mardi 22 février 2011

Brissac


Le château de Brissac se trouve à Brissac-Quincé, dans le département de Maine-et-Loire, à quinze kilomètres d'Angers. Il fait l'objet d'un classement au titre des monuments historiques depuis le 3 novembre 1958.


Histoire.

C'est à l'origine un château-fort construit par Foulques Nerra, comte d'Anjou, au XIe siècle. Après la défaite des Anglais par Philippe Auguste, celui-ci le céde à Guillaume des Roches.

Le château est acquis en 1435 et reconstruit en 1455 par Pierre de Brézé, un riche ministre de Charles VII. À la mort de celui-ci, survenue à la bataille de Montlhéry en sauvant le roi, c'est son fils, Jacques, qui en hérite et s'installe au château. Meurtrier de sa femme, qu'il a surpris en flagrant délit d'adultère, il déserte le lieu du drame.

Pendant le règne de François Ier (1515 à 1547), la propriété est achetée en 1502 par René de Cossé que le roi nomme gouverneur du Maine et de l'Anjou. Le château entre ainsi dans la famille des Cossé qui adopte alors le nom de Brissac.

Pendant les guerres de religion, Charles de Cossé (petit-fils de René) prend le parti de la Ligue et le château est assiégé par le roi Henri IV. Après son ralliement au roi en 1594, il retrouve son château gravement endommagé en 1606, et obtient le titre de maréchal de France, ainsi que celui de duc de Brissac en 1611. La forteresse étant tout près d'être démolie, elle est reconstruite sous la conduite de l'architecte Jacques Corbineau qui en fait un édifice grandiose. A la même époque, le duc de Brissac prend pour secrétaire particulier le gentilhomme Goddes de Varennes, marquis de la Perrière.

Son architecture en fait le château le plus haut de France, il compte sept étages au total, ainsi que deux-cents salles, et sa façade traduit les influences baroques de l'époque. Par mariage, la famille Cossé-Brissac devient aussi quelque temps propriétaire du château de Montreuil-Bellay qui fut vendu par la suite.

En août 1620, une entrevue de conciliation a lieu à Brissac en terrain neutre entre Louis XIII et sa mère Marie de Médicis.

Les Cossé-Brissac conservent le château jusqu'en 1792 ; lors de la Révolution, l'édifice est réquisitionné et transformé en cantonnement pour les « Bleus » de Vendée. Mis à sac par les révolutionnaires et reste dans cet état jusqu'en 1844, où un programme de restauration est entrepris et poursuivi par les Cossé-Brissac, à qui le château est restitué après la Révolution, et dont les membres s'y sont succédé jusqu'à aujourd'hui.

En 1890 est inauguré son théâtre, créé sur deux étages par sa propriétaire, née Jeanne-Marie Say (1848-1916), petite-fille du célèbre raffineur Louis Say, veuve en premières noces de Roland de Cossé, marquis de Brissac en 1871, puis vicomtesse de Trédern. Ce théâtre est restauré vers 1983.

Ouvert au public, le château héberge chaque année le Festival de la Vallée de la Loire.

Il est évoqué dans les souvenirs de Simon Charles Timoléon Pierre de Cossé (1900-1993), duc de Brissac en 1944 :

  * En d'autres temps (1900-1939), La suite des temps (1939-1958), Le temps qui court (1959-1974) et Le Château d'en face (1974-1985). (B. Grasset et Fasquelle).



Sources : Wikipédia 

Meauce


Le château de Meauce est un château d'origine médiévale situé en bordure de l'Allier sur la commune de Saincaize-Meauce (Nièvre).

Histoire.

Construit sur l’emplacement d’une ancienne motte féodale qui dominait l’Allier et dont il a emprunté la structure, le château de Meauce est l’un des plus anciens du Nivernais. Il occupe le lit même de l’Allier.

Si les alluvions et la végétation ont amoindri l’escarpement qui le protégeait, on imagine quelle défense idéale pouvait constituer la roche où il s’élevait et dont il tenait son nom. Mis à part le portail ouvert à une époque plus récente, son enceinte ronde qui coiffe l’éperon rocheux n’a d’ailleurs rien perdu de son caractère défensif.

Meauce est une terre très ancienne du IXe ou Xe siècle, inféodée au comté de Nevers, qui, dans la paroisse de Saincaize, figure aussi sous les noms de Meaulce, Melse, Meauxe, Melsia ou même Meausse.

Meauce paraît avoir été fondé par Saint Louis. C’est une place forte. S’il est permis d’émettre des doutes sur sa royale origine, il est constant qu’à une époque fort reculée une demeure royale a existé sur le « Rochefort ». Un titre de 1206 fait mention du château de Melse.

Édifié sur le rocher de Rochefort, dont les eaux baignent la base, le château de Meauce ou Melsia (on ne sait à quelle époque il a porté définitivement le nom de Meauce) semble avoir été construit au XIIIe siècle. En partie détruit au cours des premiers épisodes de la guerre de Cent Ans par les Anglais qui ravagèrent la région en 1360 et en 1370, il fut reconstruit aux environs de 1383. Un titre de cette époque fait état de l’acquisition d’un pré dans l’enceinte des fossés de Melsia nouvellement édifié.

Entouré de fossés alimentés par les eaux de l’Allier et par la suite par le ruisseau de Rochefort et fortifié d’une enceinte circulaire, il constituait un point stratégique que se disputaient l’armée royale et les Anglo-Bourguignons.

L’édification première de Meauce serait peut être antérieure à celle de saint Louis, mais le château actuel ne serait qu’une reconstruction de l’ancien.

Description.

Sa forme circulaire et polygonale lui donne l’apparence d’une immense tour.

Les fossés ont presque complètement disparu et les alluvions ont éloigné le château du cours même de l’Allier.

Il se présente sous l’aspect d’un château rond renfermant une cour intérieure. De la forteresse primitive, il ne reste que des murs épais de l’enceinte, murs qui par endroits ont plus de 3 mètres d’épaisseur et auxquels des bâtiments de diverses époques ont été appuyés.

Des remaniements importants ont été effectués au XVe siècle et les bâtiments de la cour intérieure ont été construits en grande partie au XVIIe siècle.

L’élément le plus élégant de la cour intérieure est une tour hexagonale à pans comportant à sa partie supérieure une pièce carrée dont les angles sont en encorbellement. Elle est flanquée d’une tourelle en surplomb à cul de lampe mouluré, abritant un escalier qui menait à la guette. Cet escalier est classé Monument Historique.

Les anciennes archères ont été ouvertes en fenêtres carrées dont les unes sont moulurées et les autres, à moulures piriformes, offrent des croisillons. Ces fenêtres ont été ouvertes à l’ouest et au sud.

La porte de la tour est surmontée d’un arc ogival orné d’un écusson et de lambrequins détériorés lors de la Révolution. On peut retrouver les traces d’un écusson au dessus de l’une des fenêtres extérieures du sud-est.

Le château de Meauce avait sa chapelle particulière. La présence d’une fenêtre ogivale nous en donne la preuve. Elle se trouvait au premier étage et avait un autel en bois.

Disposition des pièces du château : au rez de chaussée se trouve une grande pièce ; au premier étage, il y a trois chambres avec garde robe et la chapelle ; au second étage, il y a aussi trois chambres. Le grenier servait d’entrepôt.

Le château a fait l'objet d'un classement au titre des monuments historiques par arrêté du 16 août 1971. La protection porte sur les façades et les toitures, les vestiges d'une cheminée et l'escalier de la tourelle ci-dessus mentionnée.

Propriétaires du château de Meauce.

  * En l’an 1070, le fief de Meauce est inféodé au comte de Nevers.
  * En 1248, Hugues de Meauce en est possesseur au moment où il part en croisade avec saint Louis.
  * En 1349, le fief passe à Étienne de Monturuc. Son fils fait passer Meauce à Renaud de Roffignac, dont le fils reprendra la charge.
  * Bonne d'Artois, comtesse de Nevers, y installera une garnison vers les années 1420, garnison, qui en 1422, sera sous les ordres de Jean de La Rivière.
  * Trois ans après le traité d'Amiens (1423), Guyot de Roffignac reprendra possession du fief de Meauce et sa famille le conservera pendant un siècle et demi.
  * Meauce appartient à la famille Mérigot de 1690 à 1772. Le château avait été adjugé le 28 janvier 1690 à Anne Voillaud, femme de Jean Baptiste Mérigot, intendant du duc de Nevers.
  * Il est revendu en 1772 à Benoît Moreau des Marais, maître de forges. Il passe par alliance à la famille Tiersonnie, dont certains membres sont enterrés dans la petite chapelle du village de Meauce. Il est vendu ensuite à la famille Héron de Villefosse. Celle-ci le cède à Monsieur de Vaivre, qui le transmet à son fils.

Sources : Wikipédia 

Brissac


Le château de Brissac est une forteresse du XIe siècle, agrandie au XIIIe siècle, transformée en demeure d'habitation au XVIIe siècle.

Cet édifice, qui a fait l'objet d'une restauration attentive, domine le village de Brissac, dans le département de l'Hérault. est une forteresse du XIe siècle, agrandie au XIIIe siècle, transformée en demeure d'habitation au XVIIe siècle.

Historique.

La première mention de la seigneurie de Brissac apparaît en 1082 dans une reconnaissance en fief faite à Pons Pierre, seigneur de Ganges, de l'antique maison de Pierre de Pierrefort. L'actuel donjon nord du château existe déjà, le donjon sud est construit peu après.

Le petit-fils de Pons Pierre, Raymond, passe transaction en 1275 avec Dauphine de Roquefeuilhe par lequel il est accordé « que les parties cognoistroient par ensemble des crimes comis (sic) ez chemins [...] du chasteau de Brissac », partageant ainsi les droits de justice sur cette seigneurie.

Ce même Raymond, désormais co-seigneur de Brissac, épouse Béatrix, fille de Roger Bermond d'Anduze, importante famille du Languedoc. Le prénom de Bermond devient dès lors usuel dans la famille de Pierre de Pierrefort, donnant naissance au surnom local du château, encore usité de nos jours : les « tours Bermonde ».

Le 5 mai 1395, son arrière-petit-fils Bertrand Pierre, baron de Ganges, rend hommage à l'évêque de Maguelone, Antoine de Lovier, auquel il remet la seigneurie de Brissac. Celui-ci prend possession du fief dès le lendemain. Un procès-verbal du 6 mai 1395 signé des notaires Toussaint Roger et Pierre Matthias en atteste.

À cette époque, le château est entouré d'une enceinte fortifiée, le donjon sud est surélevé. Une enceinte extérieure protège les maisons groupées au pied de l'édifice.

Les évêques de Maguelone conservent la seigneurie de Brissac jusqu'au 4 septembre 1590, date à laquelle il la revendent par besoin d'argent. François de Roquefeuil s'en rend acquéreur.

Historique.

La première mention de la seigneurie de Brissac apparaît en 1082 dans une reconnaissance en fief faite à Pons Pierre, seigneur de Ganges, de l'antique maison de Pierre de Pierrefort. L'actuel donjon nord du château existe déjà, le donjon sud est construit peu après.

Le petit-fils de Pons Pierre, Raymond, passe transaction en 1275 avec Dauphine de Roquefeuilhe par lequel il est accordé « que les parties cognoistroient par ensemble des crimes comis (sic) ez chemins [...] du chasteau de Brissac », partageant ainsi les droits de justice sur cette seigneurie.

Ce même Raymond, désormais co-seigneur de Brissac, épouse Béatrix, fille de Roger Bermond d'Anduze, importante famille du Languedoc. Le prénom de Bermond devient dès lors usuel dans la famille de Pierre de Pierrefort, donnant naissance au surnom local du château, encore usité de nos jours : les « tours Bermonde ».

Le 5 mai 1395, son arrière-petit-fils Bertrand Pierre, baron de Ganges, rend hommage à l'évêque de Maguelone, Antoine de Lovier, auquel il remet la seigneurie de Brissac. Celui-ci prend possession du fief dès le lendemain. Un procès-verbal du 6 mai 1395 signé des notaires Toussaint Roger et Pierre Matthias en atteste.

À cette époque, le château est entouré d'une enceinte fortifiée, le donjon sud est surélevé. Une enceinte extérieure protège les maisons groupées au pied de l'édifice.

Les évêques de Maguelone conservent la seigneurie de Brissac jusqu'au 4 septembre 1590, date à laquelle il la revendent par besoin d'argent. François de Roquefeuil s'en rend acquéreur.

Protection.

Le château de Brissac n'est pas protégé par un classement ou une inscription au titre des monuments historiques. Cet édifice ne figure pas au recensement de l'Inventaire général du patrimoine culturel.

Sources : Wikipédia 

Canet

Vestiges du château sur la Grand place de Canet.

Le château de Canet est un édifice du XIVe siècle, ou antérieur, aujourd'hui réduit à l'état de vestiges. Il est recensé à l'Inventaire général du patrimoine culturel.

Les restes de ce monument sont situés sur la Grand place, dans le village de Canet, département de l'Hérault.

Historique.

Les premiers seigneurs de Canet sont les Guilhem, puissants seigneurs de Clermont-Lodève.

Au XIe siècle, Raymond Bérenger de Clermont reçoit de Gausfred II, comte du Roussillon, « divers gages et garants pour une portion de la ville de Torelles (Torreilles) et pour le château de Canet ».

En 1215, par une clause de son testament, le baron Aymeri de Clermont demande à son fils aîné Bérenger d'employer les rentes du château de Canet à des œuvres pieuses pour le repos de son âme.

En 1830, le château de Canet est acquis par Joseph-François de Marguerit, ancien émigré.

Situation légale.

Les vestiges du château de Canet sont une propriété privée. Ils font l'objet d'un recensement à l'Inventaire général du patrimoine culturel.

Sources : Wikipédia 

Candillargues


Le château de Candillargues est un édifice du XVIIe siècle recensé à l'Inventaire général du patrimoine culturel.

Il est situé place du Château, à Candillargues, dans le département de l'Hérault.

Historique.

Au XIIIe siècle, le cartulaire de Maguelone mentionne un castrum de Candilhanicis à l’emplacement probable de l’actuel château.

Jean de Lauzelergues achète la seigneurie de Candillargues en 1624 et y fait construire le bâtiment visible aujourd'hui. Ce dernier passe par succession en 1755 — avec la particularité de n'avoir jamais été habité durant six générations — à la famille de La Croix, d'antique noblesse languedocienne, qui le conserve jusqu'après la Révolution.

S'ensuivent, au XIXe siècle, différents propriétaires dont Émile Galtayries qui en fait le centre d'un immense domaine viticole. En 1868, il y fait construire cinq caves pouvant contenir 40 000 hectolitres. L'essor et les besoins du domaine influent sur la démographie du village qui passe de 92 habitants en 1851 à 200 en 1887, puis 300 en 1912.

En 1931 et 1935, le domaine est morcelé entre héritiers et vendu à différents acquéreurs. Le château est divisé en lots.

À l'intérieur, le monument présente des voûtes d’ogives et un intéressant escalier à volées droites se poursuivant en vis sans jour.

Situation légale.

Le château de Candillargues est une propriété privée. Il fait l'objet d'un recensement à l'Inventaire général du patrimoine culturel.

Sources : Wikipédia 

La Blaquière


Le château de la Blaquière est un édifice dont le gros-œuvre date probablement du XIVe siècle. Il a subi diverses modifications jusqu'au XVIIe siècle.

Ce monument recensé par l'Inventaire général du patrimoine culturel est situé à Saint-Jean-de-la-Blaquière, dans le département de l'Hérault.

Description.

Selon la notice de l'Inventaire général et les relevés, effectués en 2002, du Centre ressources du patrimoine, l'actuel château de la Blaquière, dans son gros-œuvre, ne semble pas antérieur au XIVe siècle.

Ce monument occupe l'angle nord-est de l'ancienne fortification d'agglomération, dont il reste de nombreux vestiges dans la partie nord du village. Il est bordé par la rivière Marguerite.

La construction est faite de grès, moellons et pierre de taille, sur une élévation à quatre travées. À son angle nord-est, elle est flanquée d'une tour d'angle à toit conique avec pigeonnier orienté au sud. Une toiture à longs pans (conique pour la tour) emploie la tuile creuse et les dalles de schiste.

La porte d'entrée de l'édifice date du XVIIe siècle et présente un blason récemment restitué (11 mars 2002) d'après une sculpture conservée au cloître de la cathédrale Saint-Fulcran de Lodève, réputée provenir de Saint-Jean-de-la-Blaquière. Une porte secondaire, dans la rue des Quatre Coins, possède des montants creusés destinés à recevoir deux colonnes cylindriques.

Jusqu'au XIXe siècle, la façade nord, ouverte sur des jardins, était entièrement dégagée. Elle est aujourd'hui cachée en partie par des constructions modernes.

Sources : Wikipédia 
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