samedi 5 mars 2011

Bouthéon


Le Domaine du Château de Bouthéon est situé aux portes de la plaine du Forez, sur la commune d'Andrézieux-Bouthéon, dans le département de la Loire. Il est l'un des premiers châteaux que rencontre le fleuve Loire dans sa course vers l'océan.

Le site est ouvert toute l'année à la visite et aux séminaires d'entreprise. Il est le troisième site le plus visité du département de la Loire, après le Parc zoologique de Saint-Martin-la-Plaine et le Musée de la mine de Saint-Étienne.


Histoire.

Les premiers textes qui évoquent le Château de Bouthéon (autrefois Bothéon) nous indiquent qu’il existe au moins depuis le XIIIe siècle. Cette place forte, qui permettait de surveiller à la fois le Fleuve Loire, la Plaine et les Monts du Forez, les Monts du Lyonnais et le Pilat, fut propriété des Comtes du Forez entre le XIIIe siècle et le XVe siècle.

En 1423, Gilbert III Motier de La Fayette y épousa Jeanne de Joyeuse. Leur second fils, Antoine (1426-1480), fut "seigneur de Bothéon".

En 1462, Jean II, Duc de Bourbon (1426-1488), racheta le château et y installa une de ses maîtresses, Marguerite de Brunant. Ce serait leur fils, Mathieu de Bourbon, qui fit construire l'actuelle aile nord du Château ainsi que deux galeries permettant de relier ce nouveau corps de bâtiment à l'aile médiévale.

En 1561, Guillaume de Gadagne (1534-1601), issu d'une famille de grands négociants lyonnais d'origine florentine, achète le Château de Bouthéon, ses 189 hectares de terrains, dont 82 hectares de terres labourables pour en faire sa résidence principale où, avec son épouse Jeanne de Sugny, il accueille des hommes de lettres et des artistes qui lui dédieront leurs oeuvres.

A la fin du XVIIIe siècle, le comte de Pons, descendant et héritier des Gadagne d'Hostun, vend le château et les 642 hectares qui l'entourent, à cette époque, à Claude Antoine Praire de Neysieux. Victime du siège de Lyon, ce dernier est fusillé en 1793 et le chateau est revendu en 1803 à Grailhe, futur baron de Montaima, tandis que les terres, bois et étangs sont partagés entre divers acquéreurs.

En 1878, Claude Coignet (1820-1911), rubanier de Saint-Etienne (Maison Gérentet et Coignet), achète le château et réaménage l'aile nord : escalier d'honneur, sols en mosaïques, boiseries, poutres décorés, etc. Certains éléments provenaient d'autres châteaux comme un buste de Marc-Aurèle (retourné depuis au Château de la Bastie d'Urfé) ou la cheminée monumentale du petit salon originaire du Château des Évêques-du-Puy à Monistrol-sur-Loire.

En 1995, le Domaine du Château de Bouthéon est acheté par la ville d'Andrézieux-Bouthéon. Désormais, le domaine accueille un large public venant découvrir un château à l'architecture complexe mais restauré avec soin ainsi que diverses thématiques mises en exposition comme le Forez, le Fleuve Loire ou les animaux et plantes domestiqués.

Au fil des siècles, les propriétaires successifs ont ainsi modifié, aménagé et agrandi cette demeure pour l'adapter à leurs besoins et à la mode du temps : place forte médiévale, château de plaisance, résidence Renaissance, appartements bourgeois, site culturel et touristique.

Architecture.

Actuellement, le château à proprement parler est composé de deux grands bâtiments parallèles, donnant sur une grande cour d’honneur.

Le bâtiment nord est une longue construction terminée par deux hautes tours. Il a été édifié au XVe siècle par Mathieu de Bourbon et fortement remanié au XIXe siècle dans un style néogothique par Claude Coignet, industriel stéphanois.

Le bâtiment sud est une longue construction terminée d'un côté par une serre et de l'autre par la tour d'accueil. Cet édifice semble plus récent que le bâtiment nord, notamment en raison de la toiture et de l'enduit qui recouvrent la façade en galets de la Loire. Ce nouvel aspect de l'aile sud daterait du XVIe siècle avec le passage de Guillaume de Gadagne en tant que propriétaire. En réalité, c'est l'aile la plus ancienne du Château puisqu'elle renferme les restes du donjon médiéval, aujourd'hui totalement invisible de l'extérieur.

Les locaux annexes situés dans la cour basse du château (côté sud) sont composés de lieux de visite (sellerie ; forge ; abris pour chariot, calèche, batteuse, alambic) et d'espace techniques (boxes de rangement, local chaufferie, etc.).

En 2004, les travaux de restauration du Château de Bouthéon ont mis à jour, sous le pont dormant menant à la cour d'honneur, des moineaux caponnières enterrés probablement depuis le XVe siècle. La particularité de ces moineaux est leur situation en plein milieu des douves sèches, sans attaches avec l'escarpe. Le pont dormant visible actuellement n'aurait été ajouté que par la suite. Nicolas Faucherre, spécialiste d'architecture médiévale, a réalisé un plan détaillé de ces moineaux caponnières. Les armes utilisées dans ces moineaux pourraient être des hacquebutes à crocs.

Dans le parc.

Un parc animalier et botanique de quelques d'hectares sert d'écrin de verdure au Château et comporte un certain nombre d'éléments architecturaux :

   * Un pavillon de plaisance en pierre surmonté d'une couverture en plomb, appelé Château Gaillard,
   * Des abris en bois de forme hexagonale avec une toiture de tuiles plates (kiosque de la roseraie, abris pour les animaux),
   * Une ferme forézienne comportant un mur en pisé.

Activités.

Ouvert depuis 2006, Le Domaine du Château de Bouthéon comptabilise plus de 50.000 entrées par an. Il propose :

   * Un centre d'interprétation du Forez, parcours scénographié sur l'histoire et la culture forézienne,
   * Un centre d'interprétation du fleuve Loire, comprenant 36 espèces de poissons en aquarium et retraçant le parcours de la Loire du Mont Gerbier de Jonc à l'estuaire de Saint Nazaire,
   * Un espace d'exposition temporaire dans les combles de l'aile nord,
   * Un espace pour les séminaires et réceptions d'entreprise avec salles de réunions, amphithéâtre et salons,
   * Un parc animalier et botanique de 12 hectares dédié à la biodiversité domestique.

Le domaine est également le lieu de différentes animations et manifestations dont, début octobre, la Fête de la Courge qui accueille sur un week-end près de 15.000 visiteurs.


Sources : Wikipédia  - Photos : Châteaux en France 

Galleville


Le château de Galleville est un château de style Louis XIII situé sur la commune de Doudeville, en Seine-Maritime, en France. Le château fait l'objet d'un classement au titre des monuments historiques depuis le 4 mai 1984.

Château représentatif du domaine seigneurial au XVIIe siècle. Edifice construit en brique, grès et silex. Au cours de la Seconde guerre mondial, le château est occupé et incendié. Un panneau à l'entrée évoque ce souvenir que huit années de travaux acharnés  auront fini par effacer. En errant d'une pièce à l'autre,  il n'y paraît plus rien aux yeux du visiteur venu explorer le monument  un demi-siècle après. De la chapelle à la bibliothèque, du salon de billard au salon de musique, le fil de l'histoire s'écoule naturellement  avant de retrouver le chemin du parc par les cuisines.
Cette partie est classée jardin remarquable, indispensable réconciliation poétique après l'excès d'austérité du parc à la française. 

Château de Galleville 76560 Doudeville,visite guidée des pièces du rez-de-chaussée du 22 juillet au 31 août. Visite des jardins du 1er juillet à fin septembre. Du 1er mai au 31 octobre pour les groupes. 


Sources et photos : Châteaux en France 

Donos


Le château de Donos est un domaine viticole des Corbières, situé à Thézan-des-Corbières, dans le département de l’Aude en Languedoc Roussillon.


Vers l'an 800, Gomezinde, originaire d'Espagne, compagnon de Charlemagne, s'établit comme fondateur colon sur les terres de Donos. Une charte royale, datée de 859, portant le sceau de Charles Le Chauve et dont l'original est aujourd'hui conservée à la Bibliothèque Nationale à Paris, confirme Gomezinde dans ses droits de propriété sur 4000 hectares. Entre 800 et 1820, trois châteaux ont été construits sur le site, le premier château féodal comprenait 2 enceintes fortifiées, il était situé sur un éperon rocheux. Ses ruines permettent d'imaginer l'importance stratégique du lieu, le deuxième château fût construit entre le XV et le XVIIe siècle et le troisième château date de la Restauration. Aujourd'hui le domaine s'étend sur plus de 350 ha d'un seul tenant dont 40 sont cultivés. Des bâtiments témoignent  d'un riche passé, une belle Bastide, l'église romane avec son chevet carré, voûté sur croisé d'ogives et un château du XIXe ainsi que d'autres dépendances.
Avec sa très belle vue panoramique, ses sources  qui alimentent l' étang, ses espaces préservés, le domaine est considéré comme un site exceptionnel dans la région.

Château de Donos 11200 Thézan des Corbières, hébergement dans 4 chambres d'hôtes, 2 bergeries et 2 suites. (Châteaux en France

Vandenesse


Le Château de Vandenesse, centre de la seigneurie de Vandenesse, est une maison forte du XIVe siècle remanié au XVe siècle, situé sur la commune éponyme, dans le département de la Nièvre.

Situation.

Contrairement aux autres places fortes des environs (Moulins-Engilbert, Cercy-la-Tour) qui furent bâties aux sommets de collines, le château de Vandenesse fut construit dans le fond de la vallée de la Dragne, sur les rives de l'Aron, sa défense étant basée sur des fossés entourés d’eau.

Histoire.

Une maison forte est attestée en 1368, elle est aux mains de la famille Bocars. Par mariage elle passe dans les mains de la famille de Nourry. Toujours par le jeu des alliances, la seigneurie passe aux mains des Roger-de-Beaufort.

Elle est achetée à la fin du XVe siècle par la puissante famille de Chabannes, qui transforme profondément la maison fortifiée de Vandenesse en un puissant château, et toujours au gré de nouvelles alliances elle passe entre les mains de Jean Olivier.

En 1570 les troupes de l’amiral de Coligny pénètrent dans la région du Bazois et les combats entre catholiques et protestants font rage. L’église du XIIe siècle est brûlée et le château endommagé. En 1663, la terre de Vandenesse est érigée en marquisat par le roi Louis XIV.

Au XVIIIe siècle, le marquisat de Vandenesse possession des Olivier-DeFiennes-DuBois, depuis 1604, se transmet de père en fils, puis passe à Charles-Léonard de Baylens de par son mariage en 1745, au Château de Versailles, avec Charlotte-Louise Olivier-DuBois-deFiennes (1726-1761). Leur fille cadette, Marie-Charlotte-Rosalie de Baylens (1760-1828) épouse en 1778 Hélie-Charles de Talleyrand-Périgord, et lui apporte le marquisat de Vandenesse.

Dans un terrier de 1721, le château est décrit comme: « un ensemble composant une cour en forme d'ovale, renfermée de fossées avec pont-levis et autres marques d'ancienneté du château ». À la Révolution, le château est saisi comme bien national et vendu en 1796 à Bourbon-Graviere qui en abat le coté nord-ouest.

Au XIXe siècle, Hélie-Louis de Talleyrand-Périgord, est propriétaire du domaine. À sa mort, le château et leurs domaines passent à Charles de Mérode.

Depuis 1909, il est la possession de la famille de la Roche-Aymon.

Façades et toitures du château ; poterne ; communs ; les deux cheminées des XVe et XVIe siècle font l'objet d'une inscription au titre des monuments historiques depuis le 11 septembre 1998.

Description.

La maison forte, à l'origine se présentait sous la forme d'un donjon carré massif et d'un corps de logis.

Au XVe siècle, il adopta un plan circulaire, et furent édifiées sept tours ovales. Des courtine surmontées d'un chemin de ronde, les reliaient les unes au autres ainsi que le donjon. Des fossés protégeaient l'ensemble et l'accès au donjon se faisait par un pont-levis.

Au XVIIe siècle, des corps de logis percés de hautes fenêtres, reprenant le plan global de l'édifice, remplacèrent les courtines. Les communs construits, à l'extérieur de l'enceinte, autour d'une grande cour carrée date de la même époque.

Aujourd'hui, des bâtiments du XIVe siècle, il reste le donjon couronné de mâchicoulis, deux des sept tours ovales du XVe siècle, une tour carré et les logis qui les relient. Il ne reste traces des douves et du pont-levis, tout comme la partie Nord-Ouest du château démoli à la Révolution.

L'intérieur, a beaucoup souffert. Des deux cheminées monumentales que l'on voit, l'une du XVe siècle provient du manoir d'Arcilly, et l'autre, du XVIe siècle du château D'Anizy.

Le château est visible de l'extérieur, on ne visite pas l'intérieur.

Seigneurs de Vandenesse.

Famille de Nourry.

    * Hughes de Nourry, mort en 1351, marié à une dame de Vandenesse
    * Pierre Norry, un de ses fils, marié en 1356, mort en 1375
    * Étienne de Norry, fils du précédent, (1337-1443)

Famille Roger-de-Beaufort.

   * Louis Roger-de-Beaufort, marquis de Canillac (~1400~1464), par son mariage vers 1437 avec Jeanne de Norry (née ~1410), fille d'Étienne. De ce mariage naitra trois enfants; Isabeau (née ~1438, Anne et Jacques.

Famille de Chabannes.

    * Jean de Chabannes, mort en 1524
    * Charles de Chabannes

Famille Olivier.

   * Jean Olivier, fils aîné de François Olivier, mort en 1597, marié en 1567 à Suzanne de Chabannes qui lui apporte la terre de Vandenesse.

Famille Olivier-DeFiennes-DuBois.

    * Jean, sa mère née de Chabannes, mort en 1641
    * Louis, fils du précédent, mort en 1663
    * Louis-Thomas Olivier-de-Fiennes, marquis de Leuville, grand bailli de Touraine, Lieutenant-Général des Armées du Roi qui décèda en Bohème en 1741 lors de la Guerre de Succession d'Autriche où une armée française commandée par le Maréchal de Belle-Isle s'aventura en Bohême. Son fils qui lui succéda se tua en guerre en Italie.

Sources : Wikipédia 

Petit-Ringelstein

Mur ouest du Petit-Ringelstein.

Le Château du Petit-Ringelstein (ou Château du Petit-Ringelsberg) est situé sur la commune de Oberhaslach (Bas-Rhin). Il est situé sur un petit sommet qu'il entoure de son enceinte en pierres sèches. Il fait l'objet d'un classement au titre des monuments historiques depuis décembre 1898.

Accès.

Mur nord et fossé.
L'accès aux ruines s'effectue par les chemins de randonnées balisés par le Club vosgien. Il est situé dans le prolongement du sentier qui mène, depuis Oberhaslach, au Grand-Ringelstein.

Ruines.

Un mur de pierres sèches entoure le sommet. Il mesure environ 61m de longueur sur 21m de largeur pour une hauteur d'un mètre. Il est bordé d'un fossé.

Une carrière se trouve à proximité, d'où ont été taillés des pierres à bosse. Elles datent probablement du premiers tiers du XIIIe siècle et auraient été utilisées pour le Grand-Ringelstein ou pour le Hohenstein.

Histoire.

Rien n'est connu de l'histoire du Petit-Ringelstein. Il pourrait s'agir d'une forme primitive de château. L'aspect actuel résulte probablement d'un remaniement tardif, peut-être lors d'un siège du Hohenstein.

Mur nord vu de l'intérieur ; on distingue bien la forme effilée de l'ouvrage.
Mur de pierres sèches de l'enceinte.
Mur de pierres sèches vu du dessus.
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