jeudi 7 avril 2011

Du Repas


Le château du Repas est un château situé dans la commune de Chênedouit, dans le département de l'Orne. Il fait l'objet d'une inscription au titre des monuments historiques depuis le 30 octobre 1967.

Situation du château.

Comme le montre bien la carte de Cassini établie au XVIIIe siècle, le château du Repas a été construit - à environ 6 lieues de Falaise - près d'un grand axe de communication pour ce secteur de la Normandie: le grand chemin de Falaise à Domfront. Ces deux places-fortes jouent un grand rôle dans l'ancien duché, aux XIe et XIIe siècles et pendant le long affrontement entre les royaumes de France et d'Angleterre traditionnellement connu sous le nom de Guerre de Cent Ans. L'embranchement vers Briouze, place forte de moyenne importance mais siège d'une sergenterie de la vicomté de Falaise, se situe près du château du Repas.

On peut encore voir — près de mille ans plus tard — d'autres châteaux et maisons fortes à proximité de cette même ancienne route, fortins bâtis à des endroits importants à contrôler comme le château de Saint-Pavin sur Bazoches-au-Houlme, près du lieu de franchissement de la Baise, et le château de La Forêt-Auvray, à proximité du franchissement de l'Orne. Ces châteaux placés à intervalles rapprochés — sortes de relais de l'autorité ducale puis royale (haltes avec changement de cheval pour les "chevaucheurs d'écurie" porteurs du courrier officiel ? hébergement ? repas ?) — avaient un rôle à jouer tant du point de vue sécuritaire que commercial, en contrôlant les déplacements, en sécurisant et facilitant les échanges, en percevant les droits de passage.

Quoi qu'il en soit, le lieu-dit le Repas était occupé bien avant, dès la préhistoire, comme l'indiquent le menhir situé à proximité du château ainsi que la hache de pierre trouvée par le baron de Cheux, selon Thierry Churin ci-dessous référencé.

Le toponyme.

En ce qui concerne l'origine du nom "Repas" — avec le sens qu'on lui donne aujourd'hui — il y a lieu de noter qu'il n'apparaît qu'au XIIe siècle. On trouve "Sanctus Julianus militum" et "Repastus" dans des Pouillé (registre ecclésiastique) s du diocèse de Séez du 14° siècle, pour désigner cette paroisse. D'autre part, il est assez fréquent de constater — tant pour les noms de lieux que pour les noms de familles — que ceux-ci ont évolué au fil des siècles, l'orthographe actuelle étant souvent la transcription par les clercs (civils ou religieux) du langage oral longtemps utilisé par la majorité de la population ou la traduction du terme latin précédemment utilisé dans les documents officiels. Ainsi on trouve la transcription Chesnedouet pour Chênedouit.

Selon la légende rapportée par Henri Dontenville (Histoire et géographie mythiques de la France) : « Le château du Repas conserve la mémoire d'un dîner de notre géant » (ie: Gargantua)... tout comme la Pierre à Gargantua située non loin de là, sans doute. Cependant, aucune source actuelle crédible ne permet d'avoir une explication plus sérieuse ; il n'est d'ailleurs pas exclu que le lieu-dit n'ait pas porté ce nom avant le XVIe siècle et Rabelais, l'auteur des fameuses aventures de Gargantua et de Pantagruel.

Ancienneté du château.

Le château actuel a vraisemblablement remplacé une construction plus ancienne — comme cela a été le cas pour bon nombre de demeures nobles — à partir du moment où les anciennes fortifications ont perdu une grande partie de leur efficacité avec les progrès de l'artillerie. En effet, au milieu du XVe siècle (soit avant l'actuelle construction), Michel le Verrier est déjà appelé "Seigneur du Repas, de Lougé, de Crèvecœur".

Construction actuelle.

Le style du monument permet aux spécialistes de dater le château actuel du début du XVIIe siècle (certains précisent même entre 1605 et 1615, soit en majeure partie sous le règne de Henri IV.) Bâti selon le style Henri IV de France, la bâtisse entourée de douves est disposée en forme de « U » autour d'une cour. Le corps de logis, traversant, est composé de deux étages ; à chaque extrémité du corps principal se trouvent deux pavillons an ailes, à l'aspect robuste. Ce corps principal est situé face au pont-levis, au fond de la cour. Deux ailes en retour d'équerre abritant deux galeries à l'étage, supportées par des linteaux à encorbellement sur collines jumelées, donnent accès à deux pavillons venant clore la composition. L'ensemble forme un édifice d'une homogénéité parfaite, entouré de fossés avec une cour bien fermée. Côté cour, le château s'ouvre sur une longue perspective arborée. Sur l'arrière, le château donne sur un petit jardin à la française.

Un large perron, à double évolution dans l'axe de la cour d'honneur, conduit à un vestibule dallé de marbres disposés en mosaïque. Le château présente une impressionnante collection de cheminées en granit, dont l'une repose sur deux colonnes doriques de quatre mètres de hauteur. Dans le pavillon de gauche en façade qui contient un appartement particulier, il est décrit en 1967 un plafond peint par Le Brun, représentant un sujet mythologique, une victoire ailée distribuant des couronnes. Le château du repas renfermait encore au début du XXe siècle une impressionnante collections de meubles précieux, tapisseries anciennes et lambris, que quatre ventes successives ont achevé de disperser. Il n'en reste, particulièrement après le passage de Noriyoshi Ishigooka, presque plus rien. Il est à déplorer quelques initiatives malheureuses de ce propriétaire quant à la décoration intérieure peu en harmonie avec le lieu et son histoire, tout comme le bétonnage anti-sismique et quasi irréversible des allées centenaires de la propriété. La propriété compte également l'ancienne église de la commune du Repas, ainsi que le presbytère.

En 2007, l'ensemble de la propriété menaçait ruine. L'actuel propriétaire a sauvé l'église et le presbytère en 2008 en restaurant toutes les couvertures, et poursuit actuellement son travail de sauvetage sur les couvertures du château. L'architecte en Chef des Monuments Historiques en charge du dossier est Daniel Lefebvre.

Propriétaires successifs.

Famille Le Verrier.

   * Armoiries: D'argent à la hure de sanglier de sable, défendue d'argent (noter le calembour: du repas= d'hure..pas, pour hure...défendue)
Au XVe siècle, la terre du Repas (et son château ou manoir?) appartient à la famille "le VERRIER" (vers 1450, Michel le VERRIER est dit "Seigneur du Repas, de Crèvecoeur et du Champ-de-la-Pierre", selon la généalogie de thleconte sur Généanet ).
   * En 1550, dame Philippe de Craon -veuve de Guillaume le Verrier- cède le château du Repas à son beau-frère Samson Sallet.

Famille Sallet.

   * Armoiries: D'argent à deux roses de gueules en chef et un cœur du même en pointe
   * Vers 1535, la fille de Jean II le Verrier (Seigneur du Repas et gouverneur de Falaise): Renée le Verrier — dite "Dame du Repas" — épouse Samson Sallet.
   * Les Sallet avaient été anoblis -par l'édit de Louis XI de 1470 dit édit des francs-fiefs- pour leur fief du Petit Samoy en Saint-Pierre-du-Regard situé dans la vicomté de Vire.
   * Par la suite, cette famille s'illustrera particulièrement dans la noblesse de robe en occupant des fonctions importantes au Parlement de Normandie, à Rouen et à Caen. (La noblesse de cette famille normande sera d'ailleurs confirmée par le roi Louis XIV en 1667).
   * En 1535, Samson Sallet -seulement noté: "de noblesse petite"- sieur du Petit Samoy à St Pierre du Regard, est bailli de Saint-Aubert(sur Orne) pour l'Abbaye Saint Étienne de Caen. Il décède vers 1604.
   * Le croisement des données historiques et généalogiques permet de penser que le château que nous voyons au lieu-dit "le Repas" aurait été construit par Baptiste Salet (aussi noté Jean-Baptiste Sallet ) — le fils des précédents — (noté comme Seigneur du Repas dans les documents émanant du tabellionnage de la Forêt-Auvray, par exemple).
   * Baptiste (ou Jean-Baptiste) Sallet (le "rebâtisseur" probable du château) est le plus titré de la lignée: Conseiller à la Cour de Normandie et Garde des sceaux au présidial de Caen, Sénéchal de l'abbaye Saint Étienne et Premier président de la Cour des Aides de Normandie.
   * Nicolas Sallet, son fils, est simplement dit "Seigneur du Repas, de la Fresnaye, des Yveteaux, de la Motte (en Crasménil)", mais il agrandit son domaine: selon le tabellionage de la Forêt, "Il réunit à ses terres Chesnedouit et Chesnesecq pour la somme de 3600 livres, à payer à Philippe de Cousin -chevalier Seigneur de Saint Denis-" .
   * NB : Georges Ier Sallet — frère du précédent — est Seigneur de Quilly; suivant les traces de son père Jean-Baptiste, il est noté comme "très fameux et très célèbre avocat" à Rouen, puis procureur au Parlement de Normandie.
   * Alexandre Sallet — fils du précédent — est Conseiller à la Cour (ie: au Parlement de Normandie).
   * Georges II Sallet — frère du précédent — est Abbé commendataire de l'importante abbaye d'Ardennes près de Caen.
Enfin, selon le tabellionage de la Forêt, en 1680, le Seigneur du Repas est Alexandre Sallet (fils probable de Nicolas Sallet, décédé vers 1659).

Familles de la Cour, de Cheux et de Banville.

   * Armoiries de la famille de Cheux (qui occupe le château du Repas pendant près de deux siècles): d'argent à la croix annelée de sable
   * Au début du XVIIIe siècle -en l'absence d'héritier mâle dans la famille Sallet- la terre du Repas passe d'abord à la famille de la Cour (à la suite du mariage de "noble dame Anne Gilonne Sallet, dame du Repas", avec Charles de la Cour, écuyer) puis -à la génération suivante- à la famille de Cheux (par suite du mariage de Marguerite de la Cour -fille des précédents- avec Gabriel de Cheux).
   * À la veille de la Révolution de 1789, le fils de Gabriel de Cheux: le contre-amiral Charles, Alexandre, Anne baron de Cheux du Repas, né au Repas en 1759- chevalier de l'ordre royal de Saint Louis, est envoyé par le roi Louis XVI à la recherche de La Pérouse. Il décède un demi-siècle plus tard, en 1840.
   * (Le frère aîné de l'amiral : l'Abbé François Gabriel de Cheux (1755-1816) -né et inhumé au Repas-, est vicaire général de l'évêque de Coutances avant 1789; il est nommé évêque de Séez en 1816 mais il décède accidentellement avant d'entrer en fonctions).
   * Le fils du contre-amiral: le baron Charles Alexandre Marie de Cheux du Repas — ancien page de Charles X de France — occupe le château du Repas jusqu'à son décès en 1884. Alors s'éteint la branche de la famille de Cheux du Repas. (Une autre branche de la famille de Cheux subsiste de nos jours).
   * Le château devient alors la résidence du vicomte Georges de Banville - petit neveu de l'amiralE de Choux née Françoise Hébert de Beauvoir du Boscol-; le vicomte est un parent du poète Théodore de Banville.(Le fonds "de Banville" a été remis à la ville de Flers).

Depuis le XXe siècle.

   * Au début du XX° siècle, la belle demeure se dégrade mais le comte Frotier de Bagneux -qui acquiert le château en 1905- s'empresse d'entreprendre les travaux d'entretien nécessaires.(La famille Frotier de Bagneux reste propriétaire des lieux jusqu'en 1978).
   * Par la suite, le château appartient au peintre japonais Noriyoshi Ishigooka qui fait effectuer certains travaux peu appréciés des admirateurs de belles pierres.
   * Mais depuis 2006, le nouveau propriétaire -M. Henry Dewavrin- s'efforce de redonner tout son lustre à ce remarquable élément du patrimoine normand.

Sources : Wikipédia 

Couterne


Le château de Couterne est une construction des XVIe-XVIIe siècles située sur le territoire de la commune éponyme du sud du département de l'Orne, région Basse-Normandie. 

Il fait l'objet d'une inscription au titre des monuments historiques depuis le 17 avril 1931.


Sources : Wikipédia 

Fougères-sur-Bièvre


Le château de Fougères-sur-Bièvre est situé sur la Bièvre en plein centre du village de Fougères-sur-Bièvre en Loir-et-Cher en France.


Histoire.

Sa première construction date du xie siècle. Il fut détruit en 1356 au début de la guerre de 100 ans par Edouard III d'Angleterre, prince de Galles, dit le Prince Noir. Seul restait le donjon. Le roi ayant donné son autorisation en 1470 le château fut reconstruit par Pierre de Refuge, alors trésorier de Louis XI. Les travaux ont été terminés par son gendre.

René Lambot acquiert le château en 1789 et ses descendants le transforme en 1814 en filature qui fonctionna jusqu'en 1890.
Le château fait l'objet d'un classement au titre des monuments historiques depuis le 14 septembre 1912. Il est aujourd'hui propriété de l'État français qui l'a racheté en 1932. Les restaurations sont principalement l'œuvre de l'architecte Paul-Robert Houdin.

Architecture.

Cette demeure seigneuriale de la fin de l'époque gothique a été très peu remaniée.

Elle était entourée d'eau, et un chemin de ronde, couvert et à mâchicoulis, couronne les murailles de la façade nord, la façade principale qui s'appuie au donjon rectangulaire, seul élément restant du premier château et à une grosse tour ronde.

La courtine d'entrée est une imposante porte fortifiée prise entre deux tours rondes. Elle donne sur une petite cour intérieure, bordée de bâtiment aux portes surmontées de frontons gothiques sculptés. Une tourelle ronde accolée à l'un des angles du donjon renferme l'escalier à vis.

Les logis, l'aile ouest à quatre étages desservis par un escalier à vis situé dans une tourelle hexagonale et les bâtiments situés au sud ont été construits à la fin du xve siècle. La chapelle jouxte le corps de logis sud.

La galerie à arcades surbaissées et les ornementations, pilastres à rinceaux et chapiteaux de la façade sur cour sont un décor Renaissance plus tardif, qui date du xvie siècle. Au même moment le donjon a été percé de fenêtres et lucarnes.

Le jardin potager d'inspiration médiévale est composé de plates-bandes surélevées et consolidées par des châtaigners tressés. Il est arrosé par la Bièvre.

Sources : Wikipédia 

Conches-en-Ouche


Le château de Conches-en-Ouche est un château médiéval situé dans la commune éponyme dans le département de l'Eure en Haute-Normandie, démantelé au xvie siècle.

Histoire.

Le début de la construction remonte à 1034 et à Roger Ier de Tosny. Le château est pris par Philippe-Auguste en 1199. Le château est l'objet d'âpres combats durant la guerre de Cent ans. Pris par les Anglais en 1364, il est repris par Bertrand du Guesclin en 1371. Le château est à nouveau perdu en 1420 puis en 1441, repris en 1440 puis définitivement en 1449. En 1591, le château sert de refuge aux membres de la Ligue. Restant un point d'appui potentiel pour les ennemis de la monarchie, il est démantelé par la suite.

Il est classé Monument historique par arrêté du 12 juillet 1886.

Architecture.

Construit initialement sur une motte, la bâtisse possédait des murailles larges de 2,60 mètres, et trois étages au minimum.

Sources : Wikipédia 

Mazeau


Le Château du Mazeau est une demeure du xvie siècle située à Rempnat sur le plateau de Millevaches en Limousin, dans le département de la Haute-Vienne. 

Le château est privé et appartient à une SCI.

Le château fait l'objet d'un classement au titre des monuments historiques depuis le 21 février 19832.

Sources : Wikipédia

Coupiac


Le château de Coupiac se trouve sur la commune de Coupiac dans l'Aveyron.


Architecture.

Construit au xiiie siècle puis au xve siècle, il est formé par deux ailes en potence, reposant directement sur le rocher, flanqué de trois puissantes tours circulaires. L'observation des trois tours restantes fait état de quelques différences d'architecture qui témoignent d'un étalement dans la construction.

De style gothique flamboyant dans son ensemble, le château en impose par ses dimensions en surface et en hauteur, par le nombre de ses mâchicoulis, ses latrines et meurtrières. Il compte aussi de belles fenêtres dans les tours et de grandes fenêtres à meneaux au deuxième étage.

Historique.

Du xe siècle au xiiie siècle, le château va être la possession commune des comtes et des évêques de Rodez. On sait qu'il existait déjà un château à Coupiac au IXéme siécle, d'après de Gaujal, historien du Rouergue.

En 1238, il passe dans la famille de Panat.

Izarn de Méjanel, gouverneur de Saint-Sernin, achète le château en 1778 et entreprend de nombreuses modifications afin de l'habiter : il refait les toitures, démonte le chemin de ronde, les machicoulis, la galerie, agrandit les fenêtres, construit la façade XVIIIéme. C'est l'état actuel. Le château n'a pas été détruit à la Révolution, seuls des blasons ont été martelés comme le blason de la porte d'entrée.

En 1872, il est acheté par un abbé qui veut y faire une école privée, puis il va devenir propriété de la paroisse. Il est mis en vente en 1981, la commune le rachète et il est géré depuis 1982 par une association « Los Amics del Castel de Copiac » qui a pour but la restauration et l'animation de l'édifice.

Visites.

Découverte de la vie quotidienne au Moyen Âge 

Le Château de Coupiac présente dans ses salles aménagées des expositions sur la vie quotidienne au Moyen Âge : calligraphie et histoire de l'écriture, les costumes, les âges de la vie, ... 

Animations médiévales 

Régulièrement pendant la saison estivale, des animations ont lieu sur le thème du Moyen Âge. Au programme, "Esbaudissons-nous au Castel" avec des contes et des histoires, "Festoyons au Castel ! " sur la cuisine et les festins et une animation autour du fil et de la calligraphie " Les petites Mains du castel". A destination des groupes de scolaires, des visites pédagogiques accompagnées ou non d'animations sont proposées toute l'année. 

Le château se visite de Pâques à fin septembre, tous les après-midis pendant les vacances de Pâques, fin juin et début septembre et de 10h à 19h tous les jours en juillet et août.

Sources : Wikipédia 

Saint Beauzély


Le château de Saint Beauzély se situe sur le versant sud des monts du Lévézou au cœur de l'ancien village médiéval de Saint-Beauzély, dans le département de l'Aveyron. Mentionné au 12ème siècle, il a subit un important réaménagement a la fin du 16ème siècle.

Description.

Dans son état actuel, il comprend deux ailes de bâtiments aux murs couronnées de mâchicoulis et couvertes d'ardoises de schiste. Une tour carrée émerge au centre de la façade principale sans la déborder. Deux belles portes au Sud et a l'Est surmontées de frontons triangulaires donnent accès, a l'intérieur de l'édifice. La porte de la Madeleine appuyée a la forteresse faisait office de porte d'entrée de la ville et permettait par un passage surmontée d'une échauguette d'accéder aux remparts. Un grand escalier central dessert un rez-de-chaussée aux salles voutées et les trois étages de l'édifice. L'ensemble est éclairé par des fenêtres a meneaux.

Les guerres de religion.

Le 16 octobre 1568, le château fut pris par les catholiques, ces derniers reprirent la place le 21 octobre 1570. Le 15 février 1574, les papistes s'emparent a nouveau de la forteresse sous la conduite du capitaine Brunel(mémoire d'un calviniste de Millau).

La cité médiévale au 16ème siècle.

Saint Beauzély de Lévezou avait deux portes qui restaient fermées que la nuit; les clés étaient remises tous les soirs au château par le sergent Banier. Les fortifications consistaient a une enceinte de muraille Quadrangulaires que défendaient extérieurement de larges fossés.

Vestiges anciens subsistants.

Une partie des remparts du côté Nord sert de soubassement au clocher de l'église actuelle. Côté Ouest, le mur d'enceinte a été percé de trois ouvertures donnant accès a l'extérieur. Tandis qu'au Sud, les maisons furent adossées aux remparts. A l'est l'ancienne fortification remonte jusqu'à rejoindre la porte de la Madeleine. Le corps de garde ou se tenait une petite garnison occupait la partie supérieure du porche enjambant la ruelle qui rejoignait la rue Saint Antoine, actuellement il soutient un étage d'habitation.

Historique.

1189 Mention de l'existence du château 1238 Propriété de Bernard du Lévézou 1255 Combret; Suite a l'issue du mariage de Jausion de Lévézou avec Ermengault de Combret 1360 Achat par Bérenger d'Arpajon 1554 Charlotte veuve de Jacques d'Arpajon vend a Bertrand de Castelpers 1580 Bertrand de Castelpers vend au Seigneur de Broquiès 1597 Jean de Tauriac se porte acquéreur suite a saisi et vente judiciaire 1621 Bernardine de Tauriac fille du précédent, épouse Antoine Grégoire des Gardies de 1629 à 1759 Grégoire des Gardies 1759 Les terres de Castelnau de Lévézou et de Saint Beauzély furent érigées en marquisat (marquisat de Pégayrolle) Après 1789, le château fut vendu par la nation a Poujade de la Devèze. Sa soeur madame Saint Maur de Gaujal en fit don aux "oeuvres charitables". Il fut vendu en 1835 aux soeurs de la Sainte famille de Villefranche qui l'ont aliéné en 1960 a la municipalité".

Tourisme.

Le château conserve dans ses murs le musée des métiers de la pierre et de la vie rurale; il est ouvert a la visite du 1er avril au 15 octobre.

Sources : Wikipédia 
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