Affichage des articles dont le libellé est Haute-Savoie. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Haute-Savoie. Afficher tous les articles

vendredi 18 février 2011

Etrembières


Le « Château d'Étrembières », centre de la seigneurie d'Étrembières, est une maison forte de la fin du XIIIe siècle ou du début du XIVe siècle, situé sur la commune d'Etrembières, dans le département de Haute-Savoie.

Situation.

Le « château » est construit à l'extrémité nord du Petit-Salève et surveillait le pont et le bac permettant de franchir l'Arve au niveau de Gaillard.

Histoire.

Le « château » est le berceau de la famille d'Étrembières ; famille vassale des comtes de Genève.

Aymon de Quart, prince-évêque de Genève signe en 1309 au « château » un accord avec les bourgeois de Genève. Vers 1320, il est la possession de la famille de Compey. Suite à l'assassinat de Bernard de Menthon par Philibert II de Compey survenu en 1479 et sa condamnation à mort, le duc de Savoie, confisque tous les biens de la famille de Compey dont le « château » d'Étrembières. En 1539 il est aux mains de Marin de Montchenu. Il est rendu en 1526 à la famille de Compey, mais son possesseur, un autre Philibert de Compey, assassine à Genève un chanoine fribourgeois ; le « château » est de nouveau confisqué. Le duc Emmanuel-Philibert le donne en fief le 9 novembre 1559 à François-Prosper de Genève-Lullin.

En 1589 le « château » est brûlé et son gouverneur tué lors de la guerre qui oppose le duc de Savoie Charles-Emmanuel d'une part à Genève et au roi de France d'autre part. Place importante, il est remis en état de défense.

Clémence de Genève-Lullin, sans enfants, le lègue à l'hôpital d'Annecy le 8 mars 1606.

En 1857, Jean-Daniel Colladon procéda dans le château aux essais d'une machine perforatrice à air comprimé qui, après avoir attaqué le Salève, fut utilisée pour le percement du tunnel du Mont-Cenis.

Aujourd'hui, il est le centre d'une exploitation agricole. (Wikipédia

mardi 25 janvier 2011

Chaumont


Le château de Chaumont fut construit au XIe siècle sur un promontoire terminant le Vuache au Sud Est. Avec une large vue panoramique, c'est un endroit de passage et de péage obligé de la route de Chambéry à Genève. Il se situe sur la commune de Chaumont, dans le département de la Haute-Savoie.

Histoire.

Au XIe siècle le château faisait partie d'un fief dépendant des comtes de Genève.

C'est en 1401 que le château devient la propriété des comtes de Savoie. En 1536, la France envahit la Savoie et le roi François Ier dort à Chaumont.

En 1589 et 1590 le château est attaqué par les troupes bernoises et genevoises.

En 1630 le château sera rasé par Louis XIII lors de la conquête de la Savoie.

Architecture.

Il n'en reste que des ruines.

Sources : Wikipédia 

Avenières


Le Château des Avenières est situé sur la commune de Cruseilles, dans le département de la Haute-Savoie.

Histoire.

Mosaïque de la chapelle du château,
représentant la carte
du « Chariot » des Tarots divinatoires.
C'est à une américaine, Mary Wallace Schillito que l'on doit le château des Avenières. Alors qu'elle se trouve en vacances à Genève, en 1904, elle part en excursion avec une amie, Marcelle Sénard, sur le Salève. Elle découvre l'actuel emplacement du château, où s'offre à son regard le panorama des Alpes, du Mont Blanc et du lac d'Annecy. Elle projette dès lors d'y faire construire une demeure. En 1905, la mort de son père, magnat des chemins de fer américains, la laisse unique héritière d'une grande fortune. Les travaux du château débutent alors pour s'achever en 1907. Les trente-cinq pièces du château accueillent de grandes réceptions où Mary va d'ailleurs rencontrer un ingénieur indien Assan Farid Dina, un qui devient son mari en 1914. Il est né en 1871 à l'île Maurice, d'un père pakistanais et d'une mère française, morte prématurément à Ceylan.

Dina, en 1917, complète la construction du château par la réalisation d'une centrale électrique et la captation d'une source dont les châtelains font également profiter les habitants des environs. Passionné d'ésotérisme et d'astronomie, il envisage la construction d'un observatoire sur le Salève et fait construire une route menant au sommet. Il adjoint une chapelle au château, dont les murs portent l'inscription « L'Univers est un œuf, l'œuf est un Univers » et sont couverts de mosaïques représentant les cartes du Tarot d'après Oswald Wirth. Le château devient le lieu de rencontre de la bonne société parisienne, qui vient y débattre de philosophie, égyptologie et ésotérisme. En 1928, Assan Farid Dina fait un malaise et meurt en traversant le canal de Suez sur une goélette anglaise qui l'emmenait à Ceylan, où il avait le projet de se recueillir sur la tombe de sa mère. Mary Dina devenue veuve, épouse en 1930 un pianiste suisse Ernest Britt. Le couple mène grand train et dilapide la presque totalité de la fortune de Mary qui divorce en 1936 et vend le château avant de s'installer en Suisse.

Une société devient alors propriétaire du château qui abrite tour à tour plusieurs locataires, une congrégation religieuse polonaise de 1938 à 1939, puis, pendant la Seconde Guerre mondiale, dès 1942, le Secours Suisse aux Enfants de la Guerre y accueille de jeunes malades. C'est ensuite le fameux collège de Juilly qui l'achète et s'y installe de 1948 à 1970. Parmi les élèves du collège, alors, on peut citer Claude Brasseur, Jean-Jacques Debout ou encore Philippe Noiret.

En 1970, c'est un négociant en vins d'Annemasse qui devient propriétaire du château, qui à sa mort, en 1978, est acheté par un architecte suisse Pascal Häusermann. Depuis 1994, c'est une société qui est propriétaire du château et l'exploite sous forme d'un hôtel-restaurant renommé. En 1996, Phil Collins s'y installe pendant quelques mois pour enregistrer Dance into the Light. La même année, José Giovanni y tourne Crime à l'altimètre. Puis en 2004, c'est Pascal Thomas qui y réalise les premières images de Mon petit doigt m'a dit...

Le château des Avenières est maintenant recensé par le guide Condé Nast Johansens.

Sources : Wikipédia 

Arcine


Centre de la seigneurie d'Arcine, le château d'Arcine est une maison forte situé sur la commune de Clarafond-Arcine, dans le département de Haute-Savoie.

Situation.

Au nord du bourg, sur un éperon de la montagne du Vuache. La maison forte domine la rive gauche du Rhône.

Description.

Il se compose de deux tours, l'une carrée, l'autre ronde, et d'un corps de logis, le tout ceint de murs.

Histoire.

Le château est au XIIe siècle la possession de la famille d'Arcine avant de passer sous l'autorité directe des comtes de Genève.

Par un acte daté de 1296, Amédée II le donne en fief à François de Lucinges, mais se réserve le droit d'appliquer les peines corporelles. La maison forte détient les droits de hautes justice exceptée : « excepta pena et animversatione corporali ».

Le 3 janvier 1398, Jean de Lucinge le vend à François de Verboz et à son épouse Louise Chaume. Guillaume de Verboz, qui a épousée Jeanne de Grolée, est seigneur d'Arcine quand il décède le 22 décembre 1439, en laissant 4 fils, l'ainé Jacques († 3 octobre 1484) est seigneur d'Arcine le 7 octobre 1457, après la tutelle de sa mère. On trouve en 1699 Philibert de Verboz[6] († vers 1704, fils de Claude de Verboz).

Le château passe à la famille Collomb suite au mariage survenu le 6 août 1712 entre Charlotte-Josette-Thérèse de Verboz († 1774) et de Viry François Collomb et donne naissance à la branche des Collomb d'Arcine, qui préfèrent résider au château du Sougey ou au château d'Ésery ; la seigneurie est ensuite entre les mains du comte Jean-François Emmanuel d'Arcine.

Il est vendu en 1894 par mademoiselle Hélène Collomb d'Arcine à Gustave Burlat.

Émile Bélime le réaménage complètement au XXe siècle.

Sources : Wikipédia 

mardi 4 janvier 2011

Aléry


Centre de la seigneurie d'Aléry, le Château d'Aléry est une maison forte du XIe siècle, reconstruite vers le milieu du XVe siècle, situé sur la commune de Cran-Gevrier, dans le département de Haute-Savoie.

Sur la colline de Gevrier, dominant Annecy, elle surveillait les routes venant de Rumilly et de Chambéry.


Histoire.

Son origine est ancienne, probablement métairie de la villa gallo-romaine de Gevrier, elle aurait été fortifiée au XIe siècle.

Au XIIIe siècle, elle est la propriété des seigneurs d'Aléry, noble Humbert d'Allery verse en 1276 une redevance à l'abbaye de Talloires. Sont cités en 1297 et 1341, Jacques et Girard d'Alerie. En 1402, elle est entre les mains de Guillaume de Menthonay ; à sa mort, sa soeur, Marguerite de Menthoney en hérite et l'apporte en 1406 en dot à son mari Pierre de Saint-Jeoire.

Louis de Saint-Jeoire y fonde une chapelle en 1513, en l'honneur de la Vierge. Deux de ses fils, François et Jean de Saint-Jeoire, en hérite et la vende en 1543 à François Joly de La Roche. Jean-Louis, son fils ainé, y aménage une chapelle et fonde une chapellenie. Adrienne Joly de La Roche, l'apporte en dot en 1625 à Bernard Lucas. Ce dernier est contraint d'y reçevoir le 25 mai 1630, Louis XIII et le cardinal de Richelieu, venues recevoir la reddition de la garnison d'Annecy. C'est à Aléry qu'ils y rencontrent Mazarin.

Lors du siège d'Annecy en 1690 par le marquis de Saint-Ruth, celui-ci, y établit son quartier général.

Charles Joseph Lucas y adjoint ses domaines, qu'il a acheté, de Meythet, Vieugy, Loverchy, Gevrier et une partie de Seynod avec le titre de comté en 1699. Son fils, Pierre-François Lucas, meurt sans héritier et la lègue en 1705 à son cousin Joseph-Louis d’Oncieux. Cette famille la vendront en 1818 à Joseph Quétand, taneur du val d'Aoste. Par mariage, elle passe dans les mains de la famille Velluz et elle est achetée en 1907 par Louis Aussedat. Elle est toujours propriété de cette famille.

Description.

L’essentiel des bâtiments que nous voyons aujourd’hui, on été érigés au milieu du XVe siècle, sur le noyau de ceux du XIVe siècle par la famille de Sain-Jeoire. De cette période, il ne reste que le portail en tiers-point qui donne accès à la cour, et la base de la façade nord. Elle est trouée d’une petite fenêtre en tiers-point munie d’une grille en fer, qui devait être la fenêtre de la chapelle.

Dans la cour, la margelle du puits porte l’écusson daté de 1583 de la famille Joly de La Roche, que sa veuve posa à l’occasion de travaux de restauration.

Elle se présente sous la forme de deux corps de logis quadrangulaire en équerre que relie une tour d'escalier polygonale, découronnée à la Révolution. La maison forte était ceinte de murs, dont seul subsiste une partie, percée par le portail, qui a conservé ses gonds et sa barre de fermeture. A l'intérieur les pièces arborent de beaux plafonds.

Sources : Wikipédia 
Related Posts Plugin for WordPress, Blogger...