lundi 17 janvier 2011

Vollore-Ville


La Forteresse, dont subsiste de nos jours l'imposant donjon Roman, fut construite au XlIéme siècle par l'ancienne famille de Vollore. Le château  passe ensuite aux familles de Thiers, de Chazeron et au XVIIéme siècle, les Montmorin le transforment et lui donnent son aspect actuel. Dans la même famille depuis 2 siècles, le château de Vollore est aujourd'hui, en Auvergne, la demeure vivante des descendants du Général de La Fayette. On y trouve de rares collections de souvenirs de la famille de La Fayette et de la Guerre d'Indépendance américaine.



Schlossberg

La tour du Schlossberg, construite en 1891.

Le château du Schlossberg se situe dans la commune française de Forbach, dans l'Est du département de la Moselle. Il s'agit également du nom de la colline où il est construit, transformée aujourd'hui en parc municipal.

La colline.

Élément de relief, la butte-témoin sur laquelle s'élève la tour du même nom se trouve en avant du plateau de Gaubiving, élément avancé du plateau lorrain. Surnommée le mamelon vert, elle domine la ville de Forbach mais aussi la boutonnière du Warndt ainsi que les grands axes de communication entre Metz et les villes allemandes.

Le château.

Le château fort a été élevé à cet emplacement surplombant l'antique route de Metz à Worms, peut-être dès le XIe siècle ou le XIIe siècle. Mais il n'est mentionné pour la première fois dans les textes de Thédoric de Werde qu'en 1257. des éléments architecturaux conduisent l'historien Max Besler à situer sa construction vers la fin du XIIe siècle ou le début du XIIIe siècle, la dernière hypothèse étant celle retenue par Henri Wilmin.

À l'époque de Thédoric de Werde, au milieu du XIIIe siècle, le château comprenait un palais entouré d'une enceinte et au coeur duquel se trouvait un donjon carré. L'entrée se faisait par ce qui est ensuite devenu la quatrième porte.

Il a été fortifié et agrandi par Arnold VI de Sierck, le vieux. Celui-ci était devenu l'homme de confiance du duc de Lorraine René d'Anjou après la bataille de Bulgnéville en 1431 pour la protection des marches nord-est du ducché. Entré en possession du château il en améliora la protection par l'extension de l'enceinte et la mise en place d'une nouvelle porte (3e porte actuelle) et par la construction d'une tour à l'emplacement de la tour actuelle. Il construisit également des écuries.

Les seigneurs de Hohenfels Reipoltskirchen et ceux de Daun Falkenstein le transformèrent en palais fortifié de la renaissance au milieu du XVIe siècle.Ils élevèrent une tour d'angle et un bastion.

Cela n'empêcha pas le pillage du château par les troupes de Christian Ier d'Anhalt-Bernbourg venues secourir Henri IV contre le duc de Lorraine Charles III au moment de la difficile succession au trône de France en 1591.

Les comtes de Linange Westerburg et d'Eberstein le relevèrent et y ajoutèrent des fortifications supplémentaires en 1607 avec la construction d'un nouveau bastion. Le chateau comprenait alors au moins six tours comme l'ont révélé des fouilles du XIXe siècle.

Il fut rasé le 14 décembre 1634 au cours de la guerre de Trente Ans. Le roi Louis XIII par l'intermédiaire du maréchal deLa Force avait ordonné sa destruction dans le cadre de la démolition d'une série de châteaux qu'il estimait être une menace pour la présence de la France en Lorraine. Début 1635 il ne restait plus du château que des ruines et la colline reprit son aspect de "mamelon vert".

La butte du Schlossberg, dominant la ville de Forbach;
à l'arrière: le plateau de Gaubiving.
Au moment de la Révolution les pierrres restantes furent utilisées à d'autres fins après la cession de la colline devenue "Montagne de la fraternité" à Pierre Ney. Le site passa ensuite dans les mains de diverses familles avant d'être racheté par Gustave Adt, important industriel local qui y entreprit des fouilles historiques.

La tour.

La tour du Schlossberg est le symbole de la cité forbachoise. La tour actuelle octogonale a été construite en 1891 par l'architecte allemand Paul Tornow sur les vestiges du château. Haute de presque 28 mètres, elle ne se trouve pas à l'emplacement de l'ancien donjon mais à celui d'une tour d'angle ronde, la tour rouge, ayant vue sur la Sarre. C'est pourquoi on l'appelle parfois tour Saareck.

La tour fait partie d'une série d'embellissements architecturaux réalisés durant la période de l'annexion à l'initiative de la famille des industriels Adt, successeurs de Pierre Adt qui s'est replié sur Pont-à-Mousson par francophilie, propriétaires des cartonneries situées au cœur de la ville.

Endommagée par les combats de la Seconde Guerre mondiale, la tour ne résiste pas aux intempéries qui suivent et doit être restaurée dans les années 1950. Elle a subi depuis cette époque des restaurations successives.

Le parc.

En 1919 le parc entourant le château, partiellement pris sur les terres de la ferme appartenant aux industriels Adt devint parc municipal. La maison baroque du XVIIIe siècle appelée maison du jardinier, l'éolienne, le chalet suisse et les bassins datant de l'époque allemande ainsi que la roseraie qui se trouvaient au coeur du Schlossberg ont été remplacés après la seconde guerre mondiale par des espaces verts. Le parc a été réaménagé plusieurs fois et sert aujourd'hui de lieu de promenade à de nombreux forbachois.

Le Burghof.

La ferme fut construite en plusieurs étapes autour des années 1900. Appelée Burghof elle a été restaurée et agrandie. Elle a abrité en particulier une école de plein air en 1919 et on y trouve aujourd'hui un restaurant. À côté de celui-ci a été construite, après une destruction partielle des lieux par un incendie, la salle des congrès, dont le style s'inscrit dans celui des batiments construits autour de 1900 par les Adt.

L’ancien Bismarckplatz.

L'industriel Gustave Adt est à l'origine du projet de construction d'une tour carrée de 20 m en l'honneur de Bismarck qui, toutefois, ne se réalisera pas. Il était un grand admirateur de l'empereur allemand Guillaume Ier et de Bismarck. Gustave Adt a déjà fait installer vers 1895 un grand médaillon du chancelier entre deux canons de la guerre de 1870, sur les ruines du château médiéval. L'emplacement au pied de la tour du Schlossberg était déjà devenu le Bismarckplatz. Un autre espace dédié au grand homme se trouvait par ailleurs dans l'angle supérieur du grand parc entourant le Adt'Schloss, la résidence des fabricants de papier mâché, qu'il ne faut pas confondre avec le Schlossberg. Il y avait là aussi un buste du chancelier de fer. Aujourd'hui, c'est un médaillon de Jean Nicolas Houchard, enfant de Forbach, général de la Révolution victime de la Terreur, qui remplace celui de Bismarck au Schlossberg.

Ce projet est à rapprocher de la mise en place de la colonne de Bismarck érigée près de Metz et de l'immense statue en pied de l'idole prussienne qui trône à Sarrebruck à cette époque, devant le Schlossplatz. Une statue identique ornait la grande place de Deux-Ponts, dans le Palatinat. La ville de Forbach a donc également eu droit, au début du XXe siècle, à un projet de construction d'un prestigieux monument à la gloire du chancelier allemand.

Sources : Wikipédia 

La Grange


Le château de La Grange construit en 1731 est situé au lieu-dit la Grange à Manom (Moselle) en Lorraine.

Il fait l'objet d'un classement au titre des monuments historiques depuis février 1984.


Histoire.

Un château est mentionné dès 1106. Il a appartenu successivement à la famille La Grange, puis est passé à la fin du XIVe siècle à la famille Solouvres. De 1445 au début XVIe siècle il appartient à la famille Chinery , puis à la famille Brandebourg jusqu'en 1657 à la famille Argenteau jusqu'en 1701 date à laquelle il est acquis par Brice Gomé des Hazards.

Le château qui a été ruiné par la guerre de Trente Ans est alors reconstruit par son fils Christophe Gomé des Hazards à partir de 1731 sur des plans de l'architecte Robert de Cotte et vendu à Fouquet en 1752, pour revenir à la famille de Bertier en 1803.

Durant les deux guerres mondiales, il est occupé et très endommagé. Il est restauré depuis 1950.

Le château de la Grange a vu les séjours de Casanova, du duc et de la duchesse de Windsor, du colonel de Gaulle.

Architecture.

Du château médiéval il ne reste que les douves et une partie des caves en partie reconstruites XVIIe siècle. L'entrée se fait en traversant les douves sur leurs trois ponts, le pont-levis et les trois portes charretières et piétonnes pour atteindre la basse-cour pavées(tous éléments classés monument historique).

Les bâtiments sont avec étage et étage de combles avec des décors de sculptures, ornements, fleurs, têtes d'hommes et de femmes et armoiries : les armes des Fouquet, des Bertier de Sauvigny et des Selancy sont présentes.

Des travaux effectués au XIXe siècle consistent en la construction de dépendances, de la maison neuve datée 1856 sur le linteau de la porte piétonne et des maisons dites d'Alger et du gardien..

Le pigeonnier a été inscrit monument historique le 28 février 1984 et les autres dépendances, à l' exclusion des communs du XIXe siècle ont été classées (les douves, leurs trois ponts,le pont-levis, la ferme, la cour du colombier et les trois habitation qui l'entourent,l'étable, l'ancienne écurie).

Le château comporte un ensemble remarquable de mobiliers du XVIIIe siècle, d'objets d'art, de céramiques et de tableaux. Sont classés monument historique l'escalier de service et l'escalier principal, la salle à manger,le grand hall et leurs poêles en faïence, le salon rouge, la chambre Empire et la salle de bains Empire, le salon bleu, la bibliothèque lambrissée installée dans l'ancienne chapelle (et son escalier, sa tribune et sa cheminée), la cuisine, sa cheminée et son four à pain , la grande chambre et la chambre dorée.

La même famille y demeure depuis plus de 250 ans.

Sont aussi remarquables un monument sépulcral et une croix monumentale.

Parc et jardins.

Des éléments architecturaux sont classés monument historique : les terrasses et leur balustrade, les escaliers, les deux lions et les deux chimères de pierre.

Le jardin classique a disparu et c'est le paysagiste Franck Neau qui a créé le jardin actuel. Il est connu pour ses fleurs de tous pays : des prairiales, qui donnent ainsi leur nom au jardin (Jardin des Prairiales). La vaste pelouse centrale est encadrée par deux larges bandes de prairies semées de fleurs. Ce jardin possède une vaste collection de buis dans le sous-bois qui prolonge les prairiales.

L'autre coté est plantées de buis et fleuri de lys et d'hémérocalles.

Le jardin des Prairiales est membre du réseau « Jardins sans limites »

Sources : Wikipédia 

Haroué


Le château des Beauvau-Craon, dit château d'Haroué ou palais d'Haroué, est un château du XVIIIe siècle situé dans une petite vallée au centre du village français d'Haroué, dans le Saintois, au Sud de Nancy (département de la Meurthe-et-Moselle).

Il a été construit entre 1720 et 1729 par Germain Boffrand, pour Marc de Beauvau-Craon, connétable de Lorraine puis vice-roi de Toscane.


Architecture.

De manière surprenante, l'architecte a dû intégrer dans ses plans les quatre tours et les douves d'un château médiéval plus ancien (ancienne propriété du marquis François de Bassompierre né en 1579). Cette pratique est exceptionnelle pour la période classique. Le château présente d'autres particularités amusantes qui, selon la tradition, évoquent la composition d'une année :

    * 365 fenêtres (d'autres très grands châteaux revendiquent cette rare particularité) ;
    * 52 cheminées ;
    * 12 tours (dont plusieurs sont incluses dans les bâtiments) ;
    * 4 ponts franchissant les douves.

La décoration a été en grande partie confiée à d'éminents artistes lorrains : Jean Lamour (1698-1771) pour les grilles, les balcons, et la rampe d'escalier, Pillement (1698-1771) pour le décor peint d'une des tours, Barthélemy Guibal (1699-1757), sculpteur des fontaines de la place Stanislas à Nancy pour la statuaire.

Une partie du mobilier, de style Restauration et de qualité exceptionnelle, provient d'une gratification royale, dont bénéficia en 1820 Zoé Talon, comtesse du Cayla, maîtresse du roi Louis XVIII. Ce mobilier entra en possession de la famille Beauvau-Craon par le hasard des successions familiales.

Le parc à la française a été dessiné par l'architecte-décorateur Emilio Terry.

Il est aujourd'hui possédé et habité par les descendants du prince Marc de Beauvau-Craon, sa fille Marie Isabelle Cristina Adèle Gracie et ses enfants.

Plusieurs éléments du château d'Haroué ont été classés monuments historiques par un arrêté du 27 juin 1983. Le château, son parc, et la vallée du Madon, sur les communes d'Affracourt, Bralleville, Haroué, Les Mesnils-sur-Madon (Vaudigny), constituent également un site classé depuis un décret du 3 juillet 1990.


Sources : Wikipédia 

Fléville


Le Château de Fléville est situé à Fléville-devant-Nancy, Meurthe-et-Moselle, en Lorraine.

Sept siècles d'histoire caractérisent le château actuel (1533). Ce magnifique château de style première renaissance française, adossé à un donjon féodal de 1320, rivalise avec la beauté des châteaux de la Loire. Il est également l'un des rares châteaux lorrains épargnés par Richelieu sur ordre de Louis XIII à l'issue de la guerre de Trente Ans.


Château.

Le donjon carré d'origine et les douves asséchées.
La façade, achevée en 1533, typique de la première renaissance française, est parcourue en totalité par un balcon unique en son genre et reflète l'influence italienne sur la renaissance Lorraine. Le château a également été souvent comparé à Azay-le-Rideau pour la pureté de ses lignes. Le château conserve en plus du donjon de 30 mètres, les douves asséchées du château féodal. La cour, ouverte au XVIIIe siècle, est ornée de vases rocailles. L'intérieur, entièrement meublé, est ouvert au public : les boiseries Renaissance, la chapelle, la salle des États de Lorraine qui présente les Blasons de Lorraine, ainsi que la chambre de Stanislas Leszczynski, donnent de la vie à cette demeure.

Il est habité par la même famille depuis 1812.

La château fait l'objet d'un classement au titre des monuments historiques depuis février 1982.

Jardin.

Autour du château se découpe un parc labélisé « jardin remarquable ». Ce grand parc présente un jardin potager, un verger, une roseraie. Le parc était initialement un jardin à la française, mais a été partiellement transformé en jardin romantique de 20 hectares.

Une promenade dans le parc permet également d'apprécier, à l'arrière de l'orangerie, un décor en trompe-l'œil créé vers 1680 et restauré en 2004, ainsi qu'un belvédère.

Le parc également fait l'objet d'un classement au titre des monuments historiques depuis octobre 1991.

Décor en trompe-l'œil.
Sources : Wikipédia 

Preisch


Le château fort Sainte-Madeleine, dit château de Preisch, est un château du début du XVIIe siècle avec des éléments féodaux subsistants, situé sur la commune de Basse-Rentgen dans le département de la Moselle.


Historique.

Un premier château, féodal, fut construit au domaine de Preisch par Albert de Pris en 1122. Les bases de quatre tours de la première enceinte et les douves subsistent. Appartient successivement aux Preisch mentionnés dès 1122, aux Ottange à partir de 1443, à Gérard de Gulch en 1500. Ce château sera détruit en 1680.

Le château était désormais la propriété des Mérode (après moults polémiques et mariages), après avoir été possédé par la famille de Rodemack. Le corps de logis est du premier quart du XVIIe siècle, construit pour Marguerite de Mérode-Houffalize et Conrad de Soetern, dont les monogrammes C S M ornent d'ailleurs toujours l'édifice.

Devient la propriété successivement des Salles, en 1644, des Rahier en 1685, des Salles à nouveau en 1753. François Lasalle fait repercer les baies du château entre 1764 et 1789 et construit la chapelle Sainte-Madeleine. Les Pavillons à l'entrée du domaine sont de la première moitié du XIXe siècle, construits pour Jacques Milleret, propriétaire du château de 1812 à 1832, qui a également aménagé un parc à l'anglaise autour du château. La fille de ce dernier, Marie-Eugénie Milleret sera canonisée en 2007.

Ce parc, de 106 hectares, est entouré d'un haut mur long de sept kilomètres, datant de l'époque de Napoléon Ier, et s'étendant jusqu'à la frontière luxembourgeoise. Il est longé par la voie romaine Metz-Trèves. Une distillerie, une huilerie, une brasserie ainsi qu'un moulin sont construits de sorte que le château devienne véritablement le centre du hameau.

Actuellement, 50 hectares demeurent autour du château de Preisch, entretenus par les moutons hampshires et mis à disposition des visiteurs, promeneurs et pique-niqueurs.

Protection.

Le château est inscrit en au titre des Monuments historiques par arrêté du 24 juillet 1986 pour sa motte féodale, les façades et toitures du château (ainsi que l'escalier droit à l'intérieur), du pigeonnier et des paillons d'entrée. La chapelle et la croix seigneuriale sont classées au titre des Monuments historiques par arrêté du 10 mai 1995.

Sources : Wikipédia 
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