vendredi 31 décembre 2010

Pomayrols


Le Château de Pomayrols est situé au centre du bourg de la commune de Pomayrols, dans le département français de l'Aveyron.

Construit sur la crête d'une colline, le château domine la vallée du Lot.

Description.

Restes d'une enceinte quadrangulaire formée de logis en équerre autour d'une cour, autrefois à flanquement cylindrique d'angles (hauts de 28 mètres et de 19 mètres de circonférence). Le château a été reconstruit vers 1446, gravement endommagé et en partie rasé après la Révolution.

    * D'après les recherches effectuées par M. Aymar de Jabrun de Marvejols (propriétaire du château au début du XIXe siècle) un important chantier de reconstruction aurait été entrepris au XIIIe siècle. La corporation des ouvriers dépendant de la dômerie d’Aubrac aurait travaillé à sa construction.

Le château sur la crête.
    * Au XIVe siècle, d'autres travaux importants furent effectués (la construction du premier pont de Chipole (1329) fut nécessaire pour faciliter l'acheminement des matériaux).

    * Le château résulte donc de remaniements et d'agrandissements successifs au cours de l'époque médiévale dont les derniers remontent à 1446.

En cette fin de Moyen Âge, le souvenir des pillages commis quelques décennies auparavant par les Grandes compagnies était toujours présent dans les esprits et justifiait le maintien de cette construction pour la protection des biens et des personnes.

En voici une ancienne description :

Cet édifice forme un quadrilatère oblong et flanqué sur la façade méridionale de deux grosses tours de vingt huit mètres de hauteur (non compris les créneaux). Elles ont à leur socle extérieur, dix-neuf mètres de circonférence.

Dans la tour Est (qui est marquée de six ouvertures) il y a quatre pièces de quatre mètres de diamètre avec voûte, au sous sol une citerne de six mètres de profondeur éclairée par une baie très étroite, à côté de laquelle se trouve une porte conduisant par un couloir obscur à un souterrain servant de cave à vinaigre vers la partie nord du château. Dans la tour Ouest éclairée par dix petites fenêtres (ou carrée ou en accolade), il y a six pièces également voûtées. Au sous sol débute, un souterrain qui n'a plus que quatre mètre soixante de longueur à cause des déblais qu'on y a jetés.

L'épaisseur des murs est de 1 mètre. La façade du Midi est percée de 15 fenêtres, la façade Est de 14, la façade Ouest de 11, la façade Nord est flanquée de deux simulacres de tour en massif. Les murs ainsi que les tours sont crénelées. À noter sur l'entrée Ouest, les encoignures du portail enlevé. La chapelle était au-dessus; un petit œil-de-boeuf donnait sur le tombeau de l'autel en marbre.

Des fossés faisaient le tour du château. Vis-à-vis du portail se trouvent les écuries superposées dont la façade Ouest a cinq arcades à plein cintre et à meurtrières, reposant sur de grosses colonnes demi cylindriques. Le château est construit en schiste noyé dans le mortier délayé avec le gros sable du Lot. Ce mortier est très dur, car il est plus facile de couper que d'arracher la pierre. Les encoignures des portes et des fenêtres sont en grès bigarré, pris aux carrières de la Capelle Bonance. En 1329, pour en faciliter le transport, le seigneur de Pomayrols avait fait construire un pont sur le Lot qui fut emporté par une crue en 1705.''

L'édifice de 1446 conservera son aspect d'origine jusqu'en 1568. Après le passage des huguenots, les parties saccagées ne furent pas toutes reconstruites.

Au cours du XVIIe siècle, les Murat de Lestang, qui avaient des fonctions à la cour de Versailles, ne séjourneront déjà plus au château.

Historique.

Son existence est mentionnée pour la première fois en 1261 dans le contrat de mariage de Guillemette de Cayrodes, soeur de Pons, seigneur du lieu.

Avant la Révolution française, le château et son domaine furent successivement possédés par plusieurs familles d'ancienne chevalerie dont la fortune fut soutenue par toute une politique de mariages, de donations et d'héritages. On peut citer successivement les Cayrodes de 1261 à 1408, puis aux Laromiguières, Montamat et Murat de Lestang au XVe siècle.

Famille de Cayrodes 1261 -1408.

En 1261, la seigneurie appartenait à la famille de Cayrodes, Pons de Cayrodes (fils d'Étienne de Cayrodes) fut le premier de cette lignée.

(Le pacte de mariage de Guillemette la sœur de Pons de Cayrodes datant de 1261 est le plus ancien document qui mentionne l'existence du château de Pomayrols.)

Le château vu du nord.
En 1360, par le traité de Brétigny, une grande partie du Sud-Ouest de la France incluant le Rouergue fut annexée à la Guyenne qui était déjà une possession anglaise depuis 1259.

Pomayrols était désormais situé à la frontière avec le Gévaudan voisin resté à la couronne de France. Les troupes du Prince Noir mirent en place une surveillance régulière de cette nouvelle ligne.

Entre 1361 et 1369, une garnison anglaise occupa la châtellenie de La Roque Valzergues proche de Saint-Saturnin-de-Lenne.

(Témoin de cette époque troublée, le roc des Anglais, Lo ròc dels Anglés en langue occitane. Ce grand rocher dressé sur le versant Sud du vallon de la Cazette tient son nom du temps où ces soldats qui se déplaçaient en milieu hostile, l'utilisaient comme lieu de bivouac abrité et sécurisé).

En 1383, Auguste de Cayrodes épousa Cébilie de Reilhac, fille de Bertrand de Reilhac de la paroisse de Muret.

En 1408, Hugues de Cayrodes sans héritier direct, testa le domaine en faveur de son cousin Marquès de Laromiguière (dont le château se situait proche du village du Truel).

Famille de Laromiguière 1408 -1452.

Armoiries de la famille La Romiguière.
En 1404, Marquès de Laromiguière avait épousé Guise de Melhac. Ils eurent deux filles Loïse et Isabelle.

Isabelle la cadette, épousa en 1437 Jean de Balaguier, seigneur de Montsalès. Parmi les seigneurs appelés au contrat figuraient les chevaliers Jean de Massip, seigneur de Bournazel; Pierre de Morlhon, seigneur de Sanvensa; Hérail, seigneur de Buzareingues près de Buzeins.

En 1425, (toujours pendant la guerre de Cent Ans, au début du règne de Charles VII de France, Loïse (Louise) de Laromiguière l'aînée, épousa Aymeric de Montamat de la maison de Benavent qui prit le nom et les armoiries de Laromiguière.

En 1452, Gabrielle leur fille unique, épousa Bérard Murat de Lestang qui s'engagea pour lui et sa postérité, à garder les armoiries de Laromiguière (La Romiguèira).

Famille Murat de Lestang 1452 -1687.

Parmi les seigneurs du Rouergue[6], la famille Murat de Lestang (dont le château d'origine se situait sur le plateau qui s'étend entre Cassagnes] et Goutrens) fut durant le XVe et le XVIe siècle, une des plus puissantes du comté.

La lignée pomayrolaise :

  * Gabrielle de La Romiguière : héritière de Pomayrols, du Cambon, de La Roque-Sainte-Marguerite, de Bozouls en Rouergue ainsi que de Montamat près de Raulhac en Auvergne.

  * Bérard Murat de Lestang : Écuyer, maître d'hôtel et chambellan du roi Louis XI. Il fut nommé par le roi au commandement de la forteresse militaire d'Usson en Auvergne.

  * Gabrielle et Bérard (Bernard) eurent cinq enfants, Catherine, Adrienne, Antoine, Pierre et Gabriel.

Catherine : Épousa Jacques de Montamat seigneur de Polminhac.

Adrienne : Épousa le 6 janvier 1484, à Pomayrols, Jean V de Prévinquières.

  * Gabriel Murat de Lestang : Chevalier hospitalier de Saint-Jean de Jérusalem, que l'Histoire désigne sous le nom de commandeur de Pomayrols, il s'illustra, avec ses compagnons d'armes par sa bravoure lors de la défense de la forteresse de Rhodes assiégée par Soliman le Magnifique en 1522, sous le règne de François Ier. De retour en France il administra la commanderie de Saint-Jean de Toulouse.

  * Antoine Murat de Lestang : Écuyer du roi Charles VIII. Épousa en 1504, Marquise, la fille de Guillaume, Baron d'Estaing, sans enfants, il légua Pomayrols à Pierre son frère.

  * Pierre Murat de Lestang: Épousa du vivant d'Antoine, Marie[16], héritière du château de Labastide - Teulat, ils léguèrent Pomayrols à François leur fils.

  * François Murat de Lestang : Épousa en 1541, Anne[18], la fille d'Antoine, le Seigneur d' Albin de Valzergues et de Naussac, ils léguèrent Pomayrols à Antoine leur fils.

Arcades façade ouest.
Ce fut à cette époque, le 15 février 1568, pendant les guerres de religion, sous le règne de Charles IX, que le château et l'église du village furent pillés et saccagés.

Des Huguenots en révolte, venus de Millau, semaient la terreur à travers le Rouergue.

Victimes de persécutions religieuses par le pouvoir royal, ils s'en prenaient plus particulièrement aux membres du clergé et aux biens de l'église catholique . Apprenant que dans le château de Pomayrols, avaient été entreposées les récoltes mais surtout des meubles et des objets de grandes valeurs des églises de Saint-Geniez, ils s'y rendirent pour le prendre d'assaut, malgré les murailles, les assaillants en surnombre n'eurent aucune difficulté à prendre le « fort Knox » local. Le château fut pillé et incendié. Les six prêtres qui avaient la garde des biens paroissiaux furent exécutés par l'épée.

Dans le même temps, apprenant que des moniales se trouvaient au monastère de la Fage, les pillards y montèrent aussitôt. Alertées de cette menace, les moniales s'enfuirent vers Saint-Geniez par la vallée, elles se réfugièrent dans l'ermitage de Saint-Pierre (proche de l'actuelle chapelle des buis).

Elles y resteront jusqu'au 17 mai 1586, ce jour-là, Saint-Geniez-d'Olt fut à nouveau attaqué par les troupes de la réforme, les églises furent pillées et incendiées, l'ermitage de Saint-Pierre situé proche du bourg subit le même sort, les malheureuses jeunes femmes que l'histoire retiendra sous le nom de dames de Pomayrols, furent toutes massacrées.

  * Antoine Murat de Lestang 2e du nom : Épousa le 18 juin 1581, Jeanne, la fille unique d'Antoine de Bérail le Seigneur de Paulhac, de Caylus, de Belpech et autres lieux. Antoine meurt "de mort violente" le 26 septembre 1613. (Il sera le dernier Seigneur à avoir résidé en permanence au château). Il légua Pomayrols à Claude son fils.

  * Claude Murat de Lestang : Gentilhomme à la chambre du roi Louis XIII. Il épousa le 14 novembre 1613, Gabrielle, la fille de Jean, sénéchal et gouverneur de Toulouse, seigneur de la Valette et autres lieux. Ils donnèrent naissance à trois enfants : Jean, Marie et François. Ils léguèrent Pomayrols à Jean.

  * Jean Murat de Lestang : Épousa le 20 mars 1664, Anne-Marthe, la Fille de Louis, Seigneur de Brunet, Vicomte d' Ambialet, de Panat et autres lieux. Ils eurent trois enfants: François, Anne et Marie. Ils léguèrent Pomayrols à François leur fils aîné.

  * François Murat de Lestang : Sans enfants, il légua Pomayrols à Anne sa sœur.

Le 5 octobre 1687, Anne Murat de Lestang épousa Jean Baptiste Deroux De La Loubière, ainsi s'acheva la lignée des Murat de Lestang à Pomayrols.

Famille Dupont de Ligonnès 1754 - 1789.

Blason de la famille Dupont de Ligonnes.
En 1754, Jean Baptiste DeRoux (2e du nom), écuyer du roi, testa le domaine de Pomayrols en faveur de son neveu Jean Baptiste Dupont de Ligonnès qui avait épousé le 6 mars 1745 Catherine de Serre.

De ce mariage naquirent :

    * Jean Baptiste, officier de cavalerie au régiment du roi décédé sans postérité le 20 juillet 1791.
    * Charles Gabriel, également officier de cavalerie au régiment du roi.

Après 1800, Charles Gabriel Dupont de Ligonnès vendit le château (qui faute d'entretien se trouvait en état de délabrement avancé) à M. Aymar de Jabrun pour 19 500 livres (24 960 euros).

Famille Aymar de Jabrun.

C'est un édifice sans entretien, livré au mauvais temps et aux pillards qui est acheté après la révolution française par M. Aymar de Jabrun.

Au cours du XIXe siècle, Aymar de Jabrun vend la bâtisse à M. Xavier Fournier (artisan sur bois) qui reconstruira les parties en ruine.

Le sauvetage et le rachat par la commune.

Dans le bâtiment Sud, il y aménagera des ateliers au rez-de-chaussée et des appartements dans les étages.

En 1905 il vend à la commune la partie située à l'Est et la tour attenante. Elle y aménagera une école publique au rez-de-chaussée, les logements des instituteurs au 1er étage. Dans la tour: la mairie.

En 1986, cette partie a été entièrement rénovée et reconvertie en salles de réception et en logements de location. Une pièce d'angle abrite un musée où est exposée une remarquable collection d’outils agricoles d'autrefois.

Aujourd'hui, malgré les cicatrices de l'histoire et les remaniements successifs, l'ensemble à toujours bonne allure, bien que pas encore protégé au titre des monuments historiques le château avec ses deux hautes tours reste un témoin toujours debout de l'Histoire du Haut-Rouergue.

Visites.

Le musée des outils agricoles situé dans la partie communale du château est ouvert pour les groupes sur rendez-vous en s'adressant à la mairie.

Sources : Wikipédia 

Montjalin


Le Château de Montjalin est un édifice de la seconde moitié du XVIIIe siècle inscrit aux monuments historiques. Il se situe sur la commune de Sauvigny-le-Bois, dans l‘Yonne.

Histoire.

Le bâtiment occupe le point culminant de la région, à 310 mètres d‘altitude. Appelé originellement Monte-Jalen, il se présente au XIIe siècle sous la forme d‘un manoir entouré de douves. Le château actuel, entouré d‘un parc boisé, a été reconstruit avant la Révolution. Il abrite le Musée des voitures de chefs d'État.

Protection :

L‘ensemble constitué par les façades et toitures du château, son mur de clôture, le saut-de-loup et les grilles, y compris le portail, fait l'objet d'une inscription au titre des monuments historiques depuis le 20 mai 1988.

Musée des voitures de chefs d'État.

Sources : Wikipédia 

Clérans (Cause-de-Clérans)

Les ruines du château de Clérans, côté ouest.

Le château de Clérans est un château français implanté sur la commune de Cause-de-Clérans dans le département de la Dordogne, en région Aquitaine. Il a été édifié aux XIIe et XIIIe siècles.

Présentation.

L'imposant donjon.
Le château de Clérans se situe en Périgord pourpre, au sud du département de la Dordogne. dans le village même de Clérans devenu Cause-de-Clérans.

C'est une propriété privée, ouverte au public lors des Journées européennes du patrimoine.

Le château est inscrit aux monuments historiques pour son donjon en 1948 puis pour les autres vestiges en 2007.

Histoire.

Incendié par Raymond, vicomte de Turenne vers l'an 1100[3], le château de Clérans est reconstruit au XIIe puis au XIIIe siècle.

Pendant la guerre de Cent Ans, il passe alternativement de nombreuses fois aux mains des anglais puis des français, notamment en 1378 où il est pris par Bertrand du Guesclin. Le château redevient français en 1453.

Abandonné, il sert de carrière de pierres au XIXe siècle et jusqu'à son rachat en 1936.

Arcitecture.

Des logis, des deux tours, du châtelet et des remparts médiévaux, le château actuel conserve au début du XXIe siècle, hormis une chapelle aménagée en logement, un donjon élevé et une enceinte fractionnée, à l'état de ruines.

Les ruines du château, côté nord-est.
Ouvertures à l'intérieur du donjon.
Le tympan de l'ancienne chapelle.
Sources : Wikipédia 

Quat'Sos


Le Château des Quat'Sos est situé à La Réole, dans le département français de la Gironde.

Son nom, d'origine gasconne, lui a été donné en raison de l'apparence identique de ses quatre tours d'angle, les Quatre sœurs.
Le château est situé sur le promontoire qui domine le confluent de la Garonne et de son minuscule affluent, le ruisseau du Charros.


Histoire.

Vue depuis l'ancienne RN 113.
En 1224, les Réolais obtiennent de Louis VIII de France (1187-1226) le droit d'édifier une forteresse, à l'angle sud-ouest de la ville. Leur très récente prise de position en faveur du roi de France et la situation clé de la ville justifient cette construction aux yeux du roi, désormais maître des pays où l'hérésie cathare vient d'être vaincue plus à l'est.

Le château est ainsi construit à la place d'une turris regula rudimentaire, dressée quarante ans plus tôt dans le jardin du prieuré qui date du Haut Moyen Âge aux fins de protéger les apanages de la couronne contre les incursions anglaises. Il est achevé par Henri III d'Angleterre, alors duc d'Aquitaine, pour défendre la Guyenne anglaise.

Il sera âprement disputé entre soldats anglais et français au cours de la guerre de Cent Ans (1337-1453).

L'un des sièges les mieux connus du château des Quat'Sos est raconté dans Les Rois Maudits, la fameuse fresque historique de Maurice Druon. À la fin de l'été 1324, pour la cinquième fois, les armées françaises assiègent le château. Elles y expérimentent une nouvelle arme, les « bouches à feu ». Elles obtiennent une reddition relativement rapide de la garnison réolaise, alors que la résistance aurait pu se prolonger davantage. C'est que la saison des vendanges est venue : les Réolais ne voient pas l'utilité de résister plus longtemps, alors que la récolte risque d'être perdue. Cette justification anecdotique ne contredit pas, bien au contraire, l'attitude constante de la bourgeoisie réolaise au Moyen Âge : la fidélité au maître d'hier ne doit jamais contredire l'intérêt de demain.

La forteresse, de même que le prieuré et les autres richesses de la ville, redeviendra la propriété des rois de France à la fin de cette guerre, après la victoire définitive des Français à Castillon-la-Bataille en 1453.

Architecture.

Murailles côté ouest et la Thomasse.
Des quatre sœurs initiales, il n'en reste que trois dont celle, imposante, du sud-ouest dite « la Thomasse », dédiée par les Anglais à saint Thomas, dominant le cours de la Garonne d'une trentaine de mètres.

La double enceinte fortifiée a été conservée au sud. C'est là que le château a le mieux gardé son allure de forteresse du Moyen Âge.

La façade méridionale a été percée de fenêtres et d'une galerie au XVIIe siècle, époque à partir de laquelle le château a perdu sa fonction défensive, sur les directives de Richelieu. Il a perdu aussi une partie de ses murailles, celles qui se trouvaient sur l’emplacement des jardins actuels, vers le nord-ouest, et qui protégeaient l’entrée du château depuis la ville.

Le château fait l'objet d'une inscription globale au titre des Monuments historiques par arrêté du 6 mars 1947. Par la suite, certains éléments sont classés au titre des Monuments historiques par arrêté du 9 novembre 1960 : la tour Thomasse, la tour Sud-Est, la tour Nord-Ouest, les courtines les joignant avec les toitures qui les protègent.

Sources : Wikipédia 

mercredi 29 décembre 2010

Meillant

Le château côté cour.

Le Château de Meillant est situé à Meillant dans le département du Cher, dans la région Centre.


Historique.

Un château existe déjà au XIe siècle. Une tour avait été construite par un prince de Déols pour protéger ses terres face à la grosse tour qui avait été construite à Dun-le-Roi, aujourd'hui Dun-sur-Auron, distante de trois lieues.

Château de Meillant et sa chapelle en 1503.
Le château actuel a été entrepris à la fin du XIIIe siècle et au début du XIVe siècle par Étienne II de Sancerre qui est mort avant 1308. Il en reste les deux corps de logis rectangulaires situés de part et d'autre du corps de logis construit à la fin du XVe siècle. Côté sud se trouvaient les fossés alimentés par l'Hivernon. Le reste des remparts ceinturant une cour et protégés par les douves a disparu au XVIIIe siècle. Une porte d'entrée située à l'est y donnait accès.

C'est la famille d'Amboise qui a construit le corps de logis central, la chapelle et la tour du Lion avec sa vis, côté cour. Cette construction a duré de 1473 à 1510. Elle a dû être commencée par Charles Ier d'Amboise et terminée pour Charles II d'Amboise sous le contrôle du cardinal d'Amboise.

Un dessin réalisé par Claude Chastillon, du début du XVIIe siècle, donne l'aspect du château à cette époque. Il montre que le château était complété à l'ouest par une galerie de sept arcades dont il ne subsiste plus que deux piles dans le jardin. Cette galerie ressemblait à celle du château de la Verrerie, près d'Aubigny-sur-Nère.

À parir de 1842, le château a été restauré par l'architecte Louis Lenormand. Il refit la décoration sculptée extérieure, les toitures, les chemins de ronde et reconstruit les étages supériers des corps de logis situés à l'extrémité est du château. Il a aussi remanié complètement l'intérieur.

Le château côté douves.
Par arrêté du 2 mars 1926, le château fait l'objet d'une inscription au titre des Monuments historiques, complétée par la suite : l'ensemble des façades et toitures du château fait l'objet d'un classement au titre des monuments historiques depuis le 4 avril 1963. Le château avait été classé provisoirement par le passé, par la liste des monuments historiques de 1862, puis celle de 1875. Il fut déclassé en 1887, à la demande du propriétaire, puis repris en compte en 1926 pour son inscription.

Architecture.

Le plan initial du château tel qu'il avait été construit par Étienne II et que montre le dessin de Claude de Chastillon est très semblable à celui du château de Sagonne. Cette ressemblance est due au fait que ces deux châteaux ont été construits par la même famille de Sancerre.

Les parties construites par la famille d'Amboise à partir de 1473 sont plus à rattacher la fin du style gothique qu'au début du style Renaissance en France. On peut rattacher les bâtiments construits par Charles Ier d'Amboise au Palais Jacques-Cœur de Bourges.

Tour du Lion constuite par Charles II 'Amboise.
Sous Charles II d'Amboise a été construite la tour du Lion, en hors-œuvre et comprenant un escalier à vis, et la mise en forme de la façade côté cour du bâtiment occidental par le percement des fenêtres dans les murs du début du XIVe siècle et leur décoration. La décoration de la tour et des fenêtres hautes de la façade côté cour est assez exubérante. Elle a été réalisée avant 1510 dans un style marquant la transition entre les styles gothique flamboyant et de la première Renaissance française. On retrouve ce type de tour-escalier au Palais Jacques-Cœur et à l'hôtel des Échevins de Bourges. La galerie qui prolongeait l'aile occidentale et qui a été construite dans le style de la première Renaissance a malheureusement disparu. La décoration de la tour du Lion, appelée ainsi à cause du lion qui la surmonte, est la partie la plus intéressante du château. Il ne semble pas que la restauration entreprise à partir de 1842 ait beaucoup affecté cette partie du château.

Les différentes familles ayant possédé la terre de Meillant.

  * De la famille de Charenton à la famille de Sancerre.

Le château appartient à la famille de Charenton qui possédait aussi la terre de Charenton. Les deux seigneuries restèrent liées jusqu'à la Révolution.

Agnès de Charenton l'a apportée en dot à son mariage avec Raoul VII, prince de Déols, mort en 1176. La terre revient à sa fille unique, Denise de Déols. Elle se marie en 1189 avec André Ier de Chauvigny qui s'est illustré à la Troisième croisade. Puis, en 1204, elle se remarie avec Guillaume Ier, comte de Sancerre.

Les terres passent ensuite à son fils aîné, Guillaume Ier de Chauvigny. Il fonde à proximité du château une ville franche. En mai 1211, il donne une charte de privilèges pour les bourgeois qui sont venus s'y installer.

En 1233, Guillaume Ier de Chauvigny céda à son demi-frère, Louis Ier de Sancerre, cette terre. Ayant hérité de Meillant à la mort de son père en 1267, Jean Ier de Sancerre confirma, le 8 novembre 1269, aux bourgeaois de Meillant les privilèges donnés dans l'acte de 1211.

C'est le fls aîné de Jean Ier de Sancerre, Étienne II de Sancerre, auquel on attribue la construction de la partie du château actuel datant de la fin du XIIIe siècle ou du début du XIVe siècle. Mort sans postérité en 1308, c'est son frère Jean II de Sancerre qui devint propriétaire de la seigneurie. Les héritiers successifs ont été Louis II de Sancerre, puis Jean III de Sancerre, enfin à sa fille unique, Marguerite de Sancerre.

Marguerite se maria quatre fois. D'abord, en 1364, Gérard VI Chabot (1344 -1370). Devenu veuve, elle épousa en secondes noces, le 27 juin 1374 à Riom, Béraud II.

  * La famille de Bueil.

La fille de Béraud II et de Marguerite, Marguerite-Dauphine, dauphine d'Auvergne et dame de Bueil, épousa en 1404 Jean IV de Bueil, maître des arbalétriers de France. Elle est morte en 1418, mais elle laissa l'usufruit de Meillant et de Charenton à sa sœur Jacquette-Dauphine, abbesse de Saint-Menoux. Cette donation est confirmée le 14 août 1435 par son neveu et sa nièce, Louis de Bourbon et sa femme, Jeanne-Dauphine.

En 1453, Charles d'Albret, seigneur d'Orval et suzerain de Meillant, accorde trois années à l'abbesse pour qu'elle lui rende son hommage.

  * La famille d'Amboise.

Anne de Bueil, une fille de Marguerite de Bueil, s'est mariée en 1438, à Pierre d'Amboise. Par échange, ils ont acquis le 20 octobre 1453 les seigneuries de Meillant et de Charenton. Pierre d'Amboise est appelé seigneur de Meillant dans des actes de 1462 et 1468. Il est mort le 28 juin 1473 à Meillant.

Tour des Sarrasins ou de Louis XII,
étayée par des contreforts avec des
mâchicoulis refaits
par Lenormand au XIXe siècle.
Dès le 6 mai 1464, il avait transmis à son fils Charles Ier d'Amboise la nue-proprité de Meillant au moment de son mariage avec Catherine de Chauvigny. Il fait commencer les travaux de constrution de la partie de bâtiment comprise entre les deux corps de logis d'Étienne II de Sancerre, probablement à partir de 1473.

Après sa mort, le 22 février 1481, son fils, Charles II d'Amboise fait continuer les travaux. Ses fonctions de lieutenent du roi en Italie et de gouverneur du Milanais le retenant loin du château, il fait surveiller les travaux par son oncle, le cardinal d'Amboise. L'argent qu'il a retiré de son gouvernement en Italie à fait dire au cardinal Bibbiena, d'après Brantôme : "Milan a fait Meillant". Louis XII s'est arrêté à Meillant en 1505,c'est ce qui explique la sculpture d'un porc-épic couronné sur une tour.

Après sa mort le 11 février 1511 à Carregio, son fils unique Georges d'Amboise hérite du château, mais il meurt à la bataille de Pavie, en 1525.
Dans un testament de 1522, Georges d'Amboise avait laissé ses biens à sa tante Catherine d'Amboise, épouse de Philibert de Beaujeu (fils de Jacques de Beaujeu, seigneur de Lignières et d'Amplepuis), et à sa cousine Antoinette d'Amboise, femme d'Antoine de La Rochefoucauld, seigneur de Barbezieux. Par une transaction du 21 octobre 1525, les terres de Meillant et de Charenton reviennent à Catherine d'Amboise. Son mari, Philibert de Beaujeu rendit hommage pour ces terres, le 26 septembre 1534, à Henri de Foix, comte de Comminges et seigneur d'Orval. Cette transaction prévoyait que si Catherine d'Amboise mourait sans enfant, les seigneuries reviendraient à Antoinette d'Amboise.

 * La famille de Barbezieux.

Ensemble du château vu derrière la chapelle.
  * Catherine d'Amboise a transmis à sa nièce Antoinette ses terres de Meillant, Charenton, Lignières et Chaumont en 1542. Cette dernière, ruinée par son troisième mari, doit vendre la nue propriété, le 4 décembre 1543, à son fils Gilbert de La Rochefoucauld pour 80 000 livres et d'autres terres à son autre fils Charles de La Rochefoucauld, seigneur de Barbezieux, pour 40 000 livres. Après la mort d'Antoinette d'Amboise, par l'accord du 4 juillet 1553 avec ses frères, Charles de La Rochefoucauld, est resté le seul propriétaire des terres de sa mère. À sa mort, sa veuve, Françoise de Chabot, fille de l'amiral Philippe Chabot, a été dame de Meillant jusqu'en 1600.

  * La famille de Brichanteau.

Charles de La Rochefoucauld et Antoinette d'Amboise ont eu trois filles. La seigneurie revient à leur seconde fille Antoinette de La Rochefoucauld, mariée à Antoine de Brichanteau, qui a été marquis de Nangis, amiral de France en 1589. En 1609, il fit hommage de ses terres à son suzerain, Sully. Les terres ont été ensuite étaient conservées indivises entre Nicolas de Brichanteau, et de son frère Philibert de Brichanteau, évêque de Laon.

Nicolas de Brichanteau meurt en 1653. Son second fils, Claude-Alphonse de Brichanteau lui succéda. Mort en 1658, c'est sa veuve, Angélique d'Aloigny, fille de Henri Louis d'Aloigny, qui a été dame de Meillant jusqu'en 1676. Son fils, Louis-Fauste de Brichanteau épousa sa cousine germaine, Marie-Henriette d'Aloigny de Rochefort, après avoir obtenu une dispense. Il a été tué en Allemagne, le 8 août 1690. De ce mariage sont nés trois enfants, deux fils, dont Louis Armand de Brichanteau de Nangis, et une fille, Louise-Madeleine-Thérèse de Brichanteau.

  * La famille de Gorge d'Antraigues.

Le 12 septembre 1710, Louis-Madeleine-Thérèse de Brichanteau signa son contrat de mariage avec Pierre-François Gorge d'Antraigues, comte de Clain. Le même jour, le père du marié, Pierre Gorge d'Antraigues, seigneur de la Chapelle-sur-Crécy, acheta aux enfants Brichanteau pour 214 000 livres les terres de Meillant, Chandeuil et Pondy et donna à son fils l'usufruit, la nue-propriété devant revenir aux enfants à naître. En cas d'absence d'héritier, l'héritage reviendrait à son autre fils, Chrétien-François Gorge d'Antraigues, et sa fille, Julie-Christine-Régine, mariée en 1709 à Paul-François de Béthune, marquis d'Ancenis, puis 4e duc de Charost en 1724.

Pierre Gorge avait fait fortune dans des entreprises financières. Sa fortune lui avait permis d'acheter la seigneurie d'Antraigues, en Berry, et les terres avoisinnant la Chapelle-Crécy, en Brie. Il s'était remarié en 1685 avec Julie d'Étampes-Valençay, fille de Dominique marquis de Valençay et de Marie-Louise de Montmorency-Boutteville. De ce second mariage était né Pierre-Fauste, un fils mort jeune et Julie-Christine-Régine, et une autre fille devenue religieuse. Devenu veuf en 1705, il s'était retiré en 1710 à l'abbaye Sainte-Geneviève où il est mort le 21 mars 1723. D'un premier mariage étaient nés Chrétien-François.

Façade côté douves.
Le fils Pierre-Fauste n'avait pas les vertus de son père. C'était un débauché plein de vices qui se ruina. Sa femme était morte en couches en 1713. Il se remaria en 1715 avec Marie-Thérèse d'Haraucourt qu'il quitta trois semaines après son mariage, poursuivi par ses créanciers. Sa nouvelle épouse devint la maîtresse du Régent. Lui-même mourut en prison à Moscou en 1740.

Devant les débauches du fils, le 4 septembre 1716, Pierre Gorge d'Antraigues déshérite son fils Pierre-Fauste. Un arrêt du 1er juillet 1718, un arrêt le remet en possession de ses donations. Mais le 11 juin 1717 Pierre-Fauste avait abandonné à ses créanciers l'usufruit de ses biens en Berry. Pour éviter un procès, Chrétien-François racheta leurs droits aux créanciers en 1720. Avant sa mort, Pierre Gorge d'Antraigues fit de Chrétien-François et de Julie-Christine-Régine ses héritiers, chacun pour moitié.

  * La famille de Béthune-Charost.

En avril 1732, Chrétien-Francois Gorge d'Antraigues vendit à sa sœur la totalité de l'usufruit et la moitié de la nue-propriété de la seigneurie de Meillant. Chrétien-François mourut le 25 juillet 1737 sans héritier, faisant de sa sœur sa légataire universelle. Le 28 août 1737, Julie-Christine-Régine décéda après avoir fait de son troisième fils, François-Joseph de Béthune,duc d'Ancenis, son héritier. Il avait été marié avec Marie-Élisabeth de Roye de La Rochefoucauld. Cette dernière a assuré la garde des terres de Berry après la mort de son mari, le 26 octobre 1739, pour son fils Armand Joseph de Béthune, duc de Charost en 1747. Il prit possession de Meillant en 1755.

Château de Meillant côté cour.
Armand Joseph de Béthune avait été marié à Louise-Suzanne-Edmée de Martel qui mourut le 6 octobre 1779. Il se remaria avec Henriette-Adélaïde-Joséphine du Bouchet de Sourches de Tourzel, le 17 février 1783. Son action philantropique l'avait fait aimé en Berry. Les pétitions des habitants du pays lui a permis d'échapper à la guillotine pendant la Terreur alors que son seul fils survivant fut guillotiné le 26 avril 1794. Il est mort à Paris le 28 octobre 1800. Par testament du 3 juin 1798, il avait fait de sa seconde femme son héritière. Elle s'occupa peu du château.

  * La famille de Mortemart.

En 1857, Henriette-Adélaïde-Joséphine du Bouchet de Sourches de Tourzel donna le château à sa nièce Virginie de Sainte-Aldegonde, mariièe au général Casimir de Rochechouart, duc de Mortemart. C'est ce dernier qui avait entrepris, dès 1842, de faire restaurer le château, à partir de 1842, par l'architecte Louis Lenormand.

Sources : Wikipédia 

Palaminy


Le Château de Palaminy est situé en France dans le département de la Haute-Garonne en région Midi-Pyrénées commune de Palaminy.

Historique.

Le château de Palaminy a été construit par Sicart-Aleman, sénéchal du comte de Toulouse Raymond VII de Toulouse et son successeur Alphonse de Poitiers.

Architecture.

Le château est construit en briques rouge et galets de Garonne.

Il fait l'objet d'une inscription au titre des monuments historiques depuis le 28 juillet 1988.

Sources : Wikipédia 

Montagu


Le Château de Montagu est un château en ruines situé dans la commune de Marcoussis, dans le département de l'Essonne.

Historique.

Il fut donné en 1940, par Geneviève de La Baume-Pluvinel, ainsi que les terres et le château moderne, aux orphelins apprentis d'Auteuil à condition d'en faire une école d'horticulture qui porterait le nom de Saint-Antoine en hommage à son frère mort à 18 ans pendant la Première Guerre mondiale.

Architecture.

Subsistent encore de nos jours et sont protégés :

    * La tour du châtelet d'entrée, classée au titre des Monuments historiques par arrêté du 9 juillet 1984.
    * La tour des oubliettes et terre plein d'arasement du château, classés au titre des Monuments historiques par arrêté du 9 juillet 1984 :
    * Les caves voûtées, inscrites sur l'Inventaire supplémentaire des monuments historiques par arrêté du 21 décembre 1984.

Sources : Wikipédia 

Espeyran


Le Château d'Espeyran est un château du XIXe siècle situé à Saint-Gilles, dans le département du Gard et la région Languedoc-Roussillon. Il abrite aujourd'hui le Centre national du microfilm et de la numérisation. Il est entouré d'un parc d’environ 13 hectares abritant une réserve archéologique.

Ce château fait l'objet d'une inscription au titre des monuments historiques depuis le 2 octobre 2009.

Il peut se visiter lors des Journées du Patrimoine.


Sources : Wikipédia 

dimanche 26 décembre 2010

Pécauld


Le Château Pécauld est un château de la ville d'Arbois dans le département du Jura. Il abrite le musée de la vigne et du vin.

Il fait l'objet d'une inscription au titre des monuments historiques depuis le 22 novembre 1988.

Au XIIIe siècle, il était une une maison forte intégrée dans l’enceinte d’Arbois. La tour Velfaux tient son nom d'un de ses propriétaires : Guillaume de Velfaux qui le vendit à Nicolas Perrenot de Granvelle, ce dernier fit construire le logis au début du XVIe siècle, puis la propriété passa dans le giron de la famille Pécauld. Pendant la révolution, le château fut vendu comme bien national et, en 1826, il fut racheté par la ville d’Arbois. Il fut ensuite restauré par l’institut des vins du Jura.

Avant d'être le lieu du Musée de la Vigne et du Vin, le château Pécauld fût un presbytère puis une école de garçons mais son état de délabrement a contraint la ville d’Arbois à construire une nouvelle école.

Sources : Wikipédia 

Colliers


Le Château de Colliers est situé au bord de la Loire entre les communes de Muides sur Loire et Saint Dyé, dans le département de l'Eure.


Histoire.

Ce château est bâti en 1751, au bord de la Loire entre Muides sur Loire et Saint Dyé sur la closerie du lieu dit Colliers par le Chevalier de Bela. L’architecte du château était Jacques Gabriel, La façade de la Loire a reçu une influence très italienne, tandis que le façade sud de la cour d’honneur est de style « Mansard » Le Chevalier de Bela était espion en Suède, des fonderies de canons, pour le roi Louis XV, et Chambellan du roi de Pologne. Il aurait fait construire ce château pour vivre secrètement avec sa maîtresse, Mlle de Chauloy. Particularité de la demeure, cette inscription gravée dans le cartouche situé au-dessus de la porte d'entrée en langue basque "Laketouric ontzanogo" ("Je me plais ici parce que je me sens bien")

Cette demeure a ensuite appartenu au Marquis de Vaudreuil, dernier gouverneur français de la Nouvelle France, terre et pays de Louisiane .

A sa mort, et en l’absence de descendance, le château a été acquis par les ancêtres de M de Gélis en 1783. Depuis ce jour la famille n’a plus quitté le château.

Sources : Wikipédia 

Muides-sur-Loire


Le Château de Muides-sur-Loire, appelé aussi Château du Marais est sur situé sur la comme de Muides-sur-Loire, dans le département de l'Eure. C'est une ancienne forteresse située à l'entrée Nord du parc de Chambord. Il fait partie aujourd'hui du site touristique du camping du marais.

Histoire.

Alors que François Ier agglomère les terres (bois et marais) de Thoury au domaine royal de Chambord, après échange avec René de Beauvillier - Thoury qui succède à son frère Claude mort fin 1539, Claude de Rohan-Gié, et son second époux Julien de Clermont baron de Thoury seront propriétaires du château de Muides-sur-Loire. Ils sont réputés avoir fait démolir par "leurs gens" un pan du mur de Chambord, parce que François Ier avait compris dans l'enceinte du parc du château une portion de leur domaine.

Sources : Wikipédia 

Tour du Viala-du-Pas-de-Jaux


La Tour du Viala-du-Pas-de-Jaux est un monument médiéval situé au Viala-du-Pas-de-Jaux dans le département de l'Aveyron, au sud de Millau. C'est un des hauts-lieux du Larzac templier et hospitalier.

Histoire.

 *  En 1150, le seigneur de Tournemire fait don des terres du Viala aux Templiers.
Angle sud ouest.
 *  En 1315, les Hospitaliers, entrés en possession des biens du Temple après 1312, construisent ici un logis pour les chevaliers et l'église, dédiée à Saint-Jean-Baptiste en hommage à leur saint patron.
 *  En 1430, le Grand Prieur Bertrand d'Arpajon autorise la construction d'une tour fortifiée pour permettre aux habitants du village de s'y réfugier pendant les périodes d'insécurité et de stocker les récoltes de céréales, d'où l'appellation de tour-grenier. Avant cette date, le refuge le plus proche était la commanderie de Sainte-Eulalie-de-Cernon.
 *  Depuis 1981, une association  a entrepris la restauration des bâtiments, qui accueillent désormais des expositions temporaires.
 *  Le 16 mars 1993, la tour et ses annexes sont inscrites à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques.

Description.

La tour, haute de 27 mètres, comporte cinq étages. Elle est couronnée par une voûte bordée d'un chemin de ronde avec mâchicoulis, d'ou la vue s'étend sur 360 degrés.

La tour est ouverte à la visite.

Voûte sommitale.
Chemin de ronde.
Scène d'intérieur.


Sources : Wikipédia 

Tiregand

La façade sud-est XIXe siècle.

Le Château de Tiregand est un château français implanté sur la commune de Creysse dans le département de la Dordogne, en région Aquitaine. Il a été édifié aux XVIIIe et XIXe siècles.

Présentation.

Les lettres LP entremêlées,
représentant la famille de La Panouse.
Le château de Tiregand se situe en Périgord pourpre, au sud du département de la Dordogne, à environ un kilomètre à l'ouest du centre-ville de Creysse. C'est une propriété privée, dont la terrasse et les jardins sont ouverts au public lors des Journées européennes du patrimoine.

Le parc domine d'une quarantaine de mètres la vallée de la Dordogne. Le domaine, s'étend sur 460 hectares. Le château, les communs, le parc, les terrasses, les douves et la rotonde sont inscrits au titre des Monuments historiques en 2002.

Le vignoble de 43 hectares qui y est cultivé produit du vin de pécharmant. Les chais sont implantés au Vieux Castel (encore appelé le Château Vieux).

Histoire.

L'établissement du château primitif serait due à Edward Tyrgan et remonterait au XIIIe siècle.

En 1575, les reliques de saint Front, dérobées à Périgueux par les Huguenots, sont transportées au château avant d'être précipitées dans la Dordogne.

La façade sud-ouest XVIIIe siècle.
L'actuel château est construit au XVIIIe siècle sous l'impulsion de Jean Charles d'Augeard, président à mortier auprès du parlement de Bordeaux. Le Vieux Castel est alors transformé en chai.

En 1826, le comte Alexandre-César de La Panouse, député de Paris de 1822 à 1827, achète le château. Il décède au domaine en 1836.

Son fils, César Armand Anatole de La Panouse fait bâtir le logis est qui arbore les armoiries de la famille ainsi que des médaillons aux lettre entremêlées LP.

Au XXe siècle, le château passe à la famille de Saint-Exupéry.

Architecture.

Une partie des douves a été conservée mais est aujourd'hui à sec.

Deux logis sont juxtaposés longitudinalement. Le plus récent et le plus étendu, à l'est, date du XIXe siècle. Il est encadré par deux imposants pavillons. Celui situé à l'ouest fait la transition avec le logis le plus ancien qui remonte au XVIIIe siècle.

Les écuries et les communs sont accolés au nord et au nord-est du logis est.

Les armoiries de la famille de La Panouse.
Le pavillon d'entrée du château de Tiregand.
Lucarnes du logis XIXe siècle.
Le bâtiment des écuries.
Les douves asséchées.
La folie du XVIIIe siècle.
Le Vieux château.
Sources : Wikipédia 
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