dimanche 21 novembre 2010

Montricoux

Entrée du château.

Le Château de Montricoux est situé à l'entrée des gorges de Aveyron entre Nègrepelisse et Bruniquel et sur les anciennes routes (route nationale 658 et route nationale 664) entre Caussade et Saint-Antonin-Noble-Val sur la commune de Montricoux dans le département de Tarn-et-Garonne.

Architecture.

Le château communique avec le donjon du XIIe siècle. Le donjon comporte au rez-de-chaussée: la salle de garde, une salle voutée à berceau brisé, une cheminée monumentale, des fresques templiéres d'inspiration mauresque, ainsi que deux étages reliés par un escalier à vis.

En 1187, la construction du donjon est achevé et formant une forteresse médiévale. La tour était couronnée de quatre tourelles en encorbellement, détruites à la révolution. Elle est carrée, en pierre taillées dans un calcaire dur. les murailles sont hautes d'une vingtaine de mètres, avec quatre contre-forts extérieurs.

Le rez de chaussée est occupé par la salle des gardes, magnifique salle vouté dont le berceau brisé s'épanouit à plus de 7 métres du sol et décoré de fresques aux motifs géométriques d'inspiration mauresque. Ce décor est simple avec des teintes d'ocre, de blancs et de bruns, qu'affectionnaient particulièrement les templiers.

Les deux étages supérieurs sont reliés par un petit escalier à vis. Un petit passage de guetteur surplombe le salle de gardes.

Grande demeure d'inspiration toscane, sa rotonde d'entrée ovale, aux quatre statues monumentales réalisées par Jean-Marie-Joseph Ingres, distribue sur de grandes pièces en enfilade le long de la façade avec des boiseries XVIIIe, et un escalier en pierre équipé d'une très belle rambarde dans l'esprit « Retour d'Égypte  ».

Cette demeure historique privée est une halte de quiétude et d'histoire. Ce château est multiséculaire. Ancienne commanderie des templiers du XIIe siècle. Le 14 mai 1181, mes moines de Saint Antonin donne la commanderie de Montricoux aux Chevaliers du Temple.

    * En 1312, Philippe le Bel transmet la commanderie aux hospitaliers de Saint Jean de Jérusalem.

    * En 1332, la seigneurie devient propriété de la famille de Caraman pendant 3 siécles.

    * En 1568, les Calvinistes Montalbanais prennent d'assault le château, le pillent et l'incendient, pendant la guerre des religions.

    * En 1616, la seigneurie et la terre sont vendues à Maximilien de Béthune : Le duc de Sully l'érige en comté.

    * En 1653, les demoiselles Marie et Anne de Maurez achétent le château.

    * En 1689, le comté de Montricaux passe dans la famille de Malartic.

    * En 1724, Monsieur Pierre Hippolyte de Malartic hérite du château donné par Mademoiselle Angélique de Malartic qui en conserve la jouissance.

    * En 1730, le Comte de Malartic habite le château, fait reconstruire la nouvelle partie XVIIIe en y intégrant le vieux donjon.

Musée Marcel Lenoir.

Il abrite le musée Marcel Lenoir. 130 dessins, pastels, aquarelles, huiles et fresques permettent ca grand maître de XXe siècle.

Claude Namy, président fondateur du musée Marcel Lenoir, collectionneur, acheta son premier lavis en 1969, beaucoup d'autres suivirent.

Sources : Wikipédia 

Penne

Vue générale de l'édifice.


Le Château de Penne est un château fort du XIIe siècle situé sur la commune de Penne dans le Tarn en Midi-Pyrénées. Le château s'est dressé dès l'époque mérovingienne. Sa situation exceptionnelle lui a permis de jouer un rôle de premier plan dans l'histoire du Quercy. Lors de la croisade des Albigeois, il est l'enjeu de guerres sanglantes entre le seigneur de Penne, rallié à l'hérésie cathare et les partisans de Simon IV de Montfort. Plus tard, pendant la guerre de Cent ans, Anglais et routiers s'emparent tour à tour de la forteresse. Tombé en ruine durant 450 ans, il est actuellement en cours de restauration.

Bâti sur un piton biscornu naturellement taillé à l'abrupt dont il épouse strictement les contours, le château est perché à plus de 120 mètres au-dessus du méandre de l'Aveyron. Penne est bâti sur la partie septentrionale de la forêt de la Grésigne, à une heure au nord de Toulouse.

Historique.

Vue des ruines.
En 825, il existe une mention du château à Penne lors d'une visite du roi d'Aquitaine, Pépin, dans la vallée. En 1096, le premier seigneur connu, Geoffroi, se croise à la suite de Raymond de Saint-Gilles, comte de Toulouse.

En 1109, Penne est érigé en fief par le vicomte d'Albi à qui les seigneurs d'Albi rendent hommage. Vers 1140, les Templiers ont des biens dans la châtellenie de Penne. Plusieurs d'entre eux résident alors dans la paroisse de Sainte Marie Madeleine des Albis (où fut découverte la grotte de la Madeleine des Albis en 1952), sur la rive droite de l'Aveyron. Rien n'atteste que le château fut une possession templière, mais il est sûr que les seigneurs le possédant étaient liés au temple, car celui-ci protégeait le chemin de la vallée menant à Montricoux.

En 1208, Simon de Montfort est chargé d'éradiquer l'hérésie cathare. En 1223, durant la croisade des albigeois, Amaury de Montfort se rend maître du château. Il est repris par les hérétiques peu de temps après.

En 1229, lors de la signature du traité de Meaux, le comte du Toulouse est prié de remettre le château au pouvoir royal. En 1243, un nouveau traité réclame encore Penne à Raymond VII. Mais Olivier et Bernard de Penne ne s'inclinent pas face au pouvoir. Ils se soumettent finalement à Alphonse de Poitiers, devenu comte de Toulouse, qui confirme les privilèges des habitants de Penne. Il fait aménager le château et fait déménager les archives de son comté. En 1271, à sa mort, Penne est réuni au domaine de la Couronne.

Chemin menant au château.
En 1365, un capitaine gascon du nom de Mongat, agissant pour les anglais, prend Penne. En 1374, Penne est repris par les français. En 1384, les anglais reprennent le village et le conservent jusqu'en 1451. Le château est démantelé en 1586[3], et laissé à l'abandon pendant 420 ans, jusqu'à l'acquisition en 2006 par un architecte, Axel Letellier.

Architecture.

Une basse-cour est située sur le côté sud du château. On peut encore observer un châtelet au sud-ouest, bien conservé avec ses deux tours. La première, circulaire, date du XIIIe siècle et la seconde, plus grosse, date du XIVe siècle. Le châtelet a inspiré la porte Narbonnaise de l'enceinte de Carcassonne. Il est défendu par une tour d'éperon et une tour circulaire. Le châtelet renferme deux joyaux médiévaux, un assommoir de trois mètres par trois et au rez-de-chaussée de la tour ronde, une salle d'archères à la maçonnerie presque intacte. Le donjon, qui domine l'ensemble des constructions, est entouré d'une enceinte irrégulière percée d'archères. De nos jours, il subsiste quelques restes de l'enceinte fortifiée.

Les ruines du château de Penne ont été classées monument historique le 2 mai 1902.

Programme de restauration.

Axel Letellier, architecte de formation, a racheté le château en 2006.

De 2009 à 2011, un programme de restauration est en cours à l'initiative du nouveau propriétaire. Les différentes phases annuelles de travaux représentent un budget de 80 000 euros. La région et le département participent à hauteur de 15% chacun dans le financement[6].

Le château a réouvert au public en juin 2010.

Sources : Wikipédia 

Bruniquel

Vue générale de l'édifice.

Les Châteaux de Bruniquel sont deux châteaux français situé dans la commune de Bruniquel, le département de Tarn-et-Garonne et la région Midi-Pyrénées.

L'ensemble des deux châteaux est situé sur un pic rocheux, à 90 mètres à flanc de falaise sur les bords de l' Aveyron. Il est situé à 5 km de Négrepelisse.

Histoire.

Vue des châteaux depuis le fleuve Aveyron.
La légende veut que cela soit la reine mérovingienne Brunehilde qui construisit le premier château (« château vieux » ou « castel Biel ») au VIe siècle.

À l'origine, Bruniquel fut un château destiné à veiller sur la route de la vallée reliant le Quercy à l'Albigeois. Un village se forma près de lui et devint une cité prospère dont témoignent les demeures de notables.

Après la construction de ce château, un deuxième fut élevé sur la falaise, donnant à l'ensemble le nom « Les Châteaux de Bruniquel ». En effet, au milieu du XVème siècle, le vicomte du comté de Comminges, en querelle avec son fils, vend une partie du domaine à un cousin qui fera construire son propre château, le « château jeune » ou « château Djoubé ». Ce n'est qu'à la fin du XVIIIème siècle que le vicomte du « château vieux » (ou « château Biel ») rachète le « château jeune ».

Les châteaux de Bruniquel fait l'objet d'un classement au titre des monuments historiques depuis 1840. Il a commencé à être restauré depuis 1987, date de l'acquisition du château par la municipalité.

Architecture.

Tour Brunehaut (donjon) située
à l'intérieur du domaine.
Le « château vieux » a conservé son donjon du XIIe siècle et ses remparts du XIIIe siècle, époque à laquelle il appartenait aux comtes de Toulouse, et son corps de logis du XIIIe siècle. Dans ce périmètre se côtoient deux bâtiments depuis le partage de l'enceinte entre les deux cousins rivaux en 1484. Il possède également une galerie Renaissance à six arcades, surplombant le précipice sur plus de 90 mètres de falaise, et d'autres parties qui ont connu de profonds remaniements, du fait que le château a été brulé durant les guerres de religion, au XVIIIe siècle et plus tard au XIXe siècle.

Le « château jeune » a été construit entre 1484 et 1510 et a subi des remaniements pendant la période baroque avec des aménagements internes, des percements de fenêtres aux XVIIe et XVIIIe siècles et l'ajout d'une porte sculptée en 1683 à l'entrée de son escalier.

Le site archéologique des quatre abris sous roche du château de Bruniquel, l'abri Montastruc, l'abri Gandil, l'abri Lafaye et l'abri Plantade a été inscrit monument historique par arrêté du 20 mars 1996.

Visites.

Les châteaux sont ouverts à la visite de début mars à mi-novembre ; hors saison, les dimanches et jours fériés. Le « château jeune  » comprend une salle évoquant la préhistoire avec les « trésors de Bruniquel » trouvés dans plusieurs grottes à proximité du château.

Entrée des châteaux.
Vue nord-est des châteaux.
Ancien logis médiéval ou salle des Chevaliers situé à l'intérieur du domaine.
Les châteaux vus du bas de la falaise.
La salle d'apparat du Château Vieux, avec une cheminée en bois sculpté.
La tour du Château Jeune,
avec un mâchicoulis à son sommet.
Sources : Wikipédia 

La Forêt

Le château de la Forêt (carte postale de la fin du XIXe siècle).

Le Château de la Forêt ou Château de la Forest est un château français situé à Montcresson dans le département du Loiret et la région Centre.

Il fait l'objet d'une inscription au titre des monuments historiques depuis septembre 1986.

Situé dans le sud de la commune, il est bâti en forêt, le Bois rond, à proximité du Loing.

Histoire.

Le château de la Forest a été reconstruit au XVIe siècle par la famille de Boileau sur les ruines d’un édifice plus ancien.

La famille de Machault en devint propriétaire en 1627 et le conserva près de deux siècles.

La famille de Castries l’acheta en 1842 et il passa par alliance au maréchal de Mac-Mahon, duc de Magenta, président de la République de 1873 à 1879.

Le château fut la résidence de Patrice de Mac Mahon, troisième président de la République française qui y mourut en 1893.

Le domaine est resté la propriété de ses descendants.

Sources : Wikipédia 

Pouancé

Le château médiéval surplombant l'étang de Pouancé.

Le Château médiéval de Pouancé est situé dans la commune de Pouancé, dans le département de Maine-et-Loire, à la frontière entre la Bretagne et l’ancienne province de l’Anjou.

Avec l’enceinte urbaine de la ville, dont une partie est encore visible aujourd’hui, il couvre une superficie de trois hectares, faisant de lui le plus grand château d’Anjou, après le château d'Angers. Il fait partie des Marches de Bretagne et est le pendant angevin du château de Châteaubriant.

Classé monument historique depuis le 7 juillet 1926, le château a subit 40 ans de fouilles ponctuelles et de rénovations. Cependant, de nombreuses questions restent en suspens, dans l'attente d'une étude archéologique approfondie.

Construction.

Reproduction du Château de Pouancé vers le XVe siècle.
La date exacte de l'occupation militaire du site est encore inconnue. Selon Racineux, le château a probablement été construit par Manguinoë, premier seigneur de Pouancé, entre 990 à 1037[2]. Pour Jean-Louis Ormilières, il aurait pu être bâtit par Foulque Nerra. Une seule certitude, la place forte de Pouancé est attestée dès le XIe siècle, vers 1050 puisque Geoffroy Martel, fils de Foulque Nerra, en fait mention en parlant de Landry, son vicaire de Pouancé (Landricum Vicarium de Poenciacum). Le style de la forteresse d'origine est encore inconnu, peut-être de style motte féodale, aucun vestige de donjon de pierre n'ayant à ce jour été retrouvé.

La construction du château médiéval débute vraisemblablement vers la fin du XIIe et le début du XIIIe siècle. Les premières tours s'élèvent, bientôt suivi des courtines. Le château est construit en moellons de schiste du pays. De cette période datent encore la tour de la Dame Blanche et la tour Saint-Antoine, et les restes de la tour du Moulin et de la tour Criminelle, ainsi que certaines courtines.

Entre 1371 et 1379, Pierre II de Valois, propriétaire de la seigneurie, « fist faire ou castel de Pouencé une belle tour », probablement l'actuelle Grosse Tour. Il fit également poser des mâchicoulis. C'est vers le XIVe siècle que furent effectuées des reprises sur les tours du XIIIe, notamment la Saint-Antoine, afin d'y inclure des escaliers à vis.

Le XVe siècle vit l'utilisation de la première artillerie à poudre. Le château subit alors une réorganisation défensive, en condamnant l'accès des poternes nord et sud pour y inclure des éléments défensives, notamment des moineaux. On érigea également la tour Heptagonale, une caponnière, ainsi qu'un bastion dans la basse-cour.

Historique.

Vue en contre-plongée de la Grosse Tour (XIVe siècle)
avec sa caponnière (XVe siècle) à gauche,
et la tour de la Dame Blanche (fin XIIe siècle) à droite.
Dès la fin du haut Moyen Âge, le site de Pouancé, situé aux confins des Marches de Bretagne et de l'Anjou, fut certainement fortifié afin de contrecarrer la place-forte bretonne de Châteaubriant. La première mention du château remonte à la période 1049-1060 dans le cartulaire de Carbay ; le comte d'Anjou y entretenait des hommes et un vicarius. Des fragments de sarcophages datables du haut Moyen Âge (découverts dans les murs de l'église de Saint-Aubin et de Grugé-l'Hôpital) prouvent l'existence de peuplements antérieurs à l'édification du château fort dans cette zone. De plus, dès 1066, le duc de Bretagne Conan II voulant s'emparer de l'Anjou, assiège Pouancé.

Le château subit un second siège par l'armée bretonne de Jean IV de Bretagne en 1379, où la forteresse est prise par trahison. Pierre de Valois échange avec Bertrand Du Guesclin les terres de Pouancé et de La Guerche contre des terres en Normandie. Pouancé est alors sous contrôle du duc Jean IV qui rend la forteresse à Olivier du Guesclin en 1381. Celui-ci la lui vendra en 1390. Suite au mariage entre Jean Ier d'Alençon et Marie de Bretagne, celle-ci reçoit en dot les seigneuries de Pouancé et La Guerche, qui appartiendrons dès lors à la famille d'Alençon. Sous leur règne, Pouancé sera assiégé à deux reprises, en 1432 par Jean V de Bretagne, et une seconde fois en 1443 par les anglais du duc de Somerset.

En 1488, la place forte de Pouancé voit le rassemblement de près de 12000 hommes de l'armée royale commandée par La Trémoille, qui mettra le siège sur Châteaubriant, débutant ainsi une campagne militaire contre le duché de Bretagne qui aboutira à terme à son annexion au royaume de France.

Jusqu'au premier quart du XVIIe siècle, bien que délaissé d'un point de vue militaire et résidentiel, il trouve encore un usage administratif.

C'est probablement au XVIIIe siècle que les habitants de la ville décident de détruire le châtelet d'entrée, de combler les fossés, et de construire plusieurs maisons et ateliers à l'intérieur de la haute-cour, le long des courtines. S'en suit une longue période d'abandon et de dégradation. En 1915, une des tours, la tour Criminelle, s'effondre, suivie de la tour du Moulin en 1936.

Malgré les travaux de consolidation et de sauvegarde mises en place à partir de 1980, une partie de l'enceinte s'effondre de nouveau en 1982, puis en 1995.

Description.

Implanté sur un surplomb schisteux naturel, dominant l'étang de Saint-Aubin à l'ouest et la rivière de la Verzée, protégé par une enceinte comprenant onze tours et percée de trois accès, le château fort se compose d'une basse et d'une haute cour, séparées par une douve sèche (utilisée comme dépotoir au XIXe siècle). L'accès à la haute-cour était gardé par un châtelet d'entrée avec une passerelle. Deux poternes percées dans le mur d'enceinte, une au nord (passage cavalier) et une au sud (passage charretier) débouchaient dans les douves sèches. On ignore le système de communication entre celles-ci et la haute-cour. Le logis seigneurial, dégagé lors des fouilles, est un vaste bâtiment rectangulaire d'environ 24 mètres sur 8 mètres, à un étage. Les traces d'ancrage des rampants du toit sont visibles sur la courtine. Sous le corps de logis, une salle souterraine entièrement aveugle, voûtée en berceau, est habituellement qualifiée de glacière : son sol est taillé dans le schiste et une rigole faisant le tour de la pièce permet de récupérer les eaux d'infiltration. Une tour Porche (XVe siècle) permet d'accéder à la basse-cour depuis la ville ; elle est percée de deux portes, une charretière et une piétonne (murée côté ville), couvertes par des voûtes en berceau brisé. Agrandie sur son côté nord au XVIIe siècle, cette tour Porche a perdu son aspect défensif ; les deux étages et l'étage de comble ont été alors transformés en logement. Un reste de tour est conservé chez un particulier à l'angle sud-est de la cour.

Panoramique intérieur du Château médiéval.
Sources : Wikipédia 
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