vendredi 14 janvier 2011

La Batisse


Le Château de La Batisse, situé sur la commune de Chanonat, s'élève au creux de la vallée de l'Auzon, située au pied du plateau de Gergovie.

Le château ne comprenait à son origine, qu'une simple tour de défense, construite au XIIIème siècle.

Au XIVème siècle, trois autres tours furent adjointes à la première puis réunies par des corps de bâtiment, constituant un véritable château-fort, avec sa cour d'honneur et son bayle.

En 1622 sur les ordres du cardinal de Richelieu les murs d'enceinte de La Batisse, ainsi qu'une tour furent rasés.

Les mâchicoulis et les créneaux des trois tours restantes furent également détruits.

Vers 1633, les tours du château sont coiffées de calottes à lanternon.

Le château a été restauré à la fin du XVIIème siècle dans le goût de l'époque, avec un jardin en terrasses, au style classique. (Sources et photos : Lacorreze com


Histoire.

Le Château de La Batisse s'élève au creux de la vallée de l'Auzon, sise au pied du plateau de Gergovie où Vercingétorix fit entrer l'Auvergne dans l'Histoire.

Le fief de La Batisse appartient au passé de l'antique bourgade de Chanonat qui fût aussi un gîte étape pour les pélerins se rendant à St Jacques de Compostelle. Cité dans les actes depuis 1308, La Batisse n'a changé que deux fois de propriétaire avant de se fixer, à la fin du XVIIème siècle, dans la famille Girard de Chasteauneuf ancêtres par alliance des propriétaires actuels, les Arnoux de Maison Rouge, vieille famille de robe, connue à Riom depuis le XVIIème siècle.

Le château ne fût à son origine, qu'une simple tour de défense, construite au XIIIème siècle et qui, avec celle du Crest, de la Roche Blanche et la forteresse d'Opme, constituait la ceinture de défense au sud de Clermont-Ferrand.
Au XIVème siècle, trois autres tours furent adjointes à la première puis réunies par des corps de batîment, constituant un véritable château-fort, avec sa cour d'honneur et son bayle. En raison de sa situation au coeur de la vallée, les défenses de cette maison forte pouvaient tout au plus prévenir des attaques éventuelles mais sûrement pas tenir un siège face à un ennemi organisé, rôle dévolu aux forteresses de hauteur, de fondations féodales, comme l'étaient les puissants châteaux voisins du Crest et d'Opme, hissés au-dessus de la Limagne, en sentinelles au débouché de plusieurs vallées.

En 1622, Richelieu pacifia l'Auvergne en rasant les grandes places fortes telles que Montpensier, au nord de la province, et Usson au sud, et démantela un certain nombre de petits châteaux. Sur l'ordre du Cardinal, les murs d'enceinte de La Batisse, ainsi qu'une tour furent rasés. Les mâchicoulis et les créneaux des trois tours restantes furent également détruits. A la suite de ces démolitions, vers 1633, le propriétaire coiffa de calottes à lanternon les tours du château dont il surmonta l'une d'elles d'une girouette portant ses armoiries.
Dès l'acquisition du château par les Girard de Chasteauneuf, à la fin du XVIIème siècle, le château fût restauré dans le goût de l'époque et pourvu d'un jardin en terrasses, au style classique, d'une harmonie parfaite, agrémenté de broderies de buis et de charmilles. Sa conception est accomplie par l'école LE NÔTRE. L'orientation des bâtiments est parfaite et l'ensemble dégage un charme méridional unique en Basse-Auvergne qui séduit tous ses visiteurs. (Le Château de La Batisse



Busséol


Le Château de Busséol, situé sur la commune de Vic le Comte se dresse sur un piton volcanique à 650 m d'altitude.

C’est l'une des rares forteresses romanes restées intactes, construit par Guillaume VIII d'Auvergne au Xlle siècle.

Il a conservé une cour-jardin, ainsi qu'une décoration intérieure évoquant le Moyen Age, il comporte une cheminée romane à foyer cylindrique, unique dans un château en France.

Le château a appartenu à plusieurs personnages importants, dont Catherine de Médicis. 

Sources et photos : Lacorreze com 


Histoire.

Le château est mentionné dès le XIIème siécle.Le château de Busséol. Il fut en effet construit en 1170 sur les restes encore visibles d'un castrum gallo-romain du IIème siècle, sur un dyke volcanique dominant la Limagne, à 700 m d'altitude. Rare exemple de l'architecture d'époque romane, il a conservé ce caractère militaire qui lui permit de résister au siège de Philippe Auguste en 1215, aux assauts des soldats du Prince Noir pendant la guerre de Cent Ans ainsi qu'à l'attaque du Duc de La Rochefoucauld chef des Ligueurs en 1595.Ce Château-fort appartint successivement, dès l'origine, à des personnages illustres : les Comtes d'Auvergne, le Pape Alexandre III, Jean Stuart Prince d'Ecosse, Blanche de Clermont petite-fille de Saint-Louis... et releva du domaine royal par Catherine de Médicis, reine de France, Comtesse d'Auvergne qui y séjourna avec son fils Charles IX en 1566 lors de leur voyage en Auvergne. Epargné par Richelieu,il fut habité jusqu'à la Révolution.

Plusieurs familles de Busséol sont parties aux quatre coins du monde. Au XIXème siècle, ils montent à paris ou s'installrnt en Corse. Au XXème siècle, les gens de Busséol sont en Indochine ou en Algérie.A Busséol, ils s'appellent André ou Margueritte.

Aujourd'hui, on assiste à un mouvement de retour. Quittant la Normandie ou la région angevine, ils n'hésitent pas à investir pour faire revivre le village. (Wikipédia





Aulteribe


Le château d’Aulteribe est un château-fort du Puy-de-Dôme en Auvergne, sur la commune de Sermentizon.

Histoire.

Bâti à la fin du Moyen Âge, il fut remanié et restauré dans la deuxième moitié du XIXe siècle. En 1954, le Marquis de Pierre, le dernier propriétaire, légua le château et ses collections à la Caisse nationale des monuments historiques. Il est actuellement géré par le Centre des monuments nationaux.

Il fait l'objet d'un classement au titre des monuments historiques depuis le 30 mars 1949. L'intégralité de sa collection de mobilier fait l'objet d'un classement au titre des monuments historiques depuis le 12 octobre 1953.

Architecture.

Le château d'Aulteribe est est un château-fort du XVe siècle, de plan trapézoïdal renforcé de bastions d'angle.

Au XVIIe siècle de nombreuses ouvertures ont été percées et d'autres remaniements ont été effectués au XIXe siècle avec l'ajout d'échauguettes et de mâchicoulis et la construction de l'escalier monumental.

Meubles, tapisseries des Flandres et d’Aubusson, tableaux du XVIIe siècle au XIXe siècle, porcelaines de Chine, cartels... forment un ensemble décoratif d’une très grande qualité.


Sources : Wikipédia 
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