jeudi 7 avril 2011

Du Repas


Le château du Repas est un château situé dans la commune de Chênedouit, dans le département de l'Orne. Il fait l'objet d'une inscription au titre des monuments historiques depuis le 30 octobre 1967.

Situation du château.

Comme le montre bien la carte de Cassini établie au XVIIIe siècle, le château du Repas a été construit - à environ 6 lieues de Falaise - près d'un grand axe de communication pour ce secteur de la Normandie: le grand chemin de Falaise à Domfront. Ces deux places-fortes jouent un grand rôle dans l'ancien duché, aux XIe et XIIe siècles et pendant le long affrontement entre les royaumes de France et d'Angleterre traditionnellement connu sous le nom de Guerre de Cent Ans. L'embranchement vers Briouze, place forte de moyenne importance mais siège d'une sergenterie de la vicomté de Falaise, se situe près du château du Repas.

On peut encore voir — près de mille ans plus tard — d'autres châteaux et maisons fortes à proximité de cette même ancienne route, fortins bâtis à des endroits importants à contrôler comme le château de Saint-Pavin sur Bazoches-au-Houlme, près du lieu de franchissement de la Baise, et le château de La Forêt-Auvray, à proximité du franchissement de l'Orne. Ces châteaux placés à intervalles rapprochés — sortes de relais de l'autorité ducale puis royale (haltes avec changement de cheval pour les "chevaucheurs d'écurie" porteurs du courrier officiel ? hébergement ? repas ?) — avaient un rôle à jouer tant du point de vue sécuritaire que commercial, en contrôlant les déplacements, en sécurisant et facilitant les échanges, en percevant les droits de passage.

Quoi qu'il en soit, le lieu-dit le Repas était occupé bien avant, dès la préhistoire, comme l'indiquent le menhir situé à proximité du château ainsi que la hache de pierre trouvée par le baron de Cheux, selon Thierry Churin ci-dessous référencé.

Le toponyme.

En ce qui concerne l'origine du nom "Repas" — avec le sens qu'on lui donne aujourd'hui — il y a lieu de noter qu'il n'apparaît qu'au XIIe siècle. On trouve "Sanctus Julianus militum" et "Repastus" dans des Pouillé (registre ecclésiastique) s du diocèse de Séez du 14° siècle, pour désigner cette paroisse. D'autre part, il est assez fréquent de constater — tant pour les noms de lieux que pour les noms de familles — que ceux-ci ont évolué au fil des siècles, l'orthographe actuelle étant souvent la transcription par les clercs (civils ou religieux) du langage oral longtemps utilisé par la majorité de la population ou la traduction du terme latin précédemment utilisé dans les documents officiels. Ainsi on trouve la transcription Chesnedouet pour Chênedouit.

Selon la légende rapportée par Henri Dontenville (Histoire et géographie mythiques de la France) : « Le château du Repas conserve la mémoire d'un dîner de notre géant » (ie: Gargantua)... tout comme la Pierre à Gargantua située non loin de là, sans doute. Cependant, aucune source actuelle crédible ne permet d'avoir une explication plus sérieuse ; il n'est d'ailleurs pas exclu que le lieu-dit n'ait pas porté ce nom avant le XVIe siècle et Rabelais, l'auteur des fameuses aventures de Gargantua et de Pantagruel.

Ancienneté du château.

Le château actuel a vraisemblablement remplacé une construction plus ancienne — comme cela a été le cas pour bon nombre de demeures nobles — à partir du moment où les anciennes fortifications ont perdu une grande partie de leur efficacité avec les progrès de l'artillerie. En effet, au milieu du XVe siècle (soit avant l'actuelle construction), Michel le Verrier est déjà appelé "Seigneur du Repas, de Lougé, de Crèvecœur".

Construction actuelle.

Le style du monument permet aux spécialistes de dater le château actuel du début du XVIIe siècle (certains précisent même entre 1605 et 1615, soit en majeure partie sous le règne de Henri IV.) Bâti selon le style Henri IV de France, la bâtisse entourée de douves est disposée en forme de « U » autour d'une cour. Le corps de logis, traversant, est composé de deux étages ; à chaque extrémité du corps principal se trouvent deux pavillons an ailes, à l'aspect robuste. Ce corps principal est situé face au pont-levis, au fond de la cour. Deux ailes en retour d'équerre abritant deux galeries à l'étage, supportées par des linteaux à encorbellement sur collines jumelées, donnent accès à deux pavillons venant clore la composition. L'ensemble forme un édifice d'une homogénéité parfaite, entouré de fossés avec une cour bien fermée. Côté cour, le château s'ouvre sur une longue perspective arborée. Sur l'arrière, le château donne sur un petit jardin à la française.

Un large perron, à double évolution dans l'axe de la cour d'honneur, conduit à un vestibule dallé de marbres disposés en mosaïque. Le château présente une impressionnante collection de cheminées en granit, dont l'une repose sur deux colonnes doriques de quatre mètres de hauteur. Dans le pavillon de gauche en façade qui contient un appartement particulier, il est décrit en 1967 un plafond peint par Le Brun, représentant un sujet mythologique, une victoire ailée distribuant des couronnes. Le château du repas renfermait encore au début du XXe siècle une impressionnante collections de meubles précieux, tapisseries anciennes et lambris, que quatre ventes successives ont achevé de disperser. Il n'en reste, particulièrement après le passage de Noriyoshi Ishigooka, presque plus rien. Il est à déplorer quelques initiatives malheureuses de ce propriétaire quant à la décoration intérieure peu en harmonie avec le lieu et son histoire, tout comme le bétonnage anti-sismique et quasi irréversible des allées centenaires de la propriété. La propriété compte également l'ancienne église de la commune du Repas, ainsi que le presbytère.

En 2007, l'ensemble de la propriété menaçait ruine. L'actuel propriétaire a sauvé l'église et le presbytère en 2008 en restaurant toutes les couvertures, et poursuit actuellement son travail de sauvetage sur les couvertures du château. L'architecte en Chef des Monuments Historiques en charge du dossier est Daniel Lefebvre.

Propriétaires successifs.

Famille Le Verrier.

   * Armoiries: D'argent à la hure de sanglier de sable, défendue d'argent (noter le calembour: du repas= d'hure..pas, pour hure...défendue)
Au XVe siècle, la terre du Repas (et son château ou manoir?) appartient à la famille "le VERRIER" (vers 1450, Michel le VERRIER est dit "Seigneur du Repas, de Crèvecoeur et du Champ-de-la-Pierre", selon la généalogie de thleconte sur Généanet ).
   * En 1550, dame Philippe de Craon -veuve de Guillaume le Verrier- cède le château du Repas à son beau-frère Samson Sallet.

Famille Sallet.

   * Armoiries: D'argent à deux roses de gueules en chef et un cœur du même en pointe
   * Vers 1535, la fille de Jean II le Verrier (Seigneur du Repas et gouverneur de Falaise): Renée le Verrier — dite "Dame du Repas" — épouse Samson Sallet.
   * Les Sallet avaient été anoblis -par l'édit de Louis XI de 1470 dit édit des francs-fiefs- pour leur fief du Petit Samoy en Saint-Pierre-du-Regard situé dans la vicomté de Vire.
   * Par la suite, cette famille s'illustrera particulièrement dans la noblesse de robe en occupant des fonctions importantes au Parlement de Normandie, à Rouen et à Caen. (La noblesse de cette famille normande sera d'ailleurs confirmée par le roi Louis XIV en 1667).
   * En 1535, Samson Sallet -seulement noté: "de noblesse petite"- sieur du Petit Samoy à St Pierre du Regard, est bailli de Saint-Aubert(sur Orne) pour l'Abbaye Saint Étienne de Caen. Il décède vers 1604.
   * Le croisement des données historiques et généalogiques permet de penser que le château que nous voyons au lieu-dit "le Repas" aurait été construit par Baptiste Salet (aussi noté Jean-Baptiste Sallet ) — le fils des précédents — (noté comme Seigneur du Repas dans les documents émanant du tabellionnage de la Forêt-Auvray, par exemple).
   * Baptiste (ou Jean-Baptiste) Sallet (le "rebâtisseur" probable du château) est le plus titré de la lignée: Conseiller à la Cour de Normandie et Garde des sceaux au présidial de Caen, Sénéchal de l'abbaye Saint Étienne et Premier président de la Cour des Aides de Normandie.
   * Nicolas Sallet, son fils, est simplement dit "Seigneur du Repas, de la Fresnaye, des Yveteaux, de la Motte (en Crasménil)", mais il agrandit son domaine: selon le tabellionage de la Forêt, "Il réunit à ses terres Chesnedouit et Chesnesecq pour la somme de 3600 livres, à payer à Philippe de Cousin -chevalier Seigneur de Saint Denis-" .
   * NB : Georges Ier Sallet — frère du précédent — est Seigneur de Quilly; suivant les traces de son père Jean-Baptiste, il est noté comme "très fameux et très célèbre avocat" à Rouen, puis procureur au Parlement de Normandie.
   * Alexandre Sallet — fils du précédent — est Conseiller à la Cour (ie: au Parlement de Normandie).
   * Georges II Sallet — frère du précédent — est Abbé commendataire de l'importante abbaye d'Ardennes près de Caen.
Enfin, selon le tabellionage de la Forêt, en 1680, le Seigneur du Repas est Alexandre Sallet (fils probable de Nicolas Sallet, décédé vers 1659).

Familles de la Cour, de Cheux et de Banville.

   * Armoiries de la famille de Cheux (qui occupe le château du Repas pendant près de deux siècles): d'argent à la croix annelée de sable
   * Au début du XVIIIe siècle -en l'absence d'héritier mâle dans la famille Sallet- la terre du Repas passe d'abord à la famille de la Cour (à la suite du mariage de "noble dame Anne Gilonne Sallet, dame du Repas", avec Charles de la Cour, écuyer) puis -à la génération suivante- à la famille de Cheux (par suite du mariage de Marguerite de la Cour -fille des précédents- avec Gabriel de Cheux).
   * À la veille de la Révolution de 1789, le fils de Gabriel de Cheux: le contre-amiral Charles, Alexandre, Anne baron de Cheux du Repas, né au Repas en 1759- chevalier de l'ordre royal de Saint Louis, est envoyé par le roi Louis XVI à la recherche de La Pérouse. Il décède un demi-siècle plus tard, en 1840.
   * (Le frère aîné de l'amiral : l'Abbé François Gabriel de Cheux (1755-1816) -né et inhumé au Repas-, est vicaire général de l'évêque de Coutances avant 1789; il est nommé évêque de Séez en 1816 mais il décède accidentellement avant d'entrer en fonctions).
   * Le fils du contre-amiral: le baron Charles Alexandre Marie de Cheux du Repas — ancien page de Charles X de France — occupe le château du Repas jusqu'à son décès en 1884. Alors s'éteint la branche de la famille de Cheux du Repas. (Une autre branche de la famille de Cheux subsiste de nos jours).
   * Le château devient alors la résidence du vicomte Georges de Banville - petit neveu de l'amiralE de Choux née Françoise Hébert de Beauvoir du Boscol-; le vicomte est un parent du poète Théodore de Banville.(Le fonds "de Banville" a été remis à la ville de Flers).

Depuis le XXe siècle.

   * Au début du XX° siècle, la belle demeure se dégrade mais le comte Frotier de Bagneux -qui acquiert le château en 1905- s'empresse d'entreprendre les travaux d'entretien nécessaires.(La famille Frotier de Bagneux reste propriétaire des lieux jusqu'en 1978).
   * Par la suite, le château appartient au peintre japonais Noriyoshi Ishigooka qui fait effectuer certains travaux peu appréciés des admirateurs de belles pierres.
   * Mais depuis 2006, le nouveau propriétaire -M. Henry Dewavrin- s'efforce de redonner tout son lustre à ce remarquable élément du patrimoine normand.

Sources : Wikipédia 

Couterne


Le château de Couterne est une construction des XVIe-XVIIe siècles située sur le territoire de la commune éponyme du sud du département de l'Orne, région Basse-Normandie. 

Il fait l'objet d'une inscription au titre des monuments historiques depuis le 17 avril 1931.


Sources : Wikipédia 

Fougères-sur-Bièvre


Le château de Fougères-sur-Bièvre est situé sur la Bièvre en plein centre du village de Fougères-sur-Bièvre en Loir-et-Cher en France.


Histoire.

Sa première construction date du xie siècle. Il fut détruit en 1356 au début de la guerre de 100 ans par Edouard III d'Angleterre, prince de Galles, dit le Prince Noir. Seul restait le donjon. Le roi ayant donné son autorisation en 1470 le château fut reconstruit par Pierre de Refuge, alors trésorier de Louis XI. Les travaux ont été terminés par son gendre.

René Lambot acquiert le château en 1789 et ses descendants le transforme en 1814 en filature qui fonctionna jusqu'en 1890.
Le château fait l'objet d'un classement au titre des monuments historiques depuis le 14 septembre 1912. Il est aujourd'hui propriété de l'État français qui l'a racheté en 1932. Les restaurations sont principalement l'œuvre de l'architecte Paul-Robert Houdin.

Architecture.

Cette demeure seigneuriale de la fin de l'époque gothique a été très peu remaniée.

Elle était entourée d'eau, et un chemin de ronde, couvert et à mâchicoulis, couronne les murailles de la façade nord, la façade principale qui s'appuie au donjon rectangulaire, seul élément restant du premier château et à une grosse tour ronde.

La courtine d'entrée est une imposante porte fortifiée prise entre deux tours rondes. Elle donne sur une petite cour intérieure, bordée de bâtiment aux portes surmontées de frontons gothiques sculptés. Une tourelle ronde accolée à l'un des angles du donjon renferme l'escalier à vis.

Les logis, l'aile ouest à quatre étages desservis par un escalier à vis situé dans une tourelle hexagonale et les bâtiments situés au sud ont été construits à la fin du xve siècle. La chapelle jouxte le corps de logis sud.

La galerie à arcades surbaissées et les ornementations, pilastres à rinceaux et chapiteaux de la façade sur cour sont un décor Renaissance plus tardif, qui date du xvie siècle. Au même moment le donjon a été percé de fenêtres et lucarnes.

Le jardin potager d'inspiration médiévale est composé de plates-bandes surélevées et consolidées par des châtaigners tressés. Il est arrosé par la Bièvre.

Sources : Wikipédia 

Conches-en-Ouche


Le château de Conches-en-Ouche est un château médiéval situé dans la commune éponyme dans le département de l'Eure en Haute-Normandie, démantelé au xvie siècle.

Histoire.

Le début de la construction remonte à 1034 et à Roger Ier de Tosny. Le château est pris par Philippe-Auguste en 1199. Le château est l'objet d'âpres combats durant la guerre de Cent ans. Pris par les Anglais en 1364, il est repris par Bertrand du Guesclin en 1371. Le château est à nouveau perdu en 1420 puis en 1441, repris en 1440 puis définitivement en 1449. En 1591, le château sert de refuge aux membres de la Ligue. Restant un point d'appui potentiel pour les ennemis de la monarchie, il est démantelé par la suite.

Il est classé Monument historique par arrêté du 12 juillet 1886.

Architecture.

Construit initialement sur une motte, la bâtisse possédait des murailles larges de 2,60 mètres, et trois étages au minimum.

Sources : Wikipédia 

Mazeau


Le Château du Mazeau est une demeure du xvie siècle située à Rempnat sur le plateau de Millevaches en Limousin, dans le département de la Haute-Vienne. 

Le château est privé et appartient à une SCI.

Le château fait l'objet d'un classement au titre des monuments historiques depuis le 21 février 19832.

Sources : Wikipédia

Coupiac


Le château de Coupiac se trouve sur la commune de Coupiac dans l'Aveyron.


Architecture.

Construit au xiiie siècle puis au xve siècle, il est formé par deux ailes en potence, reposant directement sur le rocher, flanqué de trois puissantes tours circulaires. L'observation des trois tours restantes fait état de quelques différences d'architecture qui témoignent d'un étalement dans la construction.

De style gothique flamboyant dans son ensemble, le château en impose par ses dimensions en surface et en hauteur, par le nombre de ses mâchicoulis, ses latrines et meurtrières. Il compte aussi de belles fenêtres dans les tours et de grandes fenêtres à meneaux au deuxième étage.

Historique.

Du xe siècle au xiiie siècle, le château va être la possession commune des comtes et des évêques de Rodez. On sait qu'il existait déjà un château à Coupiac au IXéme siécle, d'après de Gaujal, historien du Rouergue.

En 1238, il passe dans la famille de Panat.

Izarn de Méjanel, gouverneur de Saint-Sernin, achète le château en 1778 et entreprend de nombreuses modifications afin de l'habiter : il refait les toitures, démonte le chemin de ronde, les machicoulis, la galerie, agrandit les fenêtres, construit la façade XVIIIéme. C'est l'état actuel. Le château n'a pas été détruit à la Révolution, seuls des blasons ont été martelés comme le blason de la porte d'entrée.

En 1872, il est acheté par un abbé qui veut y faire une école privée, puis il va devenir propriété de la paroisse. Il est mis en vente en 1981, la commune le rachète et il est géré depuis 1982 par une association « Los Amics del Castel de Copiac » qui a pour but la restauration et l'animation de l'édifice.

Visites.

Découverte de la vie quotidienne au Moyen Âge 

Le Château de Coupiac présente dans ses salles aménagées des expositions sur la vie quotidienne au Moyen Âge : calligraphie et histoire de l'écriture, les costumes, les âges de la vie, ... 

Animations médiévales 

Régulièrement pendant la saison estivale, des animations ont lieu sur le thème du Moyen Âge. Au programme, "Esbaudissons-nous au Castel" avec des contes et des histoires, "Festoyons au Castel ! " sur la cuisine et les festins et une animation autour du fil et de la calligraphie " Les petites Mains du castel". A destination des groupes de scolaires, des visites pédagogiques accompagnées ou non d'animations sont proposées toute l'année. 

Le château se visite de Pâques à fin septembre, tous les après-midis pendant les vacances de Pâques, fin juin et début septembre et de 10h à 19h tous les jours en juillet et août.

Sources : Wikipédia 

Saint Beauzély


Le château de Saint Beauzély se situe sur le versant sud des monts du Lévézou au cœur de l'ancien village médiéval de Saint-Beauzély, dans le département de l'Aveyron. Mentionné au 12ème siècle, il a subit un important réaménagement a la fin du 16ème siècle.

Description.

Dans son état actuel, il comprend deux ailes de bâtiments aux murs couronnées de mâchicoulis et couvertes d'ardoises de schiste. Une tour carrée émerge au centre de la façade principale sans la déborder. Deux belles portes au Sud et a l'Est surmontées de frontons triangulaires donnent accès, a l'intérieur de l'édifice. La porte de la Madeleine appuyée a la forteresse faisait office de porte d'entrée de la ville et permettait par un passage surmontée d'une échauguette d'accéder aux remparts. Un grand escalier central dessert un rez-de-chaussée aux salles voutées et les trois étages de l'édifice. L'ensemble est éclairé par des fenêtres a meneaux.

Les guerres de religion.

Le 16 octobre 1568, le château fut pris par les catholiques, ces derniers reprirent la place le 21 octobre 1570. Le 15 février 1574, les papistes s'emparent a nouveau de la forteresse sous la conduite du capitaine Brunel(mémoire d'un calviniste de Millau).

La cité médiévale au 16ème siècle.

Saint Beauzély de Lévezou avait deux portes qui restaient fermées que la nuit; les clés étaient remises tous les soirs au château par le sergent Banier. Les fortifications consistaient a une enceinte de muraille Quadrangulaires que défendaient extérieurement de larges fossés.

Vestiges anciens subsistants.

Une partie des remparts du côté Nord sert de soubassement au clocher de l'église actuelle. Côté Ouest, le mur d'enceinte a été percé de trois ouvertures donnant accès a l'extérieur. Tandis qu'au Sud, les maisons furent adossées aux remparts. A l'est l'ancienne fortification remonte jusqu'à rejoindre la porte de la Madeleine. Le corps de garde ou se tenait une petite garnison occupait la partie supérieure du porche enjambant la ruelle qui rejoignait la rue Saint Antoine, actuellement il soutient un étage d'habitation.

Historique.

1189 Mention de l'existence du château 1238 Propriété de Bernard du Lévézou 1255 Combret; Suite a l'issue du mariage de Jausion de Lévézou avec Ermengault de Combret 1360 Achat par Bérenger d'Arpajon 1554 Charlotte veuve de Jacques d'Arpajon vend a Bertrand de Castelpers 1580 Bertrand de Castelpers vend au Seigneur de Broquiès 1597 Jean de Tauriac se porte acquéreur suite a saisi et vente judiciaire 1621 Bernardine de Tauriac fille du précédent, épouse Antoine Grégoire des Gardies de 1629 à 1759 Grégoire des Gardies 1759 Les terres de Castelnau de Lévézou et de Saint Beauzély furent érigées en marquisat (marquisat de Pégayrolle) Après 1789, le château fut vendu par la nation a Poujade de la Devèze. Sa soeur madame Saint Maur de Gaujal en fit don aux "oeuvres charitables". Il fut vendu en 1835 aux soeurs de la Sainte famille de Villefranche qui l'ont aliéné en 1960 a la municipalité".

Tourisme.

Le château conserve dans ses murs le musée des métiers de la pierre et de la vie rurale; il est ouvert a la visite du 1er avril au 15 octobre.

Sources : Wikipédia 

dimanche 3 avril 2011

Savigny-lès-Beaune


Le Château de Savigny-lès-Beaune est un château du xive siècle sur une domaine de 12 hectares à Savigny-lès-Beaune dans les Côtes de Beaune en Bourgogne, dans le département de la Côte d'Or.

Historique.

Ce château est bâti vers 1340 par le Maréchal de Bourgogne Jean de Frolois pour le duc Eudes IV de Bourgogne.
Il est détruit en 1478 par Louis XI en punition de ce que le propriétaire avait pris le parti de la duchesse Marie de Bourgogne contre Louis XI (sont conservés uniquement les corbeaux des mâchicoulis encore visibles sur deux tours).

Au début XVIIème siècle le château est restauré par la Etienne Bouhier et sa famille, puis par son fils Jean Bouhier puis son petit fils Bénigne Bouhier.

En 1689 le château devient propriété de la famille De Migieu, puis par alliance au Général Comte de la Loyère et à ses descendants.

De 1979 à ce jour, le Château devient la propriété d'une importante exploitation viticole de la Côte de Beaune.

Tourisme et musées.

Le château est son domaine présentent :

   * Un musée de la voiture Abarth, avec 34 voiture de courses
   * Un musée de la moto, avec 300 modèles datant de 1903 à 1960 au 2ème étage du Château
   * Un musée de l'aviation avec 80 avions militaires à réaction dans le parc et 2000 maquettes dans le bâtiment
   * Un musée de la vigne présentant du matériel agricole et 25 prototypes de Tracteurs Enjambeurs


Sources et photos : Wikipédia 

Moncley


Le Château de Moncley est un château fort de style néoclassique du xviiie siècle à Moncley et partiellement sur celle d'Emagny en Franche-Comté (15 km au nord-ouest de Besançon), dans le déparement du Doubs. Le château et ses dépendances sont classés au titre des monuments historiques le 13 janvier 1944, puis en 20021 et il est ouvert à la visite de mai à octobre.

Erigé en 1778 par l'architecte Claude Joseph Alexandre Bertrand, les bâtiments furent disposés en arrière de l'ancien château. 

L'organisation des accès et le tracé du jardin devaient compléter la mise en scène du site. Les travaux sont interrompus par la Révolution. Au XIXe siècle un parc paysager est constitué autour du château, le corps de logis et les communs forment un plan en U, enserrant la cour d'honneur en terrasse. 

La façade sur terrasse cantonnée de deux tours est centrée par une rotonde. A l'intérieur, vestibule à l'italienne avec colonnes, et décor Louis XVI d'origine comprenant une série de papiers peints. 

Le bâtiment sud des communs  conserve une cuisine voûtée d'ogives. La ferme est constituée  par 2 bâtiments parallèles. 

Eléments protégés MH : l'ensemble domanial constitué par le château comprenant l'ensemble des bâtiments en totalité, et les décors, l'assise foncière avec les cours, les parc, potager, verger et avenue d'accès,  y compris les murs de clôture et de soutènement, le portail, les sous-sols du parterre avec les vestiges de l'ancien château.

Château de Moncley 25170 Moncley, propriété privée, ne se visite pas

Montreuil-Bellay


Le Château de Montreuil-Bellay est une vaste construction médiévale, plusieurs fois remaniées et se dressant au cœur de la Ville close de l'Anjou de Montreuil-Bellay dans le département du Maine-et-Loire.

Historique.

C'est le duc d'Anjou Foulque Nerra qui fit construire la première citadelle sur un oppidum romain au XIIesiècle. Il en confie la garde à son vassal Giraud Berlay, devenu Giraud Bellay, et la cité prit le nom de Montreuil-Bellay.
L'attachement de la famille Berlay à la couronne de France conduit le Roi Philippe Auguste en 1208 et le Roi Louis VIII en 1224 à tenir leur cour au Château de Montreuil-Bellay.

Le château passa ensuite à la famille de la Maison de Melun et à la Maison de Tancarville pendant la Guerre de Cent ans. Ce dernier fit construire les remparts. Puis le château appartint à la Maison d'Harcourt.

Par la suite, il fut agrandit avec l'ajout de plusieurs tours et d'une enceinte, 650 mètres de rempart et 13 tours de défense, protègent le château, avec une entrée du bâtiment fortifié, flanquée de tours rondes et massives avec barbacane et pont-levis.

Au cours du XVesiècle, l'époque de la Renaissance permet au château d'être modernisé et aéré, nouvelles salles, cuisine nouvelle, salle-à-manger, grand salon, petit salon, chambre, escalier monumentale et construction de la Collégiale Notre-Dame avec des logis attenants pour les chanoines. Le vieux château prit alors l'apparence d'un "Château-Neuf".

Lors de la Révolution française, le seigneur de Montreuil-Bellay, Jean-Bretagne de La Trémoille, reste fidèle au Roi Louis XVI. Son Château fut réquisitionné et transformé en prison pour femmes royalistes.

Après l'époque révolutionnaire, le château devint par mariage, la propriété de la famille Grandmaison, dont certains de ses membres furent maires de la cité ou sénateur.

Le château de Montreuil-Bellay fut ainsi remanié aux xie, xiiie, xive et xviie siècles, et classé au titre des monuments historiques par arrêté du 18 juin 1979.


Sources et Photos : Wikipédia 

Baugé


Le Château de Baugé est un monument historique de l'époque médiévale qui s'élève dans la cité de Baugé dans le département du Maine-et-Loire au cœur de l'Anjou. Il date du XVesiècle et fut construit pour le Roi René, duc d'Anjou, grand amateur de chasse.


Présentation.

Escalier de pierre à colonne centrale et voûte en palmier.
Le Château de Baugé a été édifié au xve siècle par le René d'Anjou, pour en faire son pavillon de chasse. Situé en centre-ville de cette ville close de l'Anjou, il accueille aujourd'hui le Musée d'art et d'histoire de Baugé et un parcours-spectacle retraçant la vie du Roi René. Le premier étage du château présente des thèmes tels que la dynastie des ducs d'Anjou, l'Anjou et l'Europe, la chevalerie et les tournois, l'amour courtois et la Croix d'Anjou, devenue plus tard la Croix de Lorraine.

Description.

Ce pavillon de chasse présente de grandes salles d'honneur destinées à accueillir les convives du roi René. Ces salles étaient desservies par un escalier de pierre, dont la colonne centrale est le point de départ d'une voûte en palmier, unique en Anjou. Huit clefs de voûte armoriées illustrant le blason de l'Anjou, l'étoile de Jérusalem, le blason du royaume d'Aragon, des feuilles de groseillier, les initiales RI qui sont celles du Roi René et de ses épouses Isabelle Ire de Lorraine et Jeanne de Laval. Un oratoire, dit du Roi René, est illuminé par des vitraux datant du XIXe siècle.

Le château est construit de moellons de calcaire et de grès, recouvert d'un enduit au sable et à la chaux.
Pour ses façades et la tourelle d'escalier, ses toits ainsi que plusieurs éléments intérieurs (oratoire, pièces situées à lest , bibliothèque et certaines pièces sous combles), le château de Baugé est classé au titre des monuments historiques par arrêté du 13 avril 1961.

Historique.

En 1007, Foulques III Nerra, Comte d'Anjou, entreprend la construction d'une forteresse aux confluents de deux rivières : le Couasnon et l'Altrée. Cette place forte est située sur un éperon rocheux. C'est un site défensif et stratégique qui doit faire face aux éventuelles attaques du Comte de Blois, ennemi de Foulques Nerra.

Guerre de Cent ans.

Au XVe siècle, Yolande d'Aragon, mère de René d'Anjou entame la construction d'un château, à l'intérieur de la forteresse.
Le 22 mars 1421, l'armée de Thomas de Lancastre, frère cadet d'Henri V d'Angleterre et l'armée franco-écossaise du Dauphin Charles le futur Charles VII dirigée John Stuart. L'armée franco-écossaise bat les troupes anglaises. Cependant la Guerre de Cent ans n'en finit pas et Yolande d'Aragon préfère brûler son château en 1436 que de le voir tomber aux mains des Anglais.

Contexte.

n 1454, à la fin de la Guerre de Cent ans, René Ierd'Anjou, premier du nom, hérite des ruines du château de sa mère dans la cité du Vieil-Baugé. Ce lieu était encore auréolé par la victoire française lors de la Bataille de Baugé. Il y fait construire un pavillon de chasse aux dimensions d'un manoir seigneural, sur les plans de son architecte Guillaume Robin. Les travaux seront achevés en 1465.

Successions.

En 1480, après la mort du Roi René, l'Anjou est rattaché à la couronne par Louis XI. Le château de Baugé verra se succéder un grand nombre de personnages historiques qui délaisseront ce lieu. Avec le temps, le château se délabre.

Au XIXesiècle, dépendant du département, une partie du château (aile orientale) est affectée en gendarmerie et l'autre partie (aile occidentale) devient le siège de la mairie.

Au XXesiècle, le château change d'occupants, caserne de pompiers, salle de justice, salles municipales et ouverture d'un premier musée.
Après la Seconde Guerre mondiale, sous la direction des Monuments historiques, les fenêtres à meneaux de la façade sont restaurées.


Sources et Photos : Wikipédia 

Bazouges


Le château de Bazouges est une ancienne forteresse bâtie dans la cité de Bazouges-sur-le-Loir, dans le département de la Sarthe, au XIe siècle pour défendre le Haut-Anjou de toute velléité de la part de la Maison de Blois ou du comté du Maine. Le château fut profondément remanié au XVe siècle en vue de renforcer la défense de l'Anjou lors de la guerre de Cent Ans. Le château s'élève sur les berges du Loir.

Historique.

Le château de Bazouges dépendait de la sénéchaussée de La Flèche. Il marquait, à l'intérieur de l'Anjou, la limite avec la sénéchaussée de Baugé et son fief de Durtal dominé par le château de Durtal. Ses propriétaires étaient membres de la famille de Champagne. Un premier Baudouin de Champagne du XVesiècle, était un important personnage du duché d’Anjou. Il était chevalier et chambellan du roi René, il représenta notamment ce roi lors d’un voyage à Venise. Il fut capitaine du Mans puis de Tours, pendant la guerre de Cent Ans contre les Anglais. Au siècle suivant, un autre Baudouin de Champagne, fut chambellan des rois Louis XII de France puis de François Ier. François Ier le nomma ambassadeur extraordinaire auprès de divers royaumes dont celui de Charles Quint.

Description.

L'entrée du château est gardée par un châtelet à deux tours ovales avec mâchicoulis. Dans l'une d'entre elles se trouve une chapelle du XVe siècle avec une belle voûte angevine. Des douves, fossés, pont-levis et un verger avec la glacière complètent la partie médiévale du château.

Plusieurs corps de logis se sont progressivement ajoutés, transformant l'ancienne forteresse médiévale en château de la Loire de la Renaissance. Dans la salle des gardes trône une impressionnante cheminée. Des salons attenants datent du XVIIIe siècle.

Des jardins à la française entourés d'eau ceinturent le château et dans le parc, se dresse un moulin seigneurial construit entre les XVe et XVIe siècles, conservé avec son bief et ses transmissions en bois.

Protection.

Le château fait l'objet d'un classement au titre des monuments historiques depuis le 30 janvier 19281.

Les communs en enceinte, les moulins, la cour intérieure, la douve et l’île du château, le sol du jardin et celui du verger avec sa glacière font l'objet d'une inscription au titre des monuments historiques depuis le 28 décembre 1994.



Sources : Wikipédia - Photos : Châteaux en France 

Saint-Saturnin


Le château de Saint-Saturnin se situe sur la commune de Saint-Saturnin, dans le département du Puy de Dôme.


Le château est entouré de douves maçonnées qui font partie de l'ancien système défensif comprenant un ensemble de constructions dont restent encore les vestiges archéologiques. Au delà des douves, s'étendent des jardins délimités par un mur d'enceinte et autrefois aménagés en parterres à la française, l'enceinte du château présente des décrochements et des tours de flanquement dont subsistent les parties basses. Le château est formé d'un corps de logis allongé,  avec 2 ailes en retour. La construction de l'édifice semble remonter au XIIIe siècle, avec remaniements datant de la fin de l'époque gothique.

Château fort de Saint Saturnin 63450 Saint Saturnin, ouvert tous les jours du 1er juillet au 15 septembre, de 10H à 19H (dernière visite vers 18H). 


Sources et photos : Châteaux en France 

Olliergues


Le château d'Olliergues se situe sur la commune d'Olliergues, dans le département du Puy de Dôme.

La forteresse est connue depuis l'antiquité. A l'époque où la Gaule était controlée par les légions romaines, Olliergues était une citadelle réputée imprenable et nommée Olerg.

Construite sur un rocher ceinturée par la Dore et un de ses bras, la forteresse était constituée d'une triple enceinte dont les fondations sont encore visible. La place fut une puissante seigneurie de 1208 à 1789. En 1357, Jean de la Tour fit construire 5 tours pour renforcer les murailles, afin de protégé le village des routiers sans emploi depuis la déroute de Poitiers. Vers 1470, Agne IV de la Tour édifia un donjon carré crénelé muni de 4 poivrières. Dans son sous-sol se trouvait de grandes caves servant de prisons. En 1577, le signeur dut faire face à une troupe de 150 Huguenots commandés par Montbrun. L'assaillant réussit à détruire un tier de la ville, mais repoussés et poursuivis par les villageois, les protestants furent vaincus à Grun Batailler et Montbrun lapidé.

La forteresse fut peu à peu abandonné par la famille pour une résidence plus fastueuse. Sans entretiens, les murailles extérieures s'effondrèrent et seul subsista le donjon et l'enceinte intérieure.

Sources et Photos : Châteaux et Moyen Age 

Viverols

Entrée du chateau.

Le château de Viverols se situe sur la commune de Viverols, dans le département du Puy de Dôme.

Le château de Viverols mérite une visite à cause de l’intérêt archéologique qu’il représente et en raison des souvenirs qu’il évoque.

La terre de Viverols, qui était une des quatre châtellenies du Livradois, avait pour vassaux : Le Grand Prieur d’Auvergne, les Seigneurs de Montravel, de Vertamy, de Fraissonnet, de Croz, de Montcelard, du Cluzet et du Chassaing. Au XIe siècle, Viverols appartenait aux De Baffie, vieille famille d’Auvergne, probablement originaire du Velay.Marcellin Boudet faisait descendre cette famille des SEMUR en Brionnais. Dalmas de Baffie possédait cette seigneurie en 1070.

Les tours du chateau.
Eléonore de Baffie, fille de Guillaume le Vieux et d’Eléonore du Forez, à la mort de son frère, resta seule héritière de cette puissante maison (1244- ?). L’Abbé Grivel dans ses chroniques du Livradois nous parle longuement de cette aimable personne et nous la présente comme une sainte. Eléonore épousa Robert V, Comte d’Auvergne. Elle eut beaucoup à souffrir du caractère inégal de son mari, celui-ci fut excommunié pour avoir fait emprisonner Imbert De La Tour, Chanoine de Paris. A la mort d’Eleonore (1285), la terre de Viverols entra dans le domaine des Comtes d’Auvergne et y resta un siècle. Jean II, Comte d’Auvergne au XIVe siècle vendit Viverols à Morinot de Tourzel, seigneur d’Allègre, Chambellan du Roy. Morinot eut pour fils Yves Ier et pour petit-fils Jacques d’Allègre. Yves II, fils de Jacques, qui fut Lieutenant Général des armées de Charles VIII et de Louis XII mourut glorieusement à Ravenne, il était seigneur de Viverols en 1510. Le troisième fils d’Yves II, Christophe, qui épousa en 1530 Madeleine Le Loup De Beauvoir, devint ensuite possesseur de Viverols. Il eut pour fils Gaspard, Chevalier de l’Ordre du Roi, qui épousa Charlotte De Beaucaire.

La terre de Viverols resta dans la maison des Allègre jusqu’au XVIIe siècle. En 1665, Claude Allègre, Marquis De Beauvoir, fit un échange avec François d’Aurelle, Marquis De Colombine. Claude prit la moitié du Domaine de Crest et François d’Aurelle devint seigneur de Viverols. Jeanne Henriette d’Aurelle, héritière de cette maison épousa au début du XVIIIe siècle Joseph de Montagut, Comte de Bouzol, Inspecteur Général de la Cavalerie.

Les De Montagut gardèrent leur terre jusqu’à la Révolution. Cette famille possédait le beau château de Bouzol dans la vallée de la Loire, à quelques kilomètres du Puy, et les châteaux de Plauzat et de Montravel en Auvergne. Les De Montagut séjournaient peu à Viverols, ils habitaient surtout à Plauzat, cependant ils ne délaissèrent pas tout à fait leur vieux manoir du Livradois, puisqu’ils y firent d’importantes réparations en 1740. Vers le milieu du XVIIIe siècle, la famille de Montagut s’allia par mariage à la famille de La Salle, de cette union naquit Joachim De Montagut, dernier seigneur de Viverols. En 1783, il épousa Anne-Pauline de Noailles, fille du Duc D’Ayon De Noailles et arrière-petite-fille par sa mère, du Chancelier d’Agnesseau. Il ne reste plus du château de Viverols que des ruines, mais ces ruines ont encore belle allure et donnent à ce petit coin d’Auvergne beaucoup de caractère. L’emplacement de cette forteresse avait été judicieusement choisi. La butte de Viverols se trouve en effet placée à un point stratégique important au débouché de la vallée de l’Ance, à proximité de la route allant d’Ambert à Craponne-Sur-Arzon et à Usson-En-Forez. Il est difficile de préciser la date à laquelle on commença à construire le château. Il est probable qu’avant l’édification de la forteresse, dont on voit aujourd’hui les ruines, il y eut au sommet de la colline une tour à motte comme il en existait aux Xe et XIe siècles. D’après certains renseignements, dont on ne peut garantir l’authenticité, une première forteresse aurait été élevée au XIe siècle par un certain Jacob de Viverols. Elle aurait été détruite sur ordre de Louis XI au XIIe siècle par le Baron d’Urfé, puis reconstruite au XIIIe siècle par les De Baffie. Le plan général du château est pentagonal. De profonds fossés entouraient jadis les bâtiments seigneuriaux, les écuries, les communs ; ces fossés sont malheureusement comblés. Au sud et à l’ouest, la forteresse profitait d’une défense naturelle, la colline est de ce côté-là très abrupte et il est difficile de l’aborder. Au contraire, à l’est et au nord, le terrain s’en va en pente douce et l’accès au château est aisé, aussi de ce côté-là éleva-t-on de fortes murailles flanquées de trois tours rondes.

La chapelle du château se trouvait sur le prolongement des bâtiments seigneuriaux, elle était dédiée à Sainte Anne. C’était une petite construction de forme carrée, elle a entièrement disparu, c’est à peine si l’on en aperçoit les fondations. Au sud, deux terre-pleins, disposés en gradins, marquent les emplacements des enceintes primitives, une curieuse poterne malheureusement obstruée permettait de passer de l’enceinte supérieure dans celle inférieure. On appelle cet endroit les « Murettes ».

Les tours du chateau.
Les tours sont du XIIIe siècle. Celle qui fait face au nord-est a perdu son couronnement, elle peut avoir encore 10 ou 1é mètres de haut, les murs qui ont 2 mètres d’épaisseur sont construits en appareil irrégulier. On pénètre à l’intérieur par une petite porte basse dont le tympan semi-circulaire repose sur deux consoles moulurées. Au rez-de-chaussée se trouve une salle voûtée en coupole, une ouverture pratiquée dans le sol, donne accès à une salle souterraine. Naturellement on « décore » ce réduit du nom d’ «oubliettes », il s’agit en réalité d’une réserve à vivres… La tour suivante qui fait face au nord présente un dispositif analogue à celui de la tour nord-est, même porte basse, même salle voûtée, même réduit souterrain. Un étroit escalier permet d’arriver au sommet. Cette tour fait une quinzaine de mètres de hauteur. On remarque, percées dans l’épaisseur du mur, de belles archères et près du sommet, les trous carrés marquant l’emplacement des hourds.

Il ne reste plus rien de ces merveilles, les bâtiments seigneuriaux sont en ruines à présent. La partie du château la moins en ruine se trouve à l’ouest. Il existe encore un bâtiment de 35 mètres de long et de 6 à 8 mètres de large dans lequel on remarque 5 salles voûtées, ces salles sont en bon état mais elles n’ont aucune décoration. C’est là que logeait la garnison de la forteresse.

En face de cette construction, on peut voir un beau puits du XVIe siècle, il était jadis profond, mais les gamins du village à force d’y lancer des pierres l’ont peu à peu comblé. Ce puits est orné de blasons, on distingue celui des Tourzel et de Le Loup.

La troisième tour, celle du nord ouest, est démolie, elle renfermait des salles voûtées et un escalier à vis. La porte d’entrée du château fait face à l’est, elle était défendue par une herse. On voit encore les rainures des chaînes du pont-levis, et au sommet, des restes de mâchicoulis et une sorte de gargouille représentant un animal. A gauche se trouve le bâtiment du corps de garde qui est fort délabré, à l’angle sud, il y avait une élégante échauguette, il en subsiste une partie. L’ensemble de cette partie ne paraît pas antérieur au XVe siècle.

La porte une fois franchie, on pénètre dans la cour, celle-ci est divisée en deux par un édifice de plan polygonal datant de la fin du XVe siècle, c’est là qu’étaient les écuries ; quarante chevaux pouvaient sans peine y être logés. Autrefois ce bâtiment n’était pas isolé, il était rattaché aux constructions du sud et un passage voûté donnait accès à la seconde cour. On voit encore très distinctement l’amorce de la voûte et le pavement du passage.

La « Maison du Maître » était au sud, défendue extérieurement par une tour semi-cylindrique qui subsiste. Cette partie du château fut remaniée au XVe et XVIe siècles, les fenêtres étroites furent remplacées par de jolies ouvertures « renaissance » à meneaux, les salles furent décorées avec goût. Il existait, paraît-il, à Viverols de forts beaux plafonds à caissons dorés qui faisaient l’admiration des visiteurs.

Sources et photos : Wikipéedia http://fr.wikipedia.org/wiki/Viverols

Du château fort subsiste une enceinte flanquée de quatre tours et d'un pavillon d'entrée, dont la forme générale est à peu près entagonale. La face ouest de l'enceinte est occupée par un corps de logis flanqué d'une tour  à chaque extrémité. Le front sud se compose  de deux parties. Celle de gauche  possédait un corps de logis disparu. Deux tours sont percées d'archères elles semblent dater du XIIIe, ainsi  que leurs courtines et les parties basses du corps de logis ouest, ce corps de logis a été remanié au XVIe siècle et percé de fenêtres à meneaux. Il renferme des cheminées, un escalier à vis dans l'angle qui se termine par une voûte.

Le bâtiment d'entrée doit remonter au XVIIe siècle,  et garde les traces des chaines  et du tablier de l'ancien pont levis. Le bâtiment situé à sa gauche, de la même époque, est flanqué d'une échauguette.

Au pied de la courtine sud se trouve une poterne du XIIIe siècle. Le pavillon situé au centre de la cour remonte au XVIe siècle, ainsi que le large puits à armoiries situé dans la deuxième cour...

Château fort de Viverols 63480 Viverols, visites libres des extérieurs, il ne reste plus du château de Viverols que des ruines. Mais ces ruines ont encore belle allure et donnent à ce petit coin d'Auvergne, beaucoup de caractère. (Châteaux en France
Related Posts Plugin for WordPress, Blogger...