vendredi 4 février 2011

Baulx


Le château de Baulx est une forteresse du XIIe siècle, agrandie et remaniée aux XIIIe et XIVe siècles, décrite comme ruinée en 1749.

Cet édifice, qui fait aujourd'hui l'objet d'une restauration attentive, domine le village de Saint-Jean-de-Buèges, dans le département de l'Hérault.

Historique.

Ruelle montant au château.
La seigneurie de Saint-Jean-de-Buèges est mentionnée pour la première fois en 990 comme vassale de la baronnie de Pégairolles.

Le château actuel apparaît au XIIe siècle. Le site étant destiné à la surveillance de la vallée de la Buèges, il s'agit principalement d'une tour de guet.

En 1280, le feudataire du « château de Baulx », mentionné en tant que tel pour la première fois, est Gauceme de Caladour. Il doit hommage à Salomon et Golfried de Felguières, seigneurs de Lunas et de Pégairolles.

À la même époque, les défenses de la forteresse sont renforcées. Un fossé sec est creusé au côté nord-est. Une enceinte percée de meurtrières est construite, ainsi qu'une citerne et un magasin destinés à pouvoir soutenir un siège éventuel. Une rampe d'accès caladée est pratiquée pour accéder à l'entrée basse.

Les sires de Caladour conservent la forteresse jusqu'à son entrée dans la famille de Trinquère (parfois transcrit Trinquayre ou encore Trinquaire) par le mariage de Bracdette de Caladour, héritière de Bertrand Bringuier de Caladour, seigneur de Baulx. Bracdette teste le 5 février 1422 en faveur de son fils, Raymond de Trinquère, et lui lègue le château et tous droits lui appartenant.

En 1680 apparaît un nouveau propriétaire, François de Ratte, seigneur de Cambous, qui fait élever un corps de logis plus confortable.

L'édifice est néanmoins mentionné comme « ruine » en 1749. Il sert de carrière de pierres, certaines maisons du village de Saint-Jean-de-Buèges en présentent encore les traces.

En 1813, la famille de Turenne, alors propriétaire, vend cet ensemble ruiné à Hilaire de Girard du Lac, dont la fille et unique héritière épouse en 1848 Henri Sicard. Leurs descendants conservent le château — transformé en bergerie — jusqu'en 1987, date à laquelle Joseph Sicard en fait don à la commune.

Protection.

Position défensive du site.
Le château de Baulx n'est pas protégé par un classement ou une inscription au titre des monuments historiques. Cet édifice ne figure pas au recensement de l'Inventaire général du patrimoine culturel.

Restauration.

Depuis 1991, le château de Baulx fait l'objet d'une importante campagne de restauration soutenue par le Conseil général de l'Hérault, rejoint par la région Languedoc-Roussillon, l'État et l'Union européenne.

Les travaux sont exécutés sous la surveillance d'un architecte en chef des monuments historiques. Ils concernent le donjon, le corps de logis et les tours.

    * Le donjon : reconstruction des parties manquantes, restitution des créneaux d'après traces in situ et documents d'archives, installation d'un escalier de bois intérieur pour pouvoir accéder au sommet.
    * Le corps de logis : restauration et consolidation des murs, remise en état des maçonneries à moellons, restitution de la fenêtre à meneaux de la façade ouest.
    * Les tours : dégagement des deux tours (est et sud), consolidation des ouvertures, restitution des toitures en tuiles creuses couronnées d'un épi de faîtage sur piédouche en tuile vernissée.

Fouilles.

Parallèllement à la campagne de restauration, une série de cinq chantiers de fouilles archéologiques ont été menés entre 1990 et 1994 sous la responsabilité du Service Régional d'Archéologie.

Village groupé autour du fort.
Tour est et entrée principale.
Sources : Wikipédia 

Bélarga

Le château de Bélarga est un édifice construit aux XVIIe siècle. Une partie de cette construction témoigne d'un bâtiment antérieur datant des XIVe et XVe siècles. Il se situe sur la commune de Bélarga, dans le département de l'Hérault.

Description.

L'aile nord de l'édifice actuel date probablement du XIVe siècle, partie remaniée au XVe siècle. Au nord de cet élément, un nouveau château est construit au XVIIe siècle.

Historique.

Un château fort est mentionné à Bélarga avant 1281, entraînant la construction d'un village. Une enceinte commandée par ce fort est construite à la fin du XIIIe siècle ou au début du XIVe siècle. L'édifice domine un gué sur l'Hérault auquel s'attache un péage.

L'endroit appartient aux Guilhem, puissants seigneurs de Clermont-Lodève, aujourd'hui Clermont-l'Hérault. Bérenger IV de Guilhem est cité comme seigneur du castrum de Belesgario en 1310. Son successeur, Pierre de Clermont, est connu pour avoir commis à Bélarga un crime contre la personne d'une jeune femme de Puilacher.

Le crime de Pierre de Clermont.

Le 29 janvier 1311, le parlement de Paris confirme une sentence rendue par le sénéchal de Carcassonne contre Pierre de Clermont, seigneur de Bélarga, en ces termes :

    « Pierre avait attiré dans sa maison de Bélarga (de Belesgario), Fize, demoiselle de Pui Laché (de Podio Latercio), et avait cherché à la connaître charnellement. Sur le refus de la demoiselle, il lui avait lié les mains, et l'avait fait conduire au château et mettre dans une affreuse prison. Après l'y avoir tenue trois jours, il l'en avait tirée, et ayant renvoyé tous ses domestiques, il avait fermé la porte et recommencé ses obsessions, lui promettant, si elle consentait à satisfaire ses désirs, de lui donner du blé, des habits et un mari. Ne pouvant rien obtenir, il la posa sur une poutre par le milieu du corps, de sorte que la tête et les pieds pendaient ; il lui suspendit aux jambes et aux bras des cabas chargés de pierres, et la laissa dans cette position. Le sang sortit par les narines de cette malheureuse, qui ne fut délivrée qu'à condition d'avouer, ce qui était faux, qu'elle avait eu un enfant. Pierre paiera cinq cents livres d'amende au Roi et cent livres à la demoiselle.»

Sources : Wikipédia 

Sassetot


Le château de Sassetot est un château du XVIIIème siècle, transformé en hôtel-restaurant et situé sur la commune de Sassetot-le-Mauconduit, en Seine-Maritime.

Magnifique demeure du XVIIIe siècle, le château de Sassetot est définitivement entré dans l'histoire le 31 juillet 1875. Ce jour-là, Sissi en personne débarque en gare de Fécamp par un train spécial. Et elle n'est pas seule. Une suite de 70 personnes  l'accompagne. Le temps d'un été, l'impératrice Elisabeth d'Autriche  va marquer de son empreinte le petit village du pays de Caux et créer l'événement à de multiples reprises. Depuis lors, le château de Sassetot demeure la résidence de Sissi. Un rêve de princesse pour celles qui peuvent alors passer une nuit dans la suite de l'impératrice  et marcher dans ses traces le long des allées du parc, à l'ombre de deux tulipiers de Virginie âgés de plus de 500 ans. 


Sources et photos : Châteaux en France 

Craincourt


Le Château de Craincourt se situe sur la commune de Craincourt dans le département de la Moselle.

La seigneurie de Craincourt était à l'origine une vouerie de l'abbaye de Senones. Le lignage noble du lieu qui appartenait à l'ancienne famille des voués de Delme apparut sous le nom de Craincourt au XIIIe siècle. Dépendant du marquisat de Nomeny, la maison forte actuelle fut peut être édifiée par Balthazard et Georges de Craincourt, qui firent leurs reprises en 1480. Leur succéda en 1536 Philippe de Craincourt. Par extinction du lignage au milieu du XVIe siècle, la seigneurie revint par alliance aux Haraucourt et à la famille d'Einville. En 1568, Perrin de Haraucourt fit ses reprises à cause d'Eve de Lucy puis en 1581 Nicolas d'Einville, seigneur de Guéblange. A la fin du XVIe siècle, Graincourt revint à Nicolas de Greische, seigneur de Biffontaine qui aurait épousé en 1595 Marie d'Einville. Il fit ses reprises en 1596, suivi en 1625 par Jean & Claude de Greische, puis en 1663 par Jean de Greische, ces derniers se déclarant possesseurs d'une certaine maison franche & seigneuriale, colombier & autres héritages. C'est sans doute  entre les années 1596 et 1625 que la maison-forte fut remaniée; construction de 2 tours carrées et d'un colombier, escalier à l'italienne, reprise des percements. Dans les années 1730, les intérieurs furent réaménagés et un nouveau portail édifié  peut être par Nicolas d'Aglars, qui avait épousé en 1729 Catherine Eléonore de Greische, fille de Jean François & de Claude Catherine de Greische, fille de Jallaucourt. En 1772, le fief était tenu par Jean Claude Vaultrin, avocat à la cour; de cette époque paraissent dater la plupart des cheminées du château. Le bâtiment, de plan rectangulaire, est épaulé par deux pavillons carrées aux extrémités de la façade ouest, et une tour ronde sur l'angle nord est. Les dépendances transformées au XIXe siècle encadrent la cour fermée au nord par un mur de cloture flanqué d'un pigeonnier de plan carrée; ce mur est percé d'un portail donnant accès au domaine. Le portail à porte charretière en anse de panier est encadré de pilastres ioniques supportant un entablement mouluré que couronne un fronton cintré daté de 1728, aux armoiries bûchées. Le pigeonnier, déjà restauré au XIXe siècle, est l'objet d'importants travaux de réfection, qui se sont achevés en 1990. Le logis présente encore son élévation du XVe coiffé d'une toiture à deux pans. Malgré les transformations dont il a été l'objet, sa structure du XVe siècle est attestée en différents points.  


Sources et photos : Châteaux en France 
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