jeudi 6 janvier 2011

Montlys


Le Château de Montlys (ou Montlis) est situé à Saint-Cyr-sur-le-Rhône, au sud du département du Rhône, à flanc de colline, sur la rive droite du Rhône. Il est environné de vignes.

Description.

    * Le château comprend un corps de logis principal flanqué de deux pavillons avec lesquels il forme un "U" et auxquels il est relié par deux tours d'escalier de faible diamètre et à haute toiture d'ardoise. Le corps de logis et les pavillons sont coiffés d'une toiture de tuile, à double pente.
Côté est (tours prolongeant les pavillons).
    * La façade principale est orientée face au fleuve; elle comprend un rez-de-chaussée, un étage et un étage de combles.
    * Des fenêtres à meneaux donnent sur une cour intérieure en terrasse. Chacun des pavillons est prolongé, vers l'extérieur, par une tour ronde et, vers l'intérieur, par une échauguette. Ces tours ont une toiture en plan incliné.
    * On accède à la propriété soit par une allée, côté sud, soit par une cour délimitée par des communs, côté nord.
    * Le château ne se visite pas.

Historique.

Bolot

Côté nord.
    * Henri (1811 -), industriel du verre, épouse Olympe de Vaugelas (1822 -); de cette union naît une fille Octavie (1845 – 1940);

Thomas de Saint-Laurent

    * Henri (1841 – 1908), polytechnicien, ingénieur de Ponts-et-Chaussées, épouse en 1868 Octavie, précédemment citée; ils auront sept enfants;
    * Joseph (1875 – 1940) meurt sans alliance;

Epoque moderne.

    * après la seconde guerre mondiale, le domaine est abandonné;
    * vers 1987, Christophe Semaska, viticulteur d'origine lutuanienne, devient propriétaire du domaine.

Sources : Wikipédia 

Ampuis


Le château d'Ampuis est situé à Ampuis au sud du département du Rhône, sur la rive droite du fleuve, au pied d'un vignoble de côte-rôtie.

Description.

    * Le château haut, qui était situé au lieu-dit La Garde, a disparu. Du château bas d'origine, subsistent deux des quatre tours rondes. Le corps principal, long rectangle orienté nord est – sud ouest, date du milieu du XVe siècle, comme les plafonds à la Serlio du rez-de-chaussée et à la fougère du premier étage. Au nord est, un donjon circulaire lui est accolé et, côté sud ouest, il est flanqué d’un pavillon avec lequel il forme un « L ». Entre 1592 et 1622, le logis est remanié dans le style classique. Le colombier, construit en 1653 a été transformé en chapelle au XIXe siècle. L'escalier principal et celui de l'aile sud sont de 1640. Des portes-fenêtres sont percées en 1748. La toiture à double pente constituée de tuiles plates a été refaite au XIXe siècle. Les douves ont été remblayées au XXe siècle.
    * Divers bâtiments, parallèles à l’aile sud, complètent l’ensemble.
    * Face au corps principal, les jardins à la française, qui forment une terrasse face au Rhône, ont été réaménagés vers 1935. Un belvédère a été édifié à l’angle ouest. Un jardin à l’anglaise occupe le nord du domaine.

Plusieurs éléments (chapelle, jardin, belvédère, portail d’entrée des jardins...) font l'objet d'une inscription au titre des monuments historiques depuis le 22 juillet 1996.

Le château est une propriété privée.

Sources : Wikipédia 

Condrieu


Les ruines du château de Condrieu dominent le bourg de Condrieu, au sud du département du Rhône, sur la rive droite du fleuve. Ce château-fort, au sommet d'un rocher que contourne le ruisseau de l'Arbuel, surveillait l'amont et l'aval du Rhône.

Description.

Du château féodal du XIIe siècle, subsistent le donjon circulaire ou tour Garon, qui servit de prison, et quelques vestiges des murs d'enceinte.

Historique.

Porte du 1er mur d'enceinte.
Sous l'Ancien Régime, les terres de Condrieu sont placées sous la suzeraineté de l'Église de Lyon. Elles sont administrées successivement:

    * jusque vers 1224, par des seigneurs ou des coseigneurs,
    * puis jusque vers le milieu du XVe siècle, par des seigneurs et des châtelains, ceux-ci représentant le chanoine-comte de Lyon, qui s'intitulera baron de Condrieu,
    * puis par des châtelains seuls.

Chappuis (seigneurs ou coseigneurs).

    * Claude (vers 1065 - 1109) épouse Aline de Faugerolles;
    * Jean, fils des précédents, épouse en 1154 Pétronille de Valluy;
    * Hugues, fils des précédents, épouse Jeanne de Montecla;
    * Jean ( - 1235), fils des précédents, épouse Jeannette de Roux;
    * Pierre, fils des précédents, épouse Marguerite Carrier;
    * Antoine, fils des précédents, épouse Claudine de Montecia; de cette époque, datent les premières querelles de territoire qui vont voir s’opposer Condrieu et Saint-Clair[1];
    * Guillaume ( - après 1325), fils des précédents, épouse Isabelle de Fauquelin;
    * Durand ( - 1377), fils des précédents, épouse Marguerite d'Arlempdes;
    * Pierre (vers 1340 - 1412), fils des précédents, épouse Alix de Cunières;
    * Louis (vers 1370 - 1440), fils des précédents, épouse en 1395 Drevonne de Génas;
    * Jérôme (vers 1400 - après 1468), fils des précédents, épouse en 1430 Huguette de la Bessée;

Jarez (coseigneurs).

Vestiges d'un des murs d'enceinte.
    * En 1213, Gaudemar de Jarez, (vers 1140 - vers 1224), coseigneur de Condrieu, doit reconnaître la suzeraineté de l'liste des archevêques de Lyon Renaud de Forez ( - 1226); il avait épousé Clémence;
    * Guyon, fils des précédents, échange avec l'Église de Lyon son fief de Condrieu contre la seigneurie de Saint-Chamond; lui succèdent des châtelains;

Châtelains.

A la suite des Jarez (coseigneurs).

    * vers 1295: Pierre Arnaud;
    * 1375-1382: Ponson Verd, chevalier, seigneur de Valprivas;
    * vers 1392: Guillaume d'Albon, chevalier;
    * vers 1395: Milon de Propières, chevalier;
    * vers 1464: Aubert (ou Humbert) Fournier, damoiseau;

A la suite des Chappuis (seigneurs ou coseigneurs).

Chappuis

    * Thomas (1438 - après 1509), fils de Jérôme, déjà cité, épouse en 1459 Marie de Coct;
    * Pierre (1465 - 1522), fils des précédents, épouse Jeanne Menon dont il a une fille, Claudine (vers 1500 -);

Vue depuis le bourg.
Gayan

    * Jean André épouse Claudine Chappuis, citée précédemment, dont il a Charlotte (1514 -);

Villars

    * Claude (1514 - 1589) épouse Charlotte de Gayan, précédemment citée;

Autres personnages, non directement apparentés aux précédents :

    * vers 1680: Louis Dubaillier;
    * vers 1721: Jean d'Alinges, chevalier
    * vers 1787: M. cadier, notaire

Epoque moderne.

L'Arbuel au pied de la tour.
    *  milieu du XXe siècle: madame Arnaud est propriétaire des lieux.

Armoiries.

    * Albon: Écartelé : aux 1 et 4, de sable, à la croix d'or (Albon moderne) ; aux 2 et 3, d'or, au dauphin d'azur, posé en pal, allumé, langué, crêté, barbé, oreillé, lorré et peautré de gueules, (armes du Dauphiné).
    * Alinges: de gueules à la croix d'or; devise: Sans varier
    * Chappuis: écartelé aux 1 et 4 d'azur à la fasce d'or accompagnée de trois roses d'argent posées 2 en chef et 1 en pointe, qui est Chappuis ancien ; aux 2 et 3, d'argent au chef d'azur chargé de trois étoiles de champ, qui est Chappuis de Bienassis.
    * Jarez : d'azur, parti d'argent, à la fasce de gueules
    * Villars: d'azur an chef de gueules chargé d'un lion léopardé d'argent (1586).

Sources : Wikipédia 

Rozay

Château du Rozay (façade nord).

Le Château du Rozay est situé à Condrieu, au sud du département du Rhône, sur la rive droite du fleuve. Construit au bord d’un plateau, il domine le ravin de l’Arbuel.

Description.

    * Ce château est constitué d’un ensemble hétéroclite de bâtiments entourant une cour rectangulaire orientée nord est – sud ouest et flanqués à l’est, à l’ouest et au sud de pavillons à plan carré. Il est agrémenté de tours rondes de diamètre et de hauteur diverses. Les toitures sont en tuiles.

    * Dans le prolongement de l’angle sud, se trouvent l’entrée qui donne sur la cour d’honneur, une chapelle et des communs.

    * La haute tour, qui avait été comparée à un minaret par le baron Raverat, n’émerge plus au dessus des bâtiments.

Sources : Wikipédia 

Château-Grillet


Le Château-Grillet est situé sur un coteau en forte pente aux confins de Vérin et de Saint-Michel-sur-Rhône, dans le département de la Loire, sur la rive droite du Rhône, au cœur d’un vignoble réputé.

Description.

Le logis principal, orienté au midi, se compose:

    * d’un bâtiment comprenant un avant-corps central carré s’étageant sur trois niveaux et cantonné de quatre tours de faible diamètre percées de petites ouvertures,
    * d’un bâtiment situé à l’arrière du précédent et le dépassant d’un niveau.

L’ensemble donne sur une terrasse délimitée par un muret qui fait place à une rambarde en légère saillie en face de l’avant-corps. Des communs prolongent le logis vers le couchant en suivant la courbe de niveau. L’accès se fait par un chemin orienté sud nord.
Le château ne se visite pas.

Historique.

Le domaine est exploité en vignoble depuis l’époque romaine.

Girard Desargues.
Desargues

    * Girard Desargues (1593 – 1662), géomètre et architecte lyonnais, est propriétaire du domaine et y cultive des vignes; il reçoit son confrère Blaise Pascal en 1652.

Uffray-Desargues

    * Humbert, filleul d’Antoine, frère du précédent, écuyer, épouse en 1658 Anne Jarry; il hérite du domaine;

Peyrouse

    * à la fin de l’Ancien Régime, madame veuve Peyrouse exploite le vignoble ; en 1787, elle reçoit Thomas Jefferson, alors ambassadeur des Etats-Unis;

Gachet (à partir de 1830)

    * Claude (1765 – 1845) épouse Anne Rey (1766 – 1829);
    * Jean-Claude (1807 – 1886), fils des précédents, épouse Louise Chasseigneux (1826 – 1891) ;
    * Marc Louis Claude (1851 – 1925), fils des précédents, épouse en 1883 Marie Michèle Élise Madebene (1863 – 1940);
    * Louise (1884 – 1948), fille des précédents ;

Neyret

    * Jean-Baptiste (1882 - 1952) épouse la précédente en 1910;
    * Odile (1914 -), fille aînée des précédents;

Mayet

    * Gabriel (1902 - 1961) épouse la précédente et reprend l’exploitation;

Canet

Angle sud ouest.
    * André (1911 - 1994) épouse en 1943 Hélène (1920 - 2007), fille cadette de Jean-Baptiste Neyret, précédemment cité; d’abord ingénieur, en 1961, au décès de son beau-frère Gabriel Mayet, il lui succède;

Baratin

    * Isabelle, fille des précédents, épouse François Baratin; ils ont un fils, Nicolas.

Vignoble.

Château-grillet est une appellation locale ou cru des côtes-du-rhône. Cette appellation n'est produite que par un seul domaine qui s'étend sur deux communes du département de la Loire Saint-Michel-sur-Rhône et Vérin.

Histoire.

  * Antiquité : Le domaine est exploité en vignoble depuis l’époque romaine.
  * Renaissance : Girard Desargues (1593 – 1662), géomètre et architecte lyonnais, est propriétaire du domaine et y cultive des vignes ; il reçoit son confrère Blaise Pascal en 1652.
Vignoble en terrasse devant le château.
  * Période moderne : À la fin de l’Ancien Régime, la Veuve Peyrouse exploite le vignoble ; en 1787, elle reçoit Thomas Jefferson, alors ambassadeur des Etats-Unis.
  * Période contemporaine : Le petit domaine de Château-Grillet, consacré appellation locale en 1936, appartient aujourd'hui à un seul propriétaire.

Situation géographique.

  * Orographie : Le plus petit vignoble des côtes du rhône septentrionales, situé entre 165 et 250 mètres d’altitude sur de fortes pentes allant jusqu'à 50%. En forme d'amphithéâtre exposé au sud, il est abrité des vents du nord.
  * Géologie : Son terroir est très spécifique avec un sol de granite sombre à mica noir recouvert d’arène à gros grain, (du sable issu de la décomposition du granite) et d’un substrat caillouteux où se mêlent des roches métamorphiques de la famille des gneiss. C'est un sol pauvre, bien drainé, qui assure à la vigne des conditions de pousse optimales.
Le vignoble de Château-Grillet en hiver.
  * Climatologie : Ce terroir viticole est exposé plein sud avec des étés chauds et ensoleillés, des automnes doux et une pluviométrie bien étalée mais avec des hivers rigoureux, où la sensation de froid est renforcée par la bise. Son climat est de type semi-continental avec des influences méditerranéennes, la température moyenne annuelle a été, entre 1920 et 2008, de 11,7 °C avec un minimum de 2,8 °C en janvier et un maximum de 21 °C en juillet. La température minimale y a été de -24,6 °C le 22 décembre 1938 et la plus élevée de 40,4 °C le 13 août 2003. . L'ensoleillement y est de 1 976 heures par an en moyenne, soit environ 164 jours par an[4]. Les hivers sont relativement secs, et dépourvus de neige en plaine (toutefois de fortes précipitations ne sont pas exclues). Les frimas sont courants et les températures varient généralement d'une dizaine de degrés au plus pendant la journée. Les étés sont généralement chauds et secs : l'amplitude des températures en journée atteint parfois une vingtaine de degrés, et les températures maximales dépassent parfois les 35°. Le mois d'août est parfois frais et pluvieux (2006 et 2007) avec quelques orages et une légère brise qui disperse les polluants de l'air. Les mois d'août 2003 et 2009 étant au contraire très chauds et secs avec respectivement 33° et 30° de température maximale en moyenne. Le vent souffle souvent dû à a compression de l'air dans le sillon rhôdanien.

  * Vignoble.

Il étend ses 3,3 ha sur deux communes de la Vallée du Rhône septentrionale.

  * Encépagement : Tout le vignoble, planté du seul viognier, est en exposition plein sud. Ce cépage d'origine locale, est très aromatique avec des senteurs florales de violette de fruits : abricot, pêche. Relativement rustique envers les maladies, il est peu sensible à la pourriture grise. En revanche, il doit être palissé à cause de sa fragilité au vent. Ici, le mistral peut faire des dégâts.
  * Structure des exploitations : Cette appellation appartient à un seul propriétaire.
  * Méthode culturale : Avec un rendement maximum de 37 hl / ha, cette AOC ne produit que 71 hl soit environ 10 000 bouteilles de vin par an.
Grappes de viognier en cours de maturation.
  * Vin et gastronomie : Ce vin rare et précieux est considéré comme le premier cru de condrieu. Certain l’ont même défini comme l’exaspération du condrieu. Il donne un vin à la belle robe claire jaune paille au nez caractérisé par les notes d’abricot et de pêche. Ce vin riche, gras, onctueux, souple et rond est considéré comme un des plus grands vins blancs du monde. Vin à déguster pour lui-même ou en accompagnement de noix ou d’amandes.
  * Terroir et vins : Des arènes granitiques en terrasses escarpées et un vignoble ne couvrant que 3, 8 ha suffisent à l'une des plus petites A.O.C. pour élaborer avec le seul viognier un des plus grands vins blancs de France. Ce vin se présente dans une robe claire et brillante évoluant vers le jaune paille. Son nez dégage des parfums d’abricot et de pêche qui s’épanouissent pleinement à l’agitation. Riche, gras et onctueux en bouche, ce vin de légende sait toutefois rester souple et rond.

Sources : Wikipédia 
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