mardi 4 janvier 2011

Culan


Le Château de Culan est une forteresse médiévale situé sur la commune de Culan, dans le Cher et la Région Centre.


Histoire.

Membre fondateur de la Route Jacques Cœur. Le château, inscrit au début du XXe siècle sur la liste des Monuments Historiques et classé (murs et toitures) en 1956, a connu une histoire tourmentée.

Bâtie sur un éperon rocheux dominant la rivière et la vallée de l'Arnon (site naturel classé), une première construction en bois — dont il ne reste rien — aurait été démolie au Xe siècle. Une seconde bâtisse fut assiégée et détruite par Philippe Auguste (en 1188) lors des guerres de mouvements.

La façade sur cour.
Le château actuel a commencé à être construit à la fin du XIIe siècle, début du XIIIe siècle, et la construction s'est poursuivie jusqu'au XVe siècle, avec de rares rajouts à la renaissance (fenêtres à meneaux). Lors de la fronde (en 1651), le château perdra sur ordre de Mazarin: le haut de son donjon, une partie de ses remparts et son châtelet d'entrée.

Il a notamment appartenu à l’amiral de Culant (1360–1444), à Maximillien de Béthune, duc de Sully (1599–1621) puis au Prince de Condé.

Durant la Révolution, les terres du château furent partagées entre quelques familles et la forteresse fut vendue comme bien national.

Façade et toitures ont été inscrites le 2 mars 1926 puis classées monument historique le 2 juin 1956.

Il a reçu plusieurs hôtes célèbres qui n'y ont donc pas logés : Jeanne d’Arc, Louis XI, Sully, Madame de Sévigné, la romancière George Sand, « la bonne dame de Nohant » venue en voisine avec Chopin, ou encore Ernest Renan. Le général de Gaulle, en visite à Saint-Amand-Montrond après guerre, préféra passer la nuit dans une demeure particulière de la rue de l’église.

Aujourd'hui.

Le château de Culan est en excellent état. Il a été remarquablement restauré dans la période 1950-1980 par un précédent propriétaire, Jean Ferragut, qui y organisa de belles expositions (Picasso, Bernard Buffet, tapisseries flamandes, etc.). C'est l'une des rares forteresses à posséder encore ses hourds en bois (voir photo, c'est la partie entre la toiture et la maçonnerie des tours) qui permettaient de jeter des pierres et divers projectiles sur les assaillants. Le château possède de belles cheminées monumentales du XVe siècle. Autour du château ont été aménagés à la fin du XXe siècle des "jardins médiévaux".

Aujourd'hui Jean Pierre Marquis (le père) et Edouard Marquis (son fils) continuent le travail de restauration et d'entretien.

Activités du château.

Le château se visite tous les jours de Pâques à la Toussaint. Des week-ends médiévaux y sont organisés les dernières semaines de Juillet et en août, ainsi qu'une dizaine de visites aux flambeaux certains soirs d'été.



Sources : Wikipédia 

Couzan


Le Château de Couzan est une forteresse bâtie sur un éperon rocheux à l'ouest de Sail-sous-Couzan (Loire) dans les Monts du Forez (42) sur les bords du Lignon. La châtellenie de Couzan était la plus importante du Forez.

Historique.

    * XIe siècle  : La famille de Semur (Damas) fait construire le premier poste de défense.

    * XVe siècle  : La famille de Lévis reprend la forteresse, à la suite du mariage en 1425 d'Eustache de Levis avec Alix de Couzan-Levieux, fille de Hugues VI Levieux, baron de Damas-Couzan, dit "Hugues VI de Damas".

Façade est du château.
    * XVIIe siècle  : Le château est acquis par la famille de Luzy en 1622. Cette dernière reprend le nom de marquis de Couzan et premier baron du Forez. Cette branche des Luzy s'éteint à la fin du XVIIIe siècle. Le château sera repris par Marthe de Luzy-Couzan, fille de Balthazar de Luzy-Couzan, qui épousera Antoine François de Thy de Milly. Le château restera dans la famille des Comtes de Thy de Milly jusqu'en 1932.

    * 1932  : Acquisition par la DIANA qui entreprend de gros travaux de restauration, le château étant resté inhabité depuis la révolution.

Le site constitué par les abords du château a été inscrit monument historique le 22 août 1947 alors que les vestiges du château étaient classés depuis le 20 décembre 1890.

Architecture.

Le château est composé de trois enceintes autour d'un donjon du XIIIe siècle.


Bâtiments dans l'enceinte du château de Couzan.

Sources : Wikipédia 

La Ferrandière

Château de La Ferrandière.

Le Château de La Ferrandière était situé en limite des villes de Lyon (3e arrondissement) et de Villeurbanne, sur la rive gauche du Rhône dans le département du Rhône. Ce château a entièrement disparu.

Description.

    * Au début du XIXe siècle, le domaine occupe 27 hectares. Il comprend, selon les écrits de l’époque, une grande terre, coupée de bois, de vignes, de jardins et de prairies arrosées par la petite rivière de la Rize. Le corps de logis et les tours formaient un ensemble massif.
    * L’accès au château se faisait par une allée de platanes, dont le tracé était celui de l’avenue Saint-Exupéry.

Ancienne allée du Calvaire (actuelle avenue Saint-Exupéry).
Historique.

Quelques personnages, mentionnés ci-dessous, ont marqué l’histoire de ce château.

Troyes (de)

    * Martin (vers 1490 – 1558) épouse en 1522 Claude Prunier; receveur pour le roi à Lyon, échevin en 1541-1542, il acquiert la terre et fait construire une maison des champs où il reçoit notamment l’archevêque de Lyon François de Tournon; le château est en partie saccagé par les protestants et Martin en entreprend la reconstruction;

    * François (seconde moitié du XVIe siècle), fils du précédent, lui succède; au début du XVIIe siècle, la propriété est vendue aux enchères;

Marinier

    * Louis est cité comme propriétaire au milieu du XVIIe siècle; il a une fille; 

Bottu

    * Étienne (1648 -) épouse la fille et héritière du précédent;

Riverieulx de la Ferrandière

    * Charles (1669 – 1748), conseiller du roi en la sénéchaussée et siège présidial de Lyon, meurt au château;
Plaque rappelant l'existence de l'ancien château.
    * Claude (1701 – 1790), neveu du précédent, prévôt des marchands, épouse en 1731 Hélène Morel;
    * Claude Antoine (1733 – 1794), fils des précédents, banquier, épouse en 1779 Claudine Bertholon; il meurt victime de la Révolution;

Révolution

    * en 1793, les canons des armées révolutionnaires, dirigés sur Lyon, sont installés au château, qui sert de quartier général à Laporte et Noël;

Artaud de la Ferrière

    * au début du XIXe siècle, Antoine Marie François (1767 - 1838), archéologue, en est propriétaire;

Monavon

    * dans la première moitié du XIXe siècle, François-Xavier, maire de Villeurbanne est propriétaire;

Dames du Sacré-Cœur

    * Madeleine-Sophie Barat (1779 – 1865), mère générale, rachète peu à peu le domaine à partir de 1819 et y fonde une école pour les pauvres en 1820; en 1838, elle fait édifier une chapelle; à cette époque, le domaine est à cheval sur les départements du Rhône et de l’Isère; les religieuses se maintiennent dans ces lieux jusqu’en 1907;

Époque moderne

    * En 1913, le domaine est vendu aux enchères à la Société immobilière La Ferrandière; il est alors peu à peu intégré au tissu urbain.

Armoiries.

Riverieulx: d'azur chargé d'une rivière d'argent et d'un croissant de même.

Sources : Wikipédia 

La Combe

Château de la Combe (angle nord).

Le Château de la Combe, parfois appelé château de Quinsonas, est situé à Saint-Germain-au-Mont-d'Or au nord du département du Rhône, sur la rive droite de la Saône.

Description.

Une entrée du château.
Le château dont la configuration actuelle date de la seconde moitié du XIXe siècle, se compose d'un corps de logis de forme rectangulaire cantonné de quatre tours rondes de faible diamètre percées de fenêtres sur quatre niveaux et englobant une haute tour de forme carrée. Les façades comprennent un avant-corps central en légère saillie d'une travée de quatre niveaux et, de part et d'autre, deux travée de trois niveaux. Au second niveau des pignons, on remarque une galerie composée de cinq arcades.

Le château est une propriété privée. Il ne se visite pas.

Historique.

Villars

    * au Moyen Âge, les terres appartiennent aux sieurs de Villars;

Bonyn

    * en 1463, Antoine, seigneur de Servières, conseiller du roi et contrôleur général des finances à la recette générale de Lyon, acquiert la grange de la Combe; il avait épousé Humberte Faure;
    * Philiberte, fille et héritière des précédents;

Grollier de Servières (famille originaire de Vérone)

    * Antoine (1545 – 1610), marié en 1566 à la précédente, hérite du bien à sa mort; en 1581, il épouse en secondes noces Marie Camus dont il aura 12 enfants; partisan de Henri de Navarre, il est enfermé à Pierre-Scize en 1589 mais réussit à s’en échapper à l’aide de cordons de soie;
    * Nicolas (1593 – 1689), fils des précédents, épouse en 1640 Catherine de Fenouil ; il perd un œil au siège de Verceil; Louis XIV visite le cabinet de curiosités composé de machines de son invention; il choisit comme épitaphe: Ci-gît qui a vécu longtemps parce qu’il ne connut ni procès ni médecin;

Baraillon

    * en 1618, Aymé (- 1638) s’approprie la maison forte;
    * vers 1690, Gaspard, fils du précédent est prévôt des marchands de Lyon en 1689;

Pourroy de l’Aubérivière de Quinsonas

Façade ouest.
    * Adolphe Édouard Henri (1774 – 1850) épouse en 1805 Émilie Nathalie de Virieu;
    * Émilien (1829 – 1899) épouse en 1852 Caroline de Jessé-Levas;
    * Laurence (1863 – 1944);

Dalmas

    * Raymond (vers1857 -) épouse la précédente;
    * Suzanne Germaine (1890 – 1983);

Regnauld de Bellescize

    * René (1887 – 1959) épouse la précédente;
    * Maurice Marie Ernest (1920 - ), fils des précédents, épouse en 1949 Amicie Gabrielle Henriette d' Harcourt (1918 - );
    * Louis Jean Marie, né en 1952, fils des précédents, épouse Julitta Zehner, dont il a trois enfants : Kiliana, Antoine et Cyril.

Armoiries.

    * Grollier de Servières: d’azur à trois besants d’or surmontés chacun d’une étoile d’argent
    * Baraillon de la Combe: d’argent au lion de gueules à la bande d’or brochant sur le tout
    * Pourroy de l’Aubérivière de Quinsonas: d’or à trois pals de gueules au chef d’azur chargé de trois molettes d’éperon d’argent
    * Dalmas: d'azur, au chevron d'or, accompagné de trois étoiles de même
    * Regnauld de Bellescize : de gueules à la fasce d'argent accompagné de deux losanges d'or, 1 en chef et 1 en pointe

Sources : Wikipédia 

Aléry


Centre de la seigneurie d'Aléry, le Château d'Aléry est une maison forte du XIe siècle, reconstruite vers le milieu du XVe siècle, situé sur la commune de Cran-Gevrier, dans le département de Haute-Savoie.

Sur la colline de Gevrier, dominant Annecy, elle surveillait les routes venant de Rumilly et de Chambéry.


Histoire.

Son origine est ancienne, probablement métairie de la villa gallo-romaine de Gevrier, elle aurait été fortifiée au XIe siècle.

Au XIIIe siècle, elle est la propriété des seigneurs d'Aléry, noble Humbert d'Allery verse en 1276 une redevance à l'abbaye de Talloires. Sont cités en 1297 et 1341, Jacques et Girard d'Alerie. En 1402, elle est entre les mains de Guillaume de Menthonay ; à sa mort, sa soeur, Marguerite de Menthoney en hérite et l'apporte en 1406 en dot à son mari Pierre de Saint-Jeoire.

Louis de Saint-Jeoire y fonde une chapelle en 1513, en l'honneur de la Vierge. Deux de ses fils, François et Jean de Saint-Jeoire, en hérite et la vende en 1543 à François Joly de La Roche. Jean-Louis, son fils ainé, y aménage une chapelle et fonde une chapellenie. Adrienne Joly de La Roche, l'apporte en dot en 1625 à Bernard Lucas. Ce dernier est contraint d'y reçevoir le 25 mai 1630, Louis XIII et le cardinal de Richelieu, venues recevoir la reddition de la garnison d'Annecy. C'est à Aléry qu'ils y rencontrent Mazarin.

Lors du siège d'Annecy en 1690 par le marquis de Saint-Ruth, celui-ci, y établit son quartier général.

Charles Joseph Lucas y adjoint ses domaines, qu'il a acheté, de Meythet, Vieugy, Loverchy, Gevrier et une partie de Seynod avec le titre de comté en 1699. Son fils, Pierre-François Lucas, meurt sans héritier et la lègue en 1705 à son cousin Joseph-Louis d’Oncieux. Cette famille la vendront en 1818 à Joseph Quétand, taneur du val d'Aoste. Par mariage, elle passe dans les mains de la famille Velluz et elle est achetée en 1907 par Louis Aussedat. Elle est toujours propriété de cette famille.

Description.

L’essentiel des bâtiments que nous voyons aujourd’hui, on été érigés au milieu du XVe siècle, sur le noyau de ceux du XIVe siècle par la famille de Sain-Jeoire. De cette période, il ne reste que le portail en tiers-point qui donne accès à la cour, et la base de la façade nord. Elle est trouée d’une petite fenêtre en tiers-point munie d’une grille en fer, qui devait être la fenêtre de la chapelle.

Dans la cour, la margelle du puits porte l’écusson daté de 1583 de la famille Joly de La Roche, que sa veuve posa à l’occasion de travaux de restauration.

Elle se présente sous la forme de deux corps de logis quadrangulaire en équerre que relie une tour d'escalier polygonale, découronnée à la Révolution. La maison forte était ceinte de murs, dont seul subsiste une partie, percée par le portail, qui a conservé ses gonds et sa barre de fermeture. A l'intérieur les pièces arborent de beaux plafonds.

Sources : Wikipédia 

Chambes

Le château vu du sud-est.

Le Château de Chambes est situé à Roumazières-Loubert au bord de la Charente dans le département de la Charente.

Architecture.

l a été reconstruit au XVIe siècle sur des murs existants comme le montre sa façade encadrée de deux tours gauchie par un angle saillant. Le pavillon carré à toit pyramidal serait plus récent. Le château a gardé du XIIIe siècle deux petites tours d'entrée de l'ancienne enceinte fortifiée.

En 2008, le château a été acheté par l'imitateur Yves Lecoq qui y a aménagé des chambres d'hôtes.

Le château fait l'objet d'une inscription au titre des monuments historiques depuis le 8 décembre 2009.

Le château au bord de la Charente.
Sources : Wikipédia 
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