vendredi 18 février 2011

Bannegon


Le Château de Bannegon est un château, situé sur la commune de Bannegon, dans le département du Cher en France.


Description.

Situé à la frontière du Berry et du Bourbonnais, le château de Bannegon est classé monument historique depuis 1936. Le château comporte un imposant donjon à pont-levis, et une enceinte fortifiée trapézoïdale bordant la rivière l'Arnon. La grosse tour datant du XIIIe ou début XIVe et dite des Barres possède une cheminée de 9,5m de hauteur.

Historique.

Datant du XIIe siècle, le château, partiellement détruit au XVIe siècle est alors complété par un corps de bâtiment de style début Renaissance.

Ayant pris le parti de la Réforme, Marie de Brabançois, alors dame de Bannegon, prit la défense du château lors d'un siège de quinze jours, tenu par le gouverneur du Bourbonnais, M. de Montaré.

Restauré à la fin du XIXe siècle, il a conservé un aspect moyenâgeux. Le château, pour ses façades, charpentes, et couvertures fait l'objet d'un classement au titre des monuments historiques depuis le 30 septembre 1965.

Les propriétaires actuels héritent du château en 1988 et créent une association (Bannegon Millénaire) dont la vocation est de restaurer le château. En 1996, ils créent les "Médiévales de Bannegon" qui ont lieu chaque année la fin de semaine la plus proche du 15 août et dont l'intégralité des bénéfices est versée à l'association pour la sauvegarde du château. (Wikipédia

Etrembières


Le « Château d'Étrembières », centre de la seigneurie d'Étrembières, est une maison forte de la fin du XIIIe siècle ou du début du XIVe siècle, situé sur la commune d'Etrembières, dans le département de Haute-Savoie.

Situation.

Le « château » est construit à l'extrémité nord du Petit-Salève et surveillait le pont et le bac permettant de franchir l'Arve au niveau de Gaillard.

Histoire.

Le « château » est le berceau de la famille d'Étrembières ; famille vassale des comtes de Genève.

Aymon de Quart, prince-évêque de Genève signe en 1309 au « château » un accord avec les bourgeois de Genève. Vers 1320, il est la possession de la famille de Compey. Suite à l'assassinat de Bernard de Menthon par Philibert II de Compey survenu en 1479 et sa condamnation à mort, le duc de Savoie, confisque tous les biens de la famille de Compey dont le « château » d'Étrembières. En 1539 il est aux mains de Marin de Montchenu. Il est rendu en 1526 à la famille de Compey, mais son possesseur, un autre Philibert de Compey, assassine à Genève un chanoine fribourgeois ; le « château » est de nouveau confisqué. Le duc Emmanuel-Philibert le donne en fief le 9 novembre 1559 à François-Prosper de Genève-Lullin.

En 1589 le « château » est brûlé et son gouverneur tué lors de la guerre qui oppose le duc de Savoie Charles-Emmanuel d'une part à Genève et au roi de France d'autre part. Place importante, il est remis en état de défense.

Clémence de Genève-Lullin, sans enfants, le lègue à l'hôpital d'Annecy le 8 mars 1606.

En 1857, Jean-Daniel Colladon procéda dans le château aux essais d'une machine perforatrice à air comprimé qui, après avoir attaqué le Salève, fut utilisée pour le percement du tunnel du Mont-Cenis.

Aujourd'hui, il est le centre d'une exploitation agricole. (Wikipédia

Cabrerolles


Le château de Cabrerolles est une forteresse du XIIe siècle, démantelée en partie lors des guerres de religion.

Cet édifice, objet de campagnes de restauration depuis 1990, présente une chapelle castrale fortifiée. L'ensemble domine le village de Cabrerolles, dans le département de l'Hérault.


Historique.

Le donjon de Cabrerolles est cité dès 980. Le site se développe jusqu'à devenir au XIIe siècle l'ensemble fortifié visible aujourd'hui. Son premier seigneur mentionné est « Atracerius de Cabrairol ».

L'éperon rocheux sur lequel se dresse la forteresse commande le passage de la haute vallée de l'Orb à la plaine biterroise. L'édifice présente deux tours de guet, l'une tournée vers la montagne, l'autre vers la plaine.

Dans la partie haute du site, se dresse une chapelle fortifiée construite en à-pic sur le rocher, et constituant elle aussi un élément de défense active. Son clocher et la tour nord du château ne forment qu'un.

Le logis seigneurial s'élève au sud et s'accompagne d'un petit habitat médiéval, le tout protégé par une enceinte fortifiée.

Les guerres de religion sont fatales au château. En 1569, le baron de Faugères, un des chefs de la Réforme, commande de détruire la chapelle (seule une partie de l'abside s'écroule). Le duc de Montmorency s'attaque ensuite aux murailles. Ce qui reste est définitivement démantelé en 1630, lors de la campagne de Richelieu pour l'éradication des places fortes féodales.

Restaurée au XVIIe siècle, la chapelle, placée sous l'invocation de Notre-Dame de La Roque, devient l'église du village puis est vendue comme bien national à la Révolution.

Depuis 1990, le château de Cabrerolles fait l'objet de soins attentifs, soutenus par la commune et une active association locale.

Protection.

Le château de Cabrerolles n'est pas protégé par un classement ou une inscription au titre des monuments historiques. Cet édifice ne figure pas au recensement de l'Inventaire général du patrimoine culturel.

Restauration.

L’Association de sauvegarde du patrimoine de la commune de Cabrerolles et la municipalité mettent en place un projet de restauration du site en 1990.

    *  En 1993, une première campagne permet de conforter et protéger la chapelle par un chaînage périphérique, la pose de lauzes d’égout, une étanchéité provisoire et diverses reprises.
    *  En 1995, une seconde campagne vise à restaurer partiellement le clocher et procéder à la réfection de la baie d’entrée.
    *  Une troisième campagne soutenue par la communauté de communes Faugères concerne la restauration de la voûte et la couverture de l’édifice.

Parallèllement, l'accessibilité et la perception du site bénéficient d'améliorations. Une nouvelle phase de travaux est envisagée pour la sécurisation et une restauration de l'enceinte, avec aménagement d’un belvédère, réparations sur la tour ouest et mise en place de gardes corps. Ces travaux, dont le montant global est évalué à 229 000 euros hors taxes, sont soutenus par la Fondation du patrimoine. (Wikipédia

Cabrières

Site du castrum de Cabrières.
Le château de Cabrières est une forteresse féodale d'origine wisigothique. Cet ensemble fortifié a aujourd'hui quasiment disparu. Cité dès le VIe siècle par Grégoire de Tours, le site domine la commune de Cabrières dans le département de l'Hérault.

Protection.

Le site du château de Cabrières n'est pas protégé par un classement ou une inscription au titre des monuments historiques. Il ne figure pas au recensement de l'Inventaire général du patrimoine culturel.

Fouilles.

Entre 1986 et 1991, des fouilles archéologiques ont été menées par le Groupe de Recherches et d'Études du Clermontais dirigé par Laurent Schneider. (Wikipédia

Cambous


Le château de Cambous est un édifice de style classique des XVIe et XVIIe siècles, protégé au titre des monuments historiques. Il se situe à Viols-en-Laval dans le département de l'Hérault.

Historique.

Durant les guerres de religion, Antoine de Cambous est un partisan catholique des plus engagés. En 1584, lors des engagements autour du château de Montferrand, il reprend la forteresse aux protestants. Ce fait d'armes lui vaut les félicitations du roi qui lui accorde le fief de Montferrand et le récompense de sa faveur.

La générosité royale permet à Antoine de reconstruire, non loin, son château familial de Cambous et de commencer à en faire le centre d'un domaine qui, trois siècles plus tard, comptera près de 24 km2 d'étendue.

Le fils aîné d'Antoine de Cambous n'ayant pas d'héritier, le domaine passe à sa sœur Marguerite, mariée à Jean de Ratte, fils du viguier de Gignac.

La famille de Ratte combat elle-même le parti huguenot. Sous sa tutelle, le château de Cambous devient un haut-lieu du militantisme catholique.

En 1889, l'immense domaine est acheté 600 000 francs par Marie Elisabeth Alexandrine Berthier, princesse de Wagram (1849-1932), épouse d’Etienne Guy, marquis de Turenne d’Aynac. La marquise accumulant les dettes, elle se voit contrainte, après jugement du Tribunal civil de Montpellier le 24 décembre 1913, à une vente aux enchères.

Par acte du 13 mars 1914, le député Pierre Leroy-Beaulieu, d'une famille normande installée en Languedoc (les Leroy-Beaulieu possèdent, entre autres, le château de Cazilhac au Bousquet-d'Orb), se rend acquéreur de Cambous pour la somme de 480 000 francs.

Protection.

La porte d'entrée sur façade ouest, la double porte intérieure, l'escalier, y compris la porte d'accès de la grande salle du premier étage, la grande salle avec sa cheminée et son plafond peint, la cheminée de la chambre voisine font l'objet d'un classement au titre des monuments historiques depuis le 19 octobre 1983.

Les façades et toitures font l'objet d'une inscription au titre des monuments historiques depuis le 19 octobre 1983. (Wikipédia

Du Pin (Fabras)


Le Château du Pin se situe sur la commune de Fabras dans le département de l'Ardèche.

Le château a été construit au XIIe siècle par les Chanaleilles, puis fut fortement remanié au XVIe siècle. L'endroit acquis alors une double fonction : militaire avec l'ajout de tours de défense ; mais également agricole avec les cultures du domaine. le Château du Pin est typique des maisons fortes de la Cévenne ardéchoise. Bâti à flanc de colline, le château est aujourd'hui entouré de jardins contemporains, de châtaigniers et de terrasses en pierre sèche. L'ensemble constitue aujourd'hui un site dédié à la création contemporaine, ouvert au public depuis 1994 sous forme de musée.

Historique.

Les Chanaleilles, dont le blason (D'or, à trois lévriers de sable, colletés d'argent courant l'un sur l'autre.) figure sur une des portes du château, y demeurent jusqu'au début du XVIIIe siècle. La demeure est ensuite vendue aux Gardon de Boulogne, puis à l'abbé Labro, curé du village de Fabras. À la Révolution, l'abbé Labro prête serment à la République puis devient Consul du village. Il sera assassiné dans son château en 1802. Le château et ses terres sont alors partagés lors d'une vente, avant d'être réunifiés au début du XXe siècle par la famille Boissin. Devenu une ferme, le domaine est racheté en 1957 par la peintre Colette Bonzo (1917-1967) et son mari le Docteur Elie Bontzolakis.

Architecture.

Des structures initiales du XIIe siècle, sont seulement visibles au début du XVIIIe siècle une petite tour de garde, ainsi que les fondations de salles en rez-de-chaussée. En 1591, durant les Guerres de Religion, l'édifice, bâti sur trois niveaux, est flanqué de quatre tours et surmonté en son centre par une autre tour. Un pigeonnier et de vastes écuries ferment la basse-cour. Depuis le XVIIIe siècle, ne subsistent que trois tours, le pigeonnier et les écuries furent a contrario partiellement détruites, la tour centrale fut englobée dans le corps de bâtiment. La façade sud est ornée de deux belles portes :

    * l'une, en accolade (XVe siècle), surmontée des blasons des Chanaleilles et des Montlaur, ouvre sur les anciennes cuisines (1591-1592) : voûte en berceau et vaste cheminée à voussure ;
    * l'autre, d'époque Renaissance, avec piliers et fronton brisé repris du goût de l'antique, ouvre sur une tour avec escalier à vis desservant le rez-de-chaussée et les deux étages.

Au rez-de-chaussée, l'ancienne salle des gardes (XVIe siècle), avec voûtes en croisées d'ogives, s'orne d'une grande cheminée à clés. Le premier étage, plafonné à la française, est meublé à l'ancienne. Une petite tour, pourvue de meurtrières, conserve une voûte en croisée d'ogive.

Visites.

Depuis 1994, le Château du Pin est ouvert au public une partie de l'année. Le site est essentiellement consacré à la création contemporaine : arts visuels, arts vivants, édition s'y retrouvent, notamment dans le cadre des Estivales du Château du Pin. Il abrite en permanence une partie de l'œuvre de Colette Bonzo et l'atelier d'un sculpteur, également céramiste.

Les Jardins du château.

Historique.

Jusqu’en 2001, les terrains environnant le Château du Pin, comprenant prés, terrasses, vergers, châtaigneraies, partie intégrante du domaine agricole, sont quasi à l’abandon depuis 1957. Les deux bassins-lavoirs sont en piteux état, les béalières détruites et les sources sous voûtes effondrées. De surcroît, il ne reste rien du système d’irrigation de la fin du XVIIIe siècle tel qu’il est décrit dans l'acte de vente de 1802. Cet acte précise en détail le partage des eaux sur 24 heures entre les quatre nouveaux propriétaires qui achètent le domaine.

Réhabilitation de 2001.

Les jardins sont nés en 2001 et sont ouverts à la visite. Les jardins mêlent sculptures contemporaines ainsi qu'une importante collection de rosiers anciens. La pénurie d’eau parfois présente conduit à créer un jardin sec à l’endroit des écuries brûlées du XVIe siècle, en contrebas de la basse-cour. Les murs rescapés des écuries clôturent le jardin. Une centaine de fleurs-céramique sur tiges de fer à béton sont plantées par bouquets de sept sur des thèmes en rapport avec le corps (têtes grimaçantes, empreintes de mains, de poings, formes rappelant les pieds, les os) et des formes plus florales (à symétrie bilatérale, radiale…) sur un socle de pouzzolane en carré cerné de plantes médicinales. Deux gros figuiers d’Algérie plantés dans les années 1960 sont conservés. Le mur ouest est prolongé par une palissade de fleurs céramique pour protéger ce jardin de l’invasion des chevreuils et des sangliers nombreux dans les forêts ardéchoises. Un petit bois de frênes le long du chemin d’accès au château abrite des personnages féminins grandeur nature, en terre cuite.

Extensions successives.

En 2005 et 2006 une ancienne source est retrouvée, captée et protégée par une coque en voile de béton ; elle alimente le vieux lavoir remis en état le long duquel une palissade en grès émaillé est installée ; cette réserve d’eau aboutit dans la citerne voûtée, également restaurée, sous la basse-cour, et permet l’arrosage par gravité des jardins en contrebas. Le long des murs de ce jardin clos sont plantés des hortensias, des camélias, des rosiers grimpants, des petites pervenches en couvre-sol, des acanthes, des hostas, des cœurs-de-Marie. Un deuxième jardin voit le jour en prolongement du précédent, vers l’est, et un troisième au nord-est, avec toujours des plantations de fleurs-céramique, de mâts en bois de châtaigniers tailladés, incisés, scarifiés et de nombreuses glycines menées en palissade et en arbres. Les greffes sculptures-plantes (personnages ou membres en grès partiellement émaillé dans les glycines), tête dans un micocoulier apparaissent un peu plus tard. Un quatrième jardin dans les pentes se développe depuis 2005 avec des structures en fer plantées de rosiers anciens, de clématites, de buis, d’ifs et de cyprès. Le parti pris de planter des rosiers (plus de 130 variétés actuellement) progresse avec la création d’un nouveau jardin en 2007 à l’entrée, près d’une palissade ancienne en bois de châtaignier, aujourd’hui détruite et remplacée par « la sculpture escaladant la montagne » (structure métallique), où sont installés des rosiers botaniques à l’aspect plus sauvage, plus « nature ».

En 2009, le « jardin sec » est remplacé par un jardin inspiré des miniatures du Moyen Âge (jardins clos d’un tressage de végétaux vivants accompagnés de roses, symboliques du « cœur d’amour épris » ou de la Vierge-Marie). Ici, il s’agit d’un tressage de fer, d’une tonnelle d’Akébia abritant un personnage assis en terre cuite, de rosiers tels que Rosa gallica officinalis, Léda, Blush Damask, Bébé fleuri, Coupe d’Hébé et d’un vieux cep de vigne.

Classement en jardin remarquable.

Les jardins du Château du Pin portent le label Jardin remarquable attribué par le Ministère de la Culture. Par leur implantation dans les paysages typiques des terrasses de la Cévenne ardéchoise, les jardins se développent autour du château du pin dans un esprit de nature sauvage : plantation de rosiers botaniques choisis pour leurs feuillages, leurs fruits, leurs floraisons modestes ou exubérantes. Pour étaler les floraisons dans l’année, il est prévu d’amener dans les parties ombreuses des jardins des camélias et des rhododendrons.

Activités culturelles.

Les jardins accueillent divers artistes avec comme professions représentées au cours de années : plasticiens, danseurs, musiciens, verrier, sculpteurs, photographes, architectes, chorégraphes, musiciens, comédiens et des écrivains qui y ont lu des textes en public. (Wikipédia

Blason de la familie Chanaleilles


D'or, à trois lévriers de sable, 
colletés d'argent courant l'un sur l'autre.

Sources : Wikipédia 
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