samedi 18 décembre 2010

Lalinde

Château de Lalinde vu du sud-est.

Le Château de Lalinde (appelé localement le château de la Bastide) est un château français implanté sur la commune de Lalinde dans le département de la Dordogne, en région Aquitaine.

Présentation.

Le côté sud du château de Lalinde.
Le château de Lalinde se situe en Périgord pourpre, au sud du département de la Dordogne, au cœur de la bastide de Lalinde.

C'est une propriété privée implantée en bordure de la Dordogne.

Histoire.

Bâti au XIIIe siècle en surplomb de la Dordogne, le château était connu sous l'appellation Castrum de la Lynde.

Son donjon a servi de prison au XVIIIe siècle.

Rebâti au XIXe siècle, il a été transformé en hôtel-restaurant. C'est aujourd’hui une demeure privée.

Architecture.

Au-dessus des soubassements qui sont bordés par la Dordogne, ce modeste château a conservé deux tourelles d'angle médiévales, accolées à ce qui reste de l'ancien donjon.

L'entrée du château, côté nord.
Le côté est du château.
Les soubassements du château, vestiges des anciens remparts de la bastide de Lalinde.
Sources : Wikipédia 

Blérancourt


Le Château de Blérancourt (Ancien château des Ducs de Gesvres) est un château situé a Blérancourt dans l'Aisne. Il abrite le Musée national de la coopération franco-américaine, fermé jusque fin 2012 pour rénovation.

Historique.

Construit à partir de 1612 sur des plans de l'architecte Salomon de Brosse en pierre de taille et entouré de fossés, il fut déclaré comme bien national sous la Révolution, puis fut fortement endommagé pendant la Première Guerre mondiale. A la fin de celle-ci, il abrita le quartier général pour l'organisation de secours portés aux civils puis fut transformé dans l'entre-deux-guerres en musée.

Il est aujourd'hui le Musée national de la coopération franco-américaine et les Jardins du Nouveau-Monde.

Protection.

L'édifice a été protégé au titre des monuments historiques en quatre tranches entre 1925 et 2002.

    * La porte d'entrée, ainsi que ses deux pavillons d'angle, fait l'objet d'un classement au titre des monuments historiques depuis le 2 avril 1925.
    * L'ensemble composé de la grande porte d'entrée, ainsi que les façades et toitures deux deux pavillons accolés, fait l'objet d'un classement au titre des monuments historiques depuis le 19 août 1932.
    * La porte en pierre dite « du potager » fait l'objet d'un classement au titre des monuments historiques depuis le 16 mai 1933.
    * Les murs et protections (le pont, les douves, la terrasse, les mûrs de clôture qui entourent les jardins), ainsi que les communs et les parties de sol présentant un intérêt archéologique sont inscrits par arrêté du 28 septembre 2001 dans un premier temps. Cet ensemble est révisé, et fait l'objet d'une inscription au titre des monuments historiques depuis le 1 février 2002.

Musée.

Le Musée national de la coopération franco-américaine est établi dans le Château.

Il a été fondé en 1924 par Anne Morgan dans le domaine de Blérancourt. Alors appelé Musée historique franco-américain, le musée, ainsi que ses collections, sera ensuite donné à la commune de Blérancourt et deviendra en 1931 le Musée national de la coopération franco-américaine.

Le musée abrite notamment une collection d'œuvres d'art liées à la naissance de l’amitié franco-américaine au XVIIIe siècle et aux échanges artistiques entre les deux pays au XIXe et XXe siècles. Il accueille également des souvenirs de la Première Guerre mondiale et les photographies et films du fonds documentaire Anne Morgan.

Le musée a fait l'objet d'une première campagne de rénovation en 1989 confiée aux architectes Yves Lion et Alan Lewitt. Une seconde phase de rénovation et d'agrandissement a commencé en 2006. Conçue à nouveau par Yves Lion et Alan Lewitt, elle permettra d'augmenter les surfaces d'exposition de 50 %. Le musée est donc fermé pour rénovation jusqu'à fin 2012.

Jardins.

Les jardins présentent différentes plantes provenant d'Amérique du nord.

Un arboretum complète le jardin et regroupe une collection remarquable d’espèces américaines qui ont été choisies pour leurs couleurs automnales : érable, chêne, liquidambar, magnolia de Virginie.

Sources : Wikipédia 

Joyeuse


Le Château de Joyeuse fut construit sur l'emplacement d'un ancien fort, vers 1540 par Jean de Saint Sauveur , Vicomte de Joyeuse, père de Guillaume II, Grand père d'Anne de Joyeuse, situé sue la commune de Joyeuse dans le département de l'Ardèche.

Il n'en subsiste qu'une aile regardant vers le Nord, l'autre ayant été détruite entre la Révolution et 1832.

De style Renaissance, il fut remanié au XIXe siècle, sa cour (la Brèchette) élargie par l'apport de trois grands arceaux empiétant sur la place de la Brèche.

Ses façades et toitures sont inscrits au titre monument historique depuis le 19 avril 1988.


Sources : Wikipédia 

Sillé-le-Guillaume


Le Château de Sillé-le-Guillaume est situé sur la commune de Sillé-le-Guillaume dans la Sarthe.

Localisation.

Le château est placé à flanc de colline, au centre du village, à côté de l'église. Il domine la vallée plus bas et offre une vue sur les collines au sud-est.

Description.

Le château est composé de quatre tours dont un donjon de taille imposante ainsi que d'un logis.

Histoire.

Le château était la résidence du baron de Sillé-le-Guillaume, une des anciennes baronnies du Maine. Le château fort originel a été bâti au cours du XIe siècle. La place forte, étant proche de la Bretagne et de la Normandie, a été le théâtre de nombreuses batailles, dont les assauts de Guillaume le Conquérant ou de l'armée anglaise durant la guerre de Cent Ans. Elle sera prise et reprise plusieurs fois par chacune des parties. Endommagée, elle est renforcée au XVe siècle par le baron mais l'arrivée de la poudre à canon va rendre cette restauration inutile. Au XVIe et XVIIe siècle elle est rendue plus habitable par ses occupants. Le château a servi de lycée durant le XIXe siècle avant d'être acquis par la commune.

Sources : Wikipédia 

Rochecardon


Le Château de Rochecardon est situé à Saint-Didier-au-Mont-d'Or dans le Rhône, au confluent du ruisseau de Rochecardon et du ruisseau de l’Arche. Avant le XVIIe siècle, ce lieu était dénommé la Roche de Vaise.

Description.

    * Au XVIIe siècle, Rochecardon est un vaste domaine, « avec bois, haute futaie, garennes, deux moulins, vignes et prés s’étendant jusqu’à la Saône».
    * On doit à Horace Cardon l’aspect actuel du château, de style Renaissance, et notamment la tour hexagonale, qui domine la façade sud et les fenêtres à meneaux. Des travaux qu’il fit réaliser en 1620, il subsiste la chapelle, un bassin et une allée de platanes mais les statues et les jets d’eau ont disparu. A l’intérieur, des fresques et des cheminées de pierre ont récemment été restaurées.
    * Au confluent des rivières pré-citées, un étang alimentait une écluse utilisée pour les moulins situés en aval.
    * Au pied du pigeonnier, un nymphée avait été aménagé autour d’une source baptisée « Albertine », en hommage à Albert de Rippe, musicien de François Ier.

Histoire.

Famille Chevrier

    * Vers 1388, le château appartient à un meunier, Henry Chevrier (ou Cheurier), qui possède plusieurs moulins dont Roche, Pontet et Treille.

Famille Rolland

    * Au XVe siècle, on trouve Francis puis Pierre Rolland qui vend la propriété en 1515.

Famille Camus

    * À partir de 1515, se succèdent:
          o Jean, marié à Antoinette de Vinols, marchand d’épices, secrétaire du roi; il porte le titre de seigneur de la Roche;
          o Claude, leur fils, marié à Anne Grolier, conseiller du roi, trésorier général de France;
          o Charles, fils aîné des précédents, marié à Claude du Peyrat;
          o Imbert, marié à Geneviève de Chauviron, Jacques et Claude, fils des précédents.

Famille Cardon

    * En 1620, les fils Camus vendent le domaine à un imprimeur lyonnais, Horace Folch Cardony (vers 1566 - 1641), plus connu sous le nom d’Horace Cardon. Né à Lucques, fils de Joseph Folch de Cardonna, d’origine catalane, et d’Elisabeth Andryoli, il épouse Marie Dupin qui lui donne plusieurs enfants qui mourront avant lui. Il est anobli en 1605 et devient seigneur de la Roche. Son nom, accolé à Roche, donnera Rochecardon.
    * Jacques Cardon, neveu du précédent, seigneur de la Roche, épouse en 1644 Claudine de Fenouil; il est prévôt général des provinces du Lyonnais, du Forez et du Beaujolais.
    * Laurent, second fils des précédents, seigneur de la Roche, épouse en 1677 Clémence de Quinson.
    * Jacques Gaspard, fils des précédents, seigneur de la Roche, épouse en 1702 Benoîte Bellet; il est officier au régiment de Lyonnais.

Famille Vielhe

    * En 1720, Jean Veilhe reprend le fief. Pierre lui succède.

Famille Vionnet

    * En 1744, Pierre Vionnet, bourgeois de Lyon, achète la terre. Sa veuve, Marie-Anne, née Vouty, reprend le fief le 5 décembre 1746.

Famille Boy de la Tour

    * Au XVIIIe siècle, le négociant Pierre Jean Boy de la Tour (1708 - 1758), originaire de Neuchâtel, est propriétaire du château. Sa veuve, Julie Anne Marie Boy de la Tour (1715 – 1780), née Roguin, et sa fille, Catherine Madeleine (1747 – 1816), qui épousera en 1766 le banquier Étienne Delessert, entretiennent une correspondance avec Jean-Jacques Rousseau. Celui-ci, qui avait fait la connaissance de madame Boy de la Tour à Yverdon, commande à son admiratrice, qui sert d’intermédiaire avec ses fournisseurs, des vêtements de fourrure à la façon des costumes arméniens de l’époque et fait plusieurs séjours à Rochecardon, notamment le 19 juin 1768 et le 25 mai 1770. Il est alors hébergé dans le pigeonnier. Il fait don à son hôtesse d’une réplique par Maurice Quentin de la Tour d’un pastel le représentant. Ce portrait reste dans la famille Delessert jusqu’en 1911. Le naturaliste Benjamin Delessert, fils de Catherine Madeleine et Étienne, gardera des séjours du philosophe sa vocation pour la botanique.

Famille Sandrin

    * Vers 1777, la terre passe à Jean Sandrin, de Champdieu.

Famille Berger

    * Le 29 mars 1779, le bien est cédé à Jean-Louis Berger, négociant à Lyon.
    * En 1787, son fils, Jean-Antoine, receveur général des consignations des provinces du Lyonnais et du Beaujolais, rend foi et hommage pour sa terre de La Roche.

XIXe siècle

    * Plusieurs familles se succèdent, dont:
          o les Lecourt
          o les Roux (dont un marchand de diamants)
          o les Darnat (achat par licitation)

Époque contemporaine

    * Le château est une co-propriété.

Sources : Wikipédia 

Oberhof


L'Oberhof, ancien château ou petit château est un ancien palais épiscopal situé sur la commune de Saverne dans le Bas-Rhin.

L'Oberhof fait l'objet d'une inscription au titre des monuments historiques depuis le 21 avril 1934.

Histoire.

L'hitoire de l'Oberhoff est fortement liée à celle du château bas, le "Slos", actuel Château des Rohan. Les deux châteaux ont été construits à l'intérieur des murs de la ville haute. Ils ont tous les deux servi de résidence aux évêques de Strasbourg.

En 1417, l'évêque Guillaume de Diest, chassé de Strasbourg, fait de Saverne le siège administratif de son évêché et y fixe sa résidence principale.

L’évêque Guillaume III de Hohenstein entreprend des travaux de jonction entre les deux châteaux. L'ensemble est transformé en un château de style Renaissance.

Durant la Guerre de Trente Ans, le château est fortement endommagé. Le prince-évêque François Egon de Furstenberg reconstruira le "Slos", sous forme d'un plais qu'il fait agrandir entre 1667 et 1670.

Quant à l'Oberhof, il est partiellement démoli en 1680, lors de la construction de la Régence épiscopale, aujourd'hui sous-préfecture.


Sources : Wikipédia 
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