Au cours des années, il devint le bras droit de ce dernier, mais mourut dans la fleur de l’âge au cours d’une expédition à Saint-Domingue. Veuve, Pauline se remaria au prince italien Camille Borghèse et délaissa peu à peu Montgobert.

Le domaine passa quelques années plus tard aux mains des frères et sœurs de son premier mari. Louis Nicolas Davout, époux de Louise Leclerc, fut l’unique propriétaire de Montgobert dès 1821. Tout comme son beau-frère décédé, c’était un grand officier de l’Empire. Maréchal élevé au rang de pair de France, une légende racontait qu’il n’avait jamais été battu... Durant les décennies suivantes, d’autres personnages de grandes familles de la noblesse d’Empire vécurent à Montgobert. Raoul-Napoléon Suchet, duc d’Albufera ou encore Anna Masséna laissèrent ici leurs empreintes. Il appartient de nos jours au duc d'Albufera et abrite un musée du bois et de l'outil. Il est depuis peu ouvert aux réceptions privées de mai à octobre. (Wikipédia


Photos : Château de Montgobert 

Caunelles

Le château de Caunelles est un domaine du XVIe siècle remanié au XVIIIe siècle, dont la plupart des éléments — édifices, jardins et parc — sont inscrits aux monuments historiques. Centre d'une exploitation viticole, il se situe à Juvignac, dans l'Hérault.

Historique.

Le château de Caunelles, ses terrasses sur la rivière Mosson et ses terres sont attestés comme bien noble à la Renaissance. Jean d'Hucher, médecin ordinaire du roi Henri III, confirmé dans cette fonction par Henri IV qui lui attribue le titre d'écuyer, fait l'acquisition du domaine et de la seigneurie en 1595. Ses descendants les conservent jusqu'en 1790.

Le château connaît des remaniements au XVIIIe siècle. L'édifice Renaissance est profondément modifié pour laisser place à une maison de plaisance, selon la mode des « folies » montpelliéraines de l'époque : toit de tuiles creuses à faible pente, symétrie des ouvertures, moulurations, masques en agrafes de fenêtres. Il conserve cependant des éléments de sa première époque, en particulier quelques fenêtres à meneaux.

Au siècle suivant, le jardin et le parc, totalisant près de 9 ha, sont entièrement redessinés par Jean-Marie Amelin en 1823, achevés et clos en 1828. Il comprennent une garrigue arborée, un large cordon humide en bord de rivière et une grande pinède.

Le domaine est aujourd'hui le centre d'une importante exploitation viticole en AOC Languedoc « Saint-Georges-d'Orques ».

Protection.

L'ensemble du domaine comprenant le château, ses jardins et le parc à l'intérieur du mur d'enceinte, y compris ce mur et ses portails, avec le bâti correspondant — chapelle, orangerie, vestiges de la serre, noria et édicules — la maison du jardinier avec la tour-pigeonnier et le potager en totalité, y compris le sol des parcelles correspondantes ainsi que la parcelle du plantier au-dessus du parc, fait l'objet d'une inscription au titre des monuments historiques depuis le 20 avril 2006. (Wikipédia

Armainvilliers


Le château d'Armainvilliers est un fief très ancien, dont on trouve mention au XIIe siècle. Il s'étend aujourd'hui sur les communes de Tournan-en-Brie et de Gretz-Armainvilliers en Seine-et-Marne. 

Historique.

Un château y est mentionné dès le XIVe siècle, qui donne refuge à François Ier en 1544 après la prise de Château-Thierry par Charles-Quint. À partir de cette époque, il devient la résidence des seigneurs de Tournan. Au XVIIe siècle, il appartient aux Beringhen, puis au comte d'Eu et au duc de Penthiève, mais il est en partie détruit pendant la Révolution. Les La Rochefoucault-Doudeauville le restaurent sous le second Empire, y font remonter les boiseries du château de Bercy et aménager le parc. Acquis en 1877 par Edmond de Rothschild, le château est complètement rasé et remplacé par une résidence moderne, complétée par de luxueux pavillons de gardes, des fermes en style normand, de vastes communs, une grande orangerie, sur le modèle anglais. Pendant la Première Guerre mondiale, une infirmerie y est aménagée et, pendant la Seconde Guerre mondiale, il est occupé par des troupes allemandes. Il appartient aujourd'hui au roi du Maroc. (Wikipédia

Bois-Boudran


Le château de Bois-Boudran est un château français situé près de Fontenailles en Seine-et-Marne.

Historique.

Une partie du château actuel est construite au XVIIe siècle. C'est le corps de logis de style classique donnant sur le côté nord. Le domaine est acquis au début du XIXe siècle par le comte Jean-Henri-Louis Greffulhe pour en faire un domaine de chasse. Il passe ensuite par héritage au comte Louis Greffulhe, puis à son neveu le comte Henry Greffulhe qui agrandit encore le domaine, qui mesure 3 000 hectares, et fait allonger le château de deux ailes. Celui-ci, fort simple, est en forme de L de style premier empire, du côté sud.

Le comte, qui était député, et la comtesse Greffulhe, célèbre hôtesse de la fin du XIXe siècle et du début du XXe siècle, y invitèrent l'élite mondaine, intellectuelle et politique de leur époque. Des présidents de la république et des monarques participèrent à leurs fameuses chasses qui avaient lieu de septembre à janvier. On y lâchait certaines années trente mille faisans.

Le château fait partie aujourd'hui du golf de Fontenailles. Des chasses sont encore organisées dans une partie importante de l'ancien domaine (plaines, bois et marais). (Wikipédia

mardi 15 mars 2011

Balleure


Le Château de Balleure est situé sur la commune d'Étrigny en Saône-et-Loire.

Description.

Château de plan rectangulaire cantonné de tours circulaires et comprenant à l'est un corps de logis de plan rectangulaire, au nord une tour-porche, une grosse tour carrée et une seconde tour carrée de moindre dimension et, à l'ouest, un haut corps de logis flanqué d'une tourelle d'escalier.

Le château, propriété privée, ne se visite pas. Il est inscrit à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques depuis décembre 1941.

Historique.

    * Milieu du XIIIe siècle : la terre appartient à la famille de Sauvement.
    * 1340 : Henri de Sauvement obtient du duc de Bourgogne l'autorisation de clore de murs et fossés sa maison.
    * XIVe siècle : le château passe aux Rabutin d'Epiry
    * Début du XVe siècle : le château change de famille pour passer à la maison de Saint-Julien.
    * 1519 : naissance au château de Pierre de Saint-Julien de Balleure, historien.
    * 1613 : il échoit à Charles de Naturel et reste dans sa famille jusqu'à la Révolution française.
    * 1767 : François-Emmanuel de Naturel entreprend une restauration partielle.
    * XIXe siècle : partage entre plusieurs propriétaires.

Sources et photos : Wikipédia 

Audour


Le Château d’Audour se situe sur la commune de Dompierre-les-Ormes, dans le département de la Saône-et-Loire.

Deux constructions précédèrent le château actuel. La première fut construite par un seigneur nommé Riz au XIIe siècle. La deuxième fut élevée au XVe siècle certainement par Guy de Fautrières. Le château actuel, bati au XVIIe  par la famille de Damas sous la direction de l’architecte italien Carista, comprend une façade de 42m de longueur, 12m 50 de largeur, trois étages et 180 portes et fenêtres. Jean de Damas épousa en 1705 Claude Berthelot de Rambuteau, ils eurent un fils, Claude Mathieu de Damas d’Audour, mousquetaire du Roi, puis général. Une de ses filles épousa en 1769 le comte Charles François de Dortan. Roselyne, née de cette union, épousa le Comte de Forbin la Barben, directeur des musées de France.

Marcellus, son gendre,  réussit à se procurer la Vénus de Milo  que son chef offrit  à Louis XVIII. Lamartine, ami de Marcellus,  fréquenta le château d’Audour. Un neveu  de Marcellus hérita d’Audour  et sa petite fille épousa un de Vilmorin,  de la famille des graines Vilmorin. C’est cette union qui permit la création en 1903 de l’arboretum de Pézanin, propriété de l’état et géré par l’ONF. Leurs descendants possédèrent Audour (le Château et de nombreuses fermes) pendant deux siècles.
  
Château d’Audour 71520 Dompierre les Ormes, propriété privée, visite des extérieurs ! (Châteaux en France

Arvolot


Le château de l'Arvolot est situé sur la commune de Boyer en Saône-et-Loire, sur une terrasse dominant la Saône.

Description.

    * Le château consiste en un édifice de plan en L formé d'un corps principal et d'une aile en retour d'équerre face à laquelle se trouve une construction rectangulaire. Des bandeaux règnent avec le sol des étages, un entablement couronne les façades et dissimule des toits très plats.

    * Face à l'aile de 1810, se trouve une construction rectangulaire dont les murs sont légèrement talutés à leur base. Elle est percée d'une porte en plein cintre à encadrement en bossage rustique que surmontent, au-dessus d'armoiries ecclésiastiques martelées, les consoles à ressaut d'une bretèche.

Le château,propriété privée appartenant à la famille de La Forest Divonne, ne se visite pas.

Historique.

    * À l'origine : fief du chapitre Saint-Vincent de Chalon.
    * fin du XVIe siècle : il est aliéné à la famille de Grenelle de Pymont.
    * 1666 : il passe par mariage à Jean-Baptiste Larme.
    * 1719 : il échoit à Antoine Chapuys, de Tournus.
    * 1810 : transformations.
    * 1842 : le baron Ducret de Lange fait bâtir un logis en retour d'équerre de l'habitation de l'époque.
    * 1869 : construction d'une chapelle dont une ancienne tour ronde devient le clocher.
    * 1900 : Il devient propriété de la famille de La Forest Divonne.

Sources et photos : Wikipédia 

Arcy


Le château d'Arcy est situé sur la commune de Vindecy dans le département de la Saône-et-Loire en France.

Description.

L'ancien château consistait en un quadrilatère cantonné de tours circulaires en grès gris auxquelles s'adossait à l'ouest un corps de logis de plan rectangulaire allongé et au nord une galerie aujourd'hui disparue ; une tour d'escalier est adossée à la façade du corps de logis. De l'ancienne basse-cour, il reste deux petits bâtiments flanqués au sud et au nord de deux tours rondes. Les fossés ont été comblés sous la révolution.

Le château, propriété privée, ne se visite pas. Ce château (le corps de logis, l'aile en retour, la tour, le portail d'entrée et les deux bâtiments qui l'encadrent) fait l'objet d'une inscription au titre des monuments historiques depuis 1983.

Historique.

    * Avant le XIIIe siècle : le domaine fait partie de la baronnie de Semur-en-Brionnais.
    * Début du XIIIe siècle : il est détaché de la baronnie pour une branche cadette de la famille de Semur.
    * 1434 : à la mort de Lancelot de Semur, il passe à sa nièce Béatrice de la Bussière, mariée à Antoine Le Viste.
    * De 1457 à 1501 : Jean Le Viste, propriétaire, fait d'importants travaux.
    * De 1501 à 1547 : Claude Le Viste, héritière de Jean et épouse de Geoffroy de Balzac, poursuit les travaux.
    * 1547 : Jeanne le Viste, cousine de Claude et épouse de Jean Robertet, doit faire face aux pillages des Huguenots puis à ceux causés par les troupes de la Ligue et des armées royales.
    * 1591 : un incendie ravage le château.
    * Vers 1616 : Marie Robertet et André de Guillard en héritent.
    * XVIIe siècle : réparations par Marie Raguier, veuve de Louis Ier de Guillard ; construction de l'aile Nord par Paul de Guillard, petit-fils de Louis Ier.
    * 1682 : il est adjugé à Antoine de Valadoux, beau-frère de Paul, dont la famille agrandit le domaine et fait ériger la terre en marquisat.
    * 1719 : il est vendu à Pierre Larcher, président à la Chambre des comptes de Paris.
    * XVIIIe siècle : le fils de Pierre, Michel Larcher, réalise de grands travaux.
    * 1852 : Georges Thomé de Saint-Cyr, second mari de la dernière des Larcher, vide le château de son mobilier.
    * De 1857 à 1910 : le château appartient aux Fontenilles de Juigné.
    * 1910 : il est vendu à un marchand de biens.
    * 1912 : le château est acquis par Jacques Meniaud.
    * 1923 : le château est acquis par Henri Rollin.

Sources : Wikipédia 

Flaxlanden


Le château de Flaxlanden se situe sur la commune de Durmenach, dans le département du Haut-Rhin.

L'ancien château des Flaxlanden, situé près de l'église, se présente comme un simple manoir, il est cité depuis 1580,   il a sans doute été remanié en 1624, date gravée sur une des portes du sous-sol, et a été restauré à nouveau en 1694,  après un incendie, pour Christophe Hannibal de Flaxlanden  et son épouse  Marie Anastasie de Reinach  conformément à l'inscription commémorative  en allemand  et latin figurant  sous leurs armoiries  au-dessus de la porte d'entrée : Christoph Hanibal von Flaxland  und Maria Anastas von Flasland Gerohrne von Reinach Unis  in cineres annis me flamma sed unis me dedit in patrios unus una lares amen 1694. Cette date figure aussi sur le cintre de la porte,  le château fut vendu comme bien national, servit de ferme  et racheté par la commune après la 2ème guerre mondiale. Un poêle en faïence blanche avec décors bleus,  de la 2ème moitié du XVIIIe a été déplacé à Hégenheim dans le château des Reinach, propriété privée. (Châteaux en France

Burgelin


Le château de Burgelin se situe sur la commune de Walbach, dans le département du Haut-Rhin.

Château cité en 1336, appelé Burgelin, petit château. Il appartient à la famille des Guirsberg & passe ensuite aux Ribeaupierre. Le bâtiment actuel semble dater du XVIe siècle (tourelle d'escalier, fenêtres à meneaux aux linteaux sculptés de coquilles) mais le gros-oeuvre est peut-être plus ancien (chaînes à bossages sur le petit corps de bâtiment accolé au château côté sud). Le fronton au-dessus de la porte d'entrée est orné de deux écus armoriés : le premier a deux écussons  et une étoile,  la seconde a été bouchée et n'est plus lisible. En 1763 le château est délabré  et remis en état par les Deux-Ponts, la porte charretière en plein cintre est datée 1771 (la poutre au revers est datée 1743), charpente du XVIIIe siècle. En 1789 il est vendu et reste inhabité jusqu'en 1800, il est alors acheté par les Martin, puis par les Blaise en 1898, propriété privée. (Châteaux en France

vendredi 11 mars 2011

Gizeux


Le château de Gizeux se situe dur la commune de Gizeux, dans le département de l'Indre et Loire, à une quinzaine de kilomètres au nord de Bourgueil et à 25 kilomètres de Saumur. Il est intégré dans le parc naturel régional de Loire-Anjou-Touraine, région verdoyante et boisée. Le domaine est à mi-distance d'Angers et de Tours.


Le château faisait partie de l'ancienne province d'Anjou et se situe aujourd'hui dans la Touraine angevine. Il a été construit à l'emplacement d'un ancien château fort du XIVe siècle.

Le château de Gizeux est un édifice important, datant du Moyen Âge et remanié au cours des siècles, notamment à la Renaissance et à l'époque du siècle des Lumières.

Le château de Gizeux est situé sur la commune de Gizeux, aux confins de l'ancienne province d'Anjou, et fait partie des châteaux de la Loire.

Le château s'élève au sein du Parc naturel régional Loire-Anjou-Touraine, à la confluence de deux départements : l'Indre-et-Loire et le Maine-et-Loire. Ses façades se déploient sur 250 mètres de long, faisant de lui le plus long château de la Touraine angevine.

Histoire.

La seigneurie de Gizeux a appartenu à la famille du poète Joachim du Bellay de 1315 à 1660.

Le château devint ensuite propriété de plusieurs marquis de Gizeux de la famille de Contades.

En 1789, lors de la Révolution française, le marquis, Louis Gabriel de Contades (1759-1825), opposant aux révolutionnaires, doit fuir le sol de France et trouve refuge à Saint Domingue. Il ne reviendra à Gizeux qu'en 1801.

Le château de Gizeux était dépendait de la sénéchaussée de Saumur et de l'ancienne province d'Anjou.

En 1790, cette partie de l'Anjou s'étirant de Bourgueil au sud jusqu'à Château-la-Vallière au nord et englobant Gizeux fut rattachée au département de l'Indre-et-Loire.

Caractéristiques.

Les bâtiments conservent des parties édifiées à des périodes différentes. Ainsi le style médiéval côtoie celui de l'architecture Renaissance.

Le château possède deux grandes galeries de peintures qui en font son originalité : la Galerie François Ier décorée par des peintres italiens au début du XVIIe siècle et la Grande Galerie des Châteaux décorée par une école de peinture à la fin du XVIIe siècle, elle comprend des panneaux représentant des châteaux royaux et des scènes champêtres sur plus de 400 m2.

Le parc fut réalisé en 1829.

Près du château, s'élève l'église qui renferme les splendides tombeaux des Du Bellay. De rarissimes orants du XVIIe siècle furent réalisés en marbre blanc par Ghislain dit de Cambrai, directeur de l'Académie royale de sculpture de Paris.

Le château fait l'objet d'un classement au titre des monuments historiques depuis le 24 mai 1945. (Wikipédia

Le château de Gizeux se situe à une quinzaine de kilomètres au nord de Bourgueil (département de l'Indre-et-Loire)  dans une région verdoyante et boisée faisant partie de l'ancienne province d'Anjou. Il a été construit à l'emplacement d'un ancien château fort du  XIVe siècle. La seigneurie de Gizeux a appartenu à la famille du poète Joachim du Bellay de 1315 à 1660. Le château devint ensuite propriété de plusieurs marquis de Gizeux de la famille de Contades.

 En 1790, cette partie de l'Anjou s'étirant de Bourgueil au sud jusqu'à Château la Vallière au nord et englobant Gizeux fut rattachée au département de l'Indre et Loire. En 1817, Gizeux a annexé la commune de St Philibert de la Pelouse.

Deux femmes furent à l'origine de la décoration intérieure du Château de Gizeux : Marie, Princesse d'Yvetot, qui durant la première moitié du XVIIe siècle, fit décorer par des peintres italiens certaines pièces de Gizeux puis Anne de Frezeau,  comtesse de la Roche Milay fit,  quant à elle,  peindre les châteaux appartenant à la couronne de France sur les murs de l'actuelle  Grande Galerie des Châteaux, soit environ 400 m²  de peintures murales, véritable témoignage des ateliers. Outre son incroyable richesse intérieure, le Château possède de superbes communs dont de magnifiques écuries, aujourd'hui encore, habitées par une quarantaine de chevaux & de poneys. Enfin, les Compagnies de Théatre, les expositions, les concerts, trouvent au Château un décor digne de leurs plus grands rêves ! 

Dans la continuité  des 230 années de présence de la famille,  nous avons repris la propriété  en 2003 et démarré nos chambres d'hôtes en 2006. Les tables d'hôtes sont situées dans un des salons privés de la famille et vous serez servis à une table individuelle pour un dîner aux chandelles. Ne cherchez pas le groom, l'espace accueil, l'ascenseur, le restaurant... Ici, c'est nous qui vous recevons sans protocole.


Château de Gizeux 37340 Gizeux, ouvert du 1er au 30 avril  tous les après midi de 14h à 17h, du 1er mai au 30 septembre, du lundi au samedi de 10h à 18h, le dimanche de 14h à 18h & du 1er octobre au 26 octobre, tous les après-midi de 14h à 17h.

Sources et photos : Châteaux en France 

Jallanges


Le Château de Jallanges se situe sur la commune de Vernou-sur-Brenne, dans le département de l'Indre et Loire.

En 1213, s'élevait déjà une forteresse et le Seigneur du lieu en était René du Perray, un des cinquante Chevaliers Bannerets  distingués par le roi Philippe Auguste qui désigne les Chevaliers Bannerets  de ses diverses provinces. Parmi ceux de la Touraine, René du Perray, qui porta sa bannière à la bataille de Bouvines 1214. L'acte le plus ancien figurant dans les archives de Jallanges porte la mention suivante, 1323 contrat d'acquêt fait par Guillaume Dampuy, de Mahoust des Champs, femme de Guillaume de Champigny.

Au XVe siècle, le fief est signalé  "fief mouvant relevant du fief d'Amboise". Construit sous l'influence du Roi Louis XI, il fut un des premiers Châteaux d'impression Renaissance, à utiliser en mélange, la brique rouge et la pierre blanche de tuffeau. En 1520 Philbert Babou, neveu de Nicolas Gaudin devint le propriétaire du château de Jallanges, ce dernier était chevalier comte de Sagonne, seigneur de Jallanges, de la Bourdaisière, Argentier du Roi, Trésorier de France et Maire de Tours. Un échange a lieu  entre Philbert Babou  et Messire François de Blanchefort, en 1522, qui devint propriétaire de jallanges et de la Grand' Maison de Vernou. En 1789  à la révolution, le château de Jallanges  fût vendu comme bien national le 9 Floréal An VI sur Claude Pierre de la Falluere, émigré avec sa femme et une de ses filles, Amélie Constance. Le nouvel acheteur ne fut autre qu'Antoine Marc Lefeuvre de la Falluere, et sa femme Agathe de la Boninière de Beaumont. Ils durent revendre leur acquisition presque aussitôt le 13 Vendôse an VII, faute d'avoir pu la payer. Au XIXe siècle Jallanges appartient à diverses familles. Jean Victor Meignan, Maire de Vernou  de 1865 à 1878, n'aura de cesse de restaurer et de mettre en valeur cette Demeure Historique. Il réhabilitera ainsi la chapelle datant du XVIIe siècle,  en y restaurant le plafond et l'autel, il dépensera sans compter des sommes exorbitantes afin de restructurer les meneaux disparus de la façade de la cour d'honneur. Malheureusement pour la propriété, il  fut contraint de la vendre, mais aux conditions expresses pour son successeur, d'entretenir le château de Jallanges. 

Il le vend en 1919 à André Maggiar, directeur des allumettes "Seita", trésorier de la Banque Franco Indochinoise (qui fit faillite en 1958). Maggiar le conserve pendant près d'un demi-siècle, pour le revendre contraint et forcé en 1966, avec le mobilier et en totalité, à la société Ciale Industrielle et Agricole de Beaumarchais. Cette société immobilière spéculatrice le revend quatre mois plus tard, après avoir bradé le mobilier, disséminé, parcellé les terrains, coupé les plus anciennes essences d'arbres, vendues comme simple bois de chauffage...

En 1984 la famille Ferry Balin propriétaire actuel, ouvre pour la première fois dans l’histoire du château de Jallanges, les grilles du château à la visite, dès Juillet 1985, alors que les importants travaux de réfections de toiture, le défrichage du parc et des jardins ne sont pas encore entamés. Sous l'influence d'amis du Patrimoine, Stéphane Ferry Balin créa en 1992 l'Association des Amis de Jallanges, l'Association loi 1901 avait pour but d'organiser des manifestations culturelles et populaires, en vue  de la réhabilitation  des vestiges classés : les grilles classées d'entrée de la cour d'honneur et du jardin (qui appartenaient au Château de Chanteloup et vendue à Jallanges en 1823). La chapelle XVIIe siècle classée Monument Historique en 1946  ainsi que le parc et les jardins Renaissance française classés. En 1999, Il décide de la   restauration de l’aile Nord du Château. Ces travaux auront duré prés de 8 mois, offrant ainsi un nouvel attrait à cette demeure, mais aussi un nouveau volume de 450 m² de réception, pour recevoir des Concerts, Congrès, Séminaires, puisque Jallanges propose une nouvelle capacité d'accueil, de 50 à 900 personnes en accueil, dans cette aile Nord du Château. Baptisée "Le Banneret", en l'honneur du premier propriétaire de Jallanges au XIIIe siècle, un des cinquante premier "gens d’armes" du roi Philippe Auguste. Elle permet l'accueil d'un grand nombre de personnes pour toutes activités culturelles ou réceptions privées ; congrès, séminaires, soirées de galas, soirées à thème; (exemple: soirée Renaissance, soirée Louis XIV, soirée casino, soirée Pirate...), Evénementiels, Incentives, Théâtre, Concerts, Marché à l'ancienne, Mariage, Fêtes des plantes....
Château de Jallanges 37210 Vernou Sur Brenne. 


Sources et photos : Châteaux de France 

Gonneville


Le Château de Gonneville est  situé sur la commune de Gonneville dans la Manche.

Les vestiges les plus anciens datent du XIVe siècle. Un donjon et deux tours de garde. Ce château avait été édifié par les Courcy. Le château est devenu célèbre pour avoir hébergé plusieurs fois les ducs de Normandie, rois d'Angleterre & on garde surtout le souvenir des passages de Jean sans Terre en 1203. Il fût détruit au milieu du XVIe siècle  par les Pirou qui ont bati le château actuel. Les avant-corps de l'entrée, ont été construits en 1641 par les Jallot de Beaumont. En 1842, les deux corps de bâtiment qui reliaient le donjon au château & à la tourelle furent démolis par ordre de dame Lambert qui pensait y trouver un trésor et la chapelle Saint Jean subit le même sort.

La façade fut mutilée, des fenêtres à croisillons  et à meneaux sculptés, des lucarnes et des cheminées détruites. Une poterne défend l'entrée du château  entouré de douves en eau. Autour du château,  se trouve un parc planté de bois et clos de murs. Les jardins en terrasse renferment un chêne-liège impressionnant.

Château de Gonneville 50330 Gonneville, ouvert du 10 juillet au 22 août, chambre d'hôte et location des salles de séminaire et de reception ou mariage, également tournages de films...


Rochefort-Lavie


Le château de Rochefort-Lavie se situe sur la commune de Belhade, dans le département français des Landes. Le château et le sol d'assiette de l'ancienne motte féodale sont inscrits au titre des monuments historiques par arrêté du 16 janvier 2001.

Présentation.

Occupant l'emplacement d'une ancienne motte castrale, le château est bâti au XVIIIe siècle. De cette époque il conserve son corps de logis surélevé flanqué de deux tours carrées placées en avant de la façade. Les autres bâtiments se développent autour d'une cour formant enceinte. La décoration intérieure fait quant à elle l'objet d'une restauration au cours du XIXe siècle. L'intérêt majeur du site, justifiant son inscription, réside dans la continuité historique de son occupation.

Bâtiment principal surélevé, terrasse à balustrade.
Entrée de l'enceinte.
Sources : Wikipédia 

La Salle


Le château de La Salle est situé à Saint-Léon-sur-Vézère, dans le Périgord noir (Dordogne) en France.

Ce château se situe au levant, à l'opposé de l'église du village. À peine quelques dizaines de pas le séparent du château de Clérans au risque pour nous de les confondre. La tour carrée médiévale qui trône, fort  bien dressée en bel appareil, était le donjon  d'un château fort  en partie disparu, avec des murs qui à la base mesurent 2,80 mètres d'épaisseur. Cernée d'un chemin de ronde reposant sur  des mâchicoulis, cette tour est coiffée d'une très belle toiture à quatre pans, en lauzes, c'est ce qui reste d'une construction médiévale, que l'on peut croire disparue ou inachevée. Ultérieurement au XIVe, une tourelle en pénétration a été accolée pour recevoir l'escalier en vis qui dessert le donjon. Une habile restauration a préservé ce bien, dont la charpente est à distinguer. A signaler que la famille de Mârtres puis celle de Cheylard possédèrent cette demeure noble.


Château de la Salle 24290 Saint Léon sur Vézère, propriété privée, ne se visite pas ! (Châteaux en France) 

mercredi 9 mars 2011

Fénelon


Le Château de Fénelon est un château français implanté sur la commune de Sainte-Mondane dans le département de la Dordogne, en région Aquitaine. Il a été bâti au XIIe siècle et modifié aux XIVe, XVIe et XVIIe siècles.

Présentation.

Le château de Fénelon se situe en Périgord noir, au sud-est du département de la Dordogne. Dominant la vallée de la Dordogne, il est implanté sur une hauteur, un kilomètre à l'est du village de Sainte-Mondane, dans un site inscrit depuis 1951 sur plus de 14 hectares. C'est une propriété privée, ouverte à la visite.

Inscrit aux monuments historiques en 1927, il est classé en 1962. Trois dépendances extérieures au château sont également inscrites depuis 1962 : la ferme de la Condamine, la maison de la nourrice et la métairie de Fraysange.

Histoire.

Les parties les plus anciennes du château remontent au XIIe siècle.

En 1360, de par le traité de Brétigny, le château devient inféodé à la couronne d'Angleterre. En 1375, les Français s'en emparent.

Le futur archevêque de Cambrai, François de Salignac de La Mothe-Fénelon dit Fénelon naît au château en 1651.

À la Révolution française, le château sert de magnanerie.

En 1966, après le passage d'un avion supersonique, l'une des tours de l'enceinte sud s'écroule.

Architecture.

Une première enceinte s'ouvre à l'ouest par un châtelet d'entrée. À l'est, un second châtelet, complètement à l'opposé du premier, permet de franchir la deuxième enceinte. La lice entre les deux enceintes ne présente aucun abri éventuel pour des assaillants qui seraient parvenus à franchir la première enceinte. Le passage du premier châtelet vers le second ne pouvant s'effectuer que par la gauche, les assaillants sont obligés, dans leur progression, de présenter aux défenseurs leur côté droit, non protégé par le bouclier. Les deux châtelets, pourvus de mâchicoulis, possèdent chacun une bretèche et une canonnière.

Au sud, une troisième enceinte protégeait la basse-cour.

Le château lui-même présente plusieurs tours circulaires et ses toits ont conservé leur couverture en lauzes. L'accès s'effectue au nord-est par un pont-levis. Initialement, ce pont-levis était accessible par un talus remplacé au XVIIe siècle par un escalier double. Au-delà s'ouvre une cour, à l'est de laquelle se trouve, dans une tour, la chapelle du XIIIe siècle. Dans cette cour, un puits profond de 90 mètres, dont l'édification remonte aux mérovingiens, a permis l'approvisionnement en eau du château jusque dans les années 1950.


Sources et Photos : Wikipédia 
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