dimanche 17 octobre 2010

Clos Lucé


Le Clos Lucé (appelé autrefois le Cloux ou le Clos) est un manoir situé sur les hauteurs d'Amboise dans la vallée de la Loire, en France. C'est là que Léonard de Vinci, invité par François Ier, passe ses dernières années, de 1516 à sa mort le 2 mai 1519. Le manoir et le château d'Amboise  étaient, dit-on, reliés par un souterrain, pour permettre au souverain de rendre visite à l'homme de science en toute discrétion.


Site officiel 

En tant que maison de Léonard de Vinci, il fait l'objet d'un classement au titre des monuments historiques depuis 1862. Le Clos Lucé est aujourd'hui la propriété de la famille Saint Bris.

Du Moyen Âge à la Renaissance.

Le Chastelet du Cloux était un ancien fief relevant du château d'Amboise. La terre de Lucé a été annexée au clos dès le XIVe siècle. Par acte du 26 octobre 1460, Pierre du Perche céda à Marc Rabouin le lieu du Cloux et reçut en échange la Grange-aux-Lombards. Ce domaine passa peu de temps après aux mains des religieuses du prieuré de Moncé, qui le vendirent, par acte du 26 mai 1471, à Étienne le Loup, maître d’hôtel et premier huissier d'armes, puis conseiller du roi Louis XI  et bailli d’Amboise. Les batiments tombant en ruine , c'est lui qui donna au Clos Lucé son aspect actuel, avec « sa tour carrée, sa guette, reliée à l'aile droite du bâtiment par une galerie couverte, (...) ses murs bientôt percés de fenêtres gothiques» Le 22 novembre 1490, Charles VIII racheta le Clos Lucé à Etienne Le Loup pour la somme de 3500 écus d’or. Il y fit construire la chapelle. Son épouse, Anne de Bretagne y vécut jusqu'à son départ pour Blois. Charles IV d'Alençon et Marguerite de Valois s'y installèrent en 1509. En 1515, le duc d'Alençon vendit le Clos Lucé à la mère de François Ier, Louise de Savoie.

Léonard de Vinci au Clos Lucé.

En 1516, Léonard de Vinci quitta Rome, accompagné de Francesco Melzi, Salai, et de son serviteur, Batista de Vilanis pour venir vivre en France, acceptant ainsi l'hospitalité de François Ier. Le roi mit à sa disposition le manoir du Clos Lucé. Le 15 octobre 1517, Léonard de Vinci reçut la visite du cardinal Louis d'Aragon. Son secrétaire Antonio de Beatis, décrit dans son Itinerario, « messer Léonard de Vinci, vieux de plus de 70 ans, excellentissime peintre de notre époque, qui montra trois tableaux à Notre Seigneurie, un d'une Dame florentine, faite au naturel, à la demande de feu le Magnifique Julien II, un autre de saint Jean-Baptiste jeune, et une Vierge à l'Enfant, qui sont sur les genoux de sainte Anne ; les trois sont d'une rare perfection. Il est vrai qu'en raison d'une paralysie de la main droite, on ne peut plus attendre de chef-d'œuvre de sa part.» Le 19 juin 1518, une fête fut organisé au Clos-Lucé, reprenant certaines des idées que Léonard de Vinci avait utilisées pour la Fête du Paradis à Milan, le 13 janvier 1490. Un chapiteau fut monté et une toile peinte en bleu fut dressée, figurant les planètes, le soleil, la lune et les douze signes du zodiaque. Léonard de Vinci mourut au Clos Lucé le 2 mai 1519.

L'hélicoptère d'après les plans
de Léonard de Vinci.
De la Renaissance à nos jours.

Louise de Savoie reprit alors possession des lieux. Philibert Babou de la Bourdaisière et son épouse, surnommée la belle Babou (une des favorites de François Ier), y résidèrent à partir de 1523. Michel de Gast, qui était devenu gouverneur d'Amboise grâce à la faveur d'Henri III, devint le propriétaire du domaine du Clos Lucé en 1583. Le château revint ensuite dans la Maison d'Amboise en 1636, par le mariage d'Antoine d'Amboise avec la petite-fille de Michel de Gast. Il resta dans la famille d'Amboise jusqu’en 1832. Le manoir devint alors la propriété de la famille Saint Bris. Le comte Hubert Saint Bris (le père de Gonzague Saint Bris) décida de l’ouvrir au public en 1954.

Le château.

Le château est situé à l’intérieur d’un parc traversé par l’Amasse, un affluent de la Loire. La façade, en briques roses et pierres blanches n’a pratiquement pas été modifiée depuis la Renaissance. Au sous-sol, on peut découvrir une belle collection de quarante maquettes réalisées d'après les dessins de Léonard de Vinci. On y voit notamment un char d'assaut, un pont transbordeur, une excavatrice, un planeur ou l'ancêtre de l'hélicoptère. La chambre où mourut Léonard de Vinci se trouve au premier étage. La cheminée Renaissance est décorée aux armes de France.

Le parc.

Le canon d'après les plans de Léonard de Vinci.
Un parcours culturel a été mis en place dans le parc du manoir. Il s‘articule autour de cinq thèmes : la lumière des visages, la beauté des corps, la mécanique de la vie, les intuitions techniques, et la cité idéale. Il comprend des bornes sonores, des toiles translucides représentant des croquis ou des détails de tableaux de Léonard de Vinci, et des machines géantes inspirées de ses croquis : char d’assaut, hélicoptère, pont transbordeur, bateau à aube, vis d’Archimède, canon à tir en éventail.

Sources : Wikipédia 

Logis Pincé


Le Logis Pincé est un bâtiment de style Renaissance superbement conservé, édifié entre 1525 et 1535, par l'architecte angevin de la Renaissance Jean Delespine à la demande de son propriétaire Jean de Pincé, maire d'Angers.

Cet hôtel particulier, situé Rue Lenepveu, au cœur de la ville d'Angers, fait l'objet d'un classement au titre des monuments historiques depuis 1875.

Le logis pincé fut réalisé pour le maire de l'époque Jean de Pincé.

En 1861, le peintre Angevin Guillaume Bodinier le donne à la ville d'Angers pour y créer un musée.

En 1889, le musée est ouvert au public. il est consacré aux antiquités grecques, romaines, étrusques et égyptiennes, ainsi qu'à l'art chinois et japonais.

Le logis Pincé abrite, aujourd'hui, dans ses murs, un musée riche en collection d'arts, appelé le "Musée Pincé". Le visiteur découvre la richesse et la beauté des civilisations : antiquités grecques, romaines et égyptiennes, art japonais et art chinois. (estampes japonaises, bronzes et céramiques chinois). Il est géré par la ville d'Angers et plus précisément par le service des musées de la ville.


Sources : Wikipédia 

Vitré

Le châtelet et la tour Saint-Laurent.

Le Château de Vitré est un puissant château-fort situé à Vitré, en Ille-et-Vilaine.

Il fait l'objet d'un classement au titre des monuments historiques depuis le 1er juin 1872.

Détail de l'entrée du châtelet.
Historique.

À Vitré, Ille-et-Vilaine le premier château en pierre a été construit par le baron Robert Ier de Vitré à la fin du XIe siècle. Le site défensif choisi, un promontoire rocheux, domine la vallée de la Vilaine. Cet édifice, dont il subsiste encore un porche de style roman, succède à un château en bois bâti sur une motte féodale vers l'an 1000. Le baron André III, pendant la première moitié du XIIIe siècle, le rebâtit et lui donne sa forme actuelle, triangulaire, qui suit le sommet de l'éperon rocheux, entouré de fossés secs.

À sa mort, le domaine échoit par alliance à la famille des Comtes de Laval. Guy XII de Laval agrandit le château au XVe siècle. C'est à cette époque que sont réalisés les derniers ouvrages défensifs : châtelet avec double pont-levis à flèche, tour de la Madeleine, tour Saint-Laurent (ultérieurement percée de cannonières). Pourtant, en 1487, Guy XV de Laval l'ouvre aux troupes françaises, sans combattre.

Logis à l'arrière du châtelet.
À partir de la fin du XVe siècle et au XVIe siècle, ce sont les aménagement de confort qui prévalent : construction de galeries de circulation et d'un oratoire de style renaissance (en 1530). Le Parlement de Bretagne s'y réfugie à trois reprises (1564, 1582 et 1583) lors des épidémies de peste qui sévissent à Rennes.

Avec les familles des Rieux et Coligny, propriétaires du château entre 1547 et 1605, Vitré abrite le culte protestant et devient pendant quelques années un bastion huguenot. En 1589, la forteresse résiste à un siège de 5 mois du Duc de Mercœur.

En 1605, après la mort de Guy XX de Laval, le château devient la propriété de la famille de La Trémoille, originaire du Poitou. Le château est abandonné au XVIIe siècle et se dégrade, notamment avec l'effondrement partiel de la tour Saint-Laurent et l'incendie accidentel qui a détruit le logis seigneurial à la fin du XVIIIe siècle.

Façade ouest.
Une prison départementale est construite à la place du logis seigneurial et occupe toute la partie Nord, y compris la Tour de la Madeleine. La prison devient garnison lors de l'arrivée du 70e régiment d’infanterie de 1867 à 1877.

Le Château est acheté par l'état au XIXe siècle. En 1872, il est l'un des premiers châteaux classé monument historique en France et restauré à partir de 1875 sous la direction de l'architecte Darcy. Passé dans le domaine public, on y aménage un petit musée, en 1876, sous l'impulsion d'Arthur de La Borderie. Paradoxalement, ce dernier fait détruire la collégiale de la Madeleine, située sur l'avant-cour du Château alors qu'il était conservateur de la ville ! Une école de garçons est construite à la place...

De nos jours, l'hôtel de ville de Vitré est installée à l'intérieur de l'enceinte du château, dans un bâtiment reconstruit en 1912 selon les plans du logis médiéval. La place du Château devenu un simple parking sera réaménagé en 2007 pour remettre en valeur l'un des plus imposants châteaux-forts de France.

Façade nord.
Façade est.
Hôtel de Ville.
Sources : Wikipédia 

Palais de la Berbie

Vue du palais de la Berbie.

Le palais de la Berbie est une ancienne forteresse située à Albi, en France. Il abrite le musée Toulouse-Lautrec.

Description.

Le palais de la Berbie (de l'occitan bisbia signifiant « évêché ») est un édifice de briques. Le musée Toulouse-Lautrec, peintre né à Albi, est installé dans les murs du palais.

Localisation.

Le palais de la Berbie est situé dans le département français du Tarn, sur la commune d'Albi. Il est construit en hauteur au-dessus de la rive gauche du Tarn, immédiatement au nord de la cathédrale Sainte-Cécile.

Historique.

Le palais de la Berbie est construit au XIIIe siècle sous l'impulsion de Durand de Beaucaire, évêque d'Albi. L'édification d'une telle construction permet de protéger les évêques d'Albi, devenus les maîtres de la ville après la croisade des Albigeois, des hostilités des Cathares  et des bourgeois de la ville. Elle permet aussi de se protéger d'éventuelles attaques extérieures et de renforcer la présence de l'Inquisition. Durand de Beaucaire fait construire le donjon  haut de cinquante mètres, les quatre tours et les murailles. Il entoure le palais de courtines et de remparts extérieurs jusqu'au Tarn. La fonction défensive de l'édifice est renforcée par ses successeurs, Bernard de Combret et Bernard de Castanet.

Panorama du centre historique d'Albi, vu depuis la rive droite du Tarn,
le palais de la Berbie est situé immédiatement au-dessus de la rivière.
La cathédrale Sainte-Cécile est visible en arrière-plan.
À partir du XVIIe siècle, le palais devient une résidence épiscopale. Les fortifications sont détruites et l'édifice est transformé. Les jardins sont construits en 1678.

En 1905, le palais abrite le musée d'Albi. Après la mort du peintre Henri de Toulouse-Lautrec en 1922, il devient le musée Toulouse-Lautrec, abritant de nombreuses œuvres de l'artiste.

Le palais est classé au titre des monuments historiques en 1862 ; certains décors intérieurs le sont le 14 septembre 1965. En 2010, il est inclus avec la cathédrale Sainte-Cécile dans le site de la cité épiscopale d'Albi, inscrite en 2010 par l'UNESCO sur la liste du patrimoine mondial.

Sources : Wikipédia 
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