vendredi 31 décembre 2010

Pomayrols


Le Château de Pomayrols est situé au centre du bourg de la commune de Pomayrols, dans le département français de l'Aveyron.

Construit sur la crête d'une colline, le château domine la vallée du Lot.

Description.

Restes d'une enceinte quadrangulaire formée de logis en équerre autour d'une cour, autrefois à flanquement cylindrique d'angles (hauts de 28 mètres et de 19 mètres de circonférence). Le château a été reconstruit vers 1446, gravement endommagé et en partie rasé après la Révolution.

    * D'après les recherches effectuées par M. Aymar de Jabrun de Marvejols (propriétaire du château au début du XIXe siècle) un important chantier de reconstruction aurait été entrepris au XIIIe siècle. La corporation des ouvriers dépendant de la dômerie d’Aubrac aurait travaillé à sa construction.

Le château sur la crête.
    * Au XIVe siècle, d'autres travaux importants furent effectués (la construction du premier pont de Chipole (1329) fut nécessaire pour faciliter l'acheminement des matériaux).

    * Le château résulte donc de remaniements et d'agrandissements successifs au cours de l'époque médiévale dont les derniers remontent à 1446.

En cette fin de Moyen Âge, le souvenir des pillages commis quelques décennies auparavant par les Grandes compagnies était toujours présent dans les esprits et justifiait le maintien de cette construction pour la protection des biens et des personnes.

En voici une ancienne description :

Cet édifice forme un quadrilatère oblong et flanqué sur la façade méridionale de deux grosses tours de vingt huit mètres de hauteur (non compris les créneaux). Elles ont à leur socle extérieur, dix-neuf mètres de circonférence.

Dans la tour Est (qui est marquée de six ouvertures) il y a quatre pièces de quatre mètres de diamètre avec voûte, au sous sol une citerne de six mètres de profondeur éclairée par une baie très étroite, à côté de laquelle se trouve une porte conduisant par un couloir obscur à un souterrain servant de cave à vinaigre vers la partie nord du château. Dans la tour Ouest éclairée par dix petites fenêtres (ou carrée ou en accolade), il y a six pièces également voûtées. Au sous sol débute, un souterrain qui n'a plus que quatre mètre soixante de longueur à cause des déblais qu'on y a jetés.

L'épaisseur des murs est de 1 mètre. La façade du Midi est percée de 15 fenêtres, la façade Est de 14, la façade Ouest de 11, la façade Nord est flanquée de deux simulacres de tour en massif. Les murs ainsi que les tours sont crénelées. À noter sur l'entrée Ouest, les encoignures du portail enlevé. La chapelle était au-dessus; un petit œil-de-boeuf donnait sur le tombeau de l'autel en marbre.

Des fossés faisaient le tour du château. Vis-à-vis du portail se trouvent les écuries superposées dont la façade Ouest a cinq arcades à plein cintre et à meurtrières, reposant sur de grosses colonnes demi cylindriques. Le château est construit en schiste noyé dans le mortier délayé avec le gros sable du Lot. Ce mortier est très dur, car il est plus facile de couper que d'arracher la pierre. Les encoignures des portes et des fenêtres sont en grès bigarré, pris aux carrières de la Capelle Bonance. En 1329, pour en faciliter le transport, le seigneur de Pomayrols avait fait construire un pont sur le Lot qui fut emporté par une crue en 1705.''

L'édifice de 1446 conservera son aspect d'origine jusqu'en 1568. Après le passage des huguenots, les parties saccagées ne furent pas toutes reconstruites.

Au cours du XVIIe siècle, les Murat de Lestang, qui avaient des fonctions à la cour de Versailles, ne séjourneront déjà plus au château.

Historique.

Son existence est mentionnée pour la première fois en 1261 dans le contrat de mariage de Guillemette de Cayrodes, soeur de Pons, seigneur du lieu.

Avant la Révolution française, le château et son domaine furent successivement possédés par plusieurs familles d'ancienne chevalerie dont la fortune fut soutenue par toute une politique de mariages, de donations et d'héritages. On peut citer successivement les Cayrodes de 1261 à 1408, puis aux Laromiguières, Montamat et Murat de Lestang au XVe siècle.

Famille de Cayrodes 1261 -1408.

En 1261, la seigneurie appartenait à la famille de Cayrodes, Pons de Cayrodes (fils d'Étienne de Cayrodes) fut le premier de cette lignée.

(Le pacte de mariage de Guillemette la sœur de Pons de Cayrodes datant de 1261 est le plus ancien document qui mentionne l'existence du château de Pomayrols.)

Le château vu du nord.
En 1360, par le traité de Brétigny, une grande partie du Sud-Ouest de la France incluant le Rouergue fut annexée à la Guyenne qui était déjà une possession anglaise depuis 1259.

Pomayrols était désormais situé à la frontière avec le Gévaudan voisin resté à la couronne de France. Les troupes du Prince Noir mirent en place une surveillance régulière de cette nouvelle ligne.

Entre 1361 et 1369, une garnison anglaise occupa la châtellenie de La Roque Valzergues proche de Saint-Saturnin-de-Lenne.

(Témoin de cette époque troublée, le roc des Anglais, Lo ròc dels Anglés en langue occitane. Ce grand rocher dressé sur le versant Sud du vallon de la Cazette tient son nom du temps où ces soldats qui se déplaçaient en milieu hostile, l'utilisaient comme lieu de bivouac abrité et sécurisé).

En 1383, Auguste de Cayrodes épousa Cébilie de Reilhac, fille de Bertrand de Reilhac de la paroisse de Muret.

En 1408, Hugues de Cayrodes sans héritier direct, testa le domaine en faveur de son cousin Marquès de Laromiguière (dont le château se situait proche du village du Truel).

Famille de Laromiguière 1408 -1452.

Armoiries de la famille La Romiguière.
En 1404, Marquès de Laromiguière avait épousé Guise de Melhac. Ils eurent deux filles Loïse et Isabelle.

Isabelle la cadette, épousa en 1437 Jean de Balaguier, seigneur de Montsalès. Parmi les seigneurs appelés au contrat figuraient les chevaliers Jean de Massip, seigneur de Bournazel; Pierre de Morlhon, seigneur de Sanvensa; Hérail, seigneur de Buzareingues près de Buzeins.

En 1425, (toujours pendant la guerre de Cent Ans, au début du règne de Charles VII de France, Loïse (Louise) de Laromiguière l'aînée, épousa Aymeric de Montamat de la maison de Benavent qui prit le nom et les armoiries de Laromiguière.

En 1452, Gabrielle leur fille unique, épousa Bérard Murat de Lestang qui s'engagea pour lui et sa postérité, à garder les armoiries de Laromiguière (La Romiguèira).

Famille Murat de Lestang 1452 -1687.

Parmi les seigneurs du Rouergue[6], la famille Murat de Lestang (dont le château d'origine se situait sur le plateau qui s'étend entre Cassagnes] et Goutrens) fut durant le XVe et le XVIe siècle, une des plus puissantes du comté.

La lignée pomayrolaise :

  * Gabrielle de La Romiguière : héritière de Pomayrols, du Cambon, de La Roque-Sainte-Marguerite, de Bozouls en Rouergue ainsi que de Montamat près de Raulhac en Auvergne.

  * Bérard Murat de Lestang : Écuyer, maître d'hôtel et chambellan du roi Louis XI. Il fut nommé par le roi au commandement de la forteresse militaire d'Usson en Auvergne.

  * Gabrielle et Bérard (Bernard) eurent cinq enfants, Catherine, Adrienne, Antoine, Pierre et Gabriel.

Catherine : Épousa Jacques de Montamat seigneur de Polminhac.

Adrienne : Épousa le 6 janvier 1484, à Pomayrols, Jean V de Prévinquières.

  * Gabriel Murat de Lestang : Chevalier hospitalier de Saint-Jean de Jérusalem, que l'Histoire désigne sous le nom de commandeur de Pomayrols, il s'illustra, avec ses compagnons d'armes par sa bravoure lors de la défense de la forteresse de Rhodes assiégée par Soliman le Magnifique en 1522, sous le règne de François Ier. De retour en France il administra la commanderie de Saint-Jean de Toulouse.

  * Antoine Murat de Lestang : Écuyer du roi Charles VIII. Épousa en 1504, Marquise, la fille de Guillaume, Baron d'Estaing, sans enfants, il légua Pomayrols à Pierre son frère.

  * Pierre Murat de Lestang: Épousa du vivant d'Antoine, Marie[16], héritière du château de Labastide - Teulat, ils léguèrent Pomayrols à François leur fils.

  * François Murat de Lestang : Épousa en 1541, Anne[18], la fille d'Antoine, le Seigneur d' Albin de Valzergues et de Naussac, ils léguèrent Pomayrols à Antoine leur fils.

Arcades façade ouest.
Ce fut à cette époque, le 15 février 1568, pendant les guerres de religion, sous le règne de Charles IX, que le château et l'église du village furent pillés et saccagés.

Des Huguenots en révolte, venus de Millau, semaient la terreur à travers le Rouergue.

Victimes de persécutions religieuses par le pouvoir royal, ils s'en prenaient plus particulièrement aux membres du clergé et aux biens de l'église catholique . Apprenant que dans le château de Pomayrols, avaient été entreposées les récoltes mais surtout des meubles et des objets de grandes valeurs des églises de Saint-Geniez, ils s'y rendirent pour le prendre d'assaut, malgré les murailles, les assaillants en surnombre n'eurent aucune difficulté à prendre le « fort Knox » local. Le château fut pillé et incendié. Les six prêtres qui avaient la garde des biens paroissiaux furent exécutés par l'épée.

Dans le même temps, apprenant que des moniales se trouvaient au monastère de la Fage, les pillards y montèrent aussitôt. Alertées de cette menace, les moniales s'enfuirent vers Saint-Geniez par la vallée, elles se réfugièrent dans l'ermitage de Saint-Pierre (proche de l'actuelle chapelle des buis).

Elles y resteront jusqu'au 17 mai 1586, ce jour-là, Saint-Geniez-d'Olt fut à nouveau attaqué par les troupes de la réforme, les églises furent pillées et incendiées, l'ermitage de Saint-Pierre situé proche du bourg subit le même sort, les malheureuses jeunes femmes que l'histoire retiendra sous le nom de dames de Pomayrols, furent toutes massacrées.

  * Antoine Murat de Lestang 2e du nom : Épousa le 18 juin 1581, Jeanne, la fille unique d'Antoine de Bérail le Seigneur de Paulhac, de Caylus, de Belpech et autres lieux. Antoine meurt "de mort violente" le 26 septembre 1613. (Il sera le dernier Seigneur à avoir résidé en permanence au château). Il légua Pomayrols à Claude son fils.

  * Claude Murat de Lestang : Gentilhomme à la chambre du roi Louis XIII. Il épousa le 14 novembre 1613, Gabrielle, la fille de Jean, sénéchal et gouverneur de Toulouse, seigneur de la Valette et autres lieux. Ils donnèrent naissance à trois enfants : Jean, Marie et François. Ils léguèrent Pomayrols à Jean.

  * Jean Murat de Lestang : Épousa le 20 mars 1664, Anne-Marthe, la Fille de Louis, Seigneur de Brunet, Vicomte d' Ambialet, de Panat et autres lieux. Ils eurent trois enfants: François, Anne et Marie. Ils léguèrent Pomayrols à François leur fils aîné.

  * François Murat de Lestang : Sans enfants, il légua Pomayrols à Anne sa sœur.

Le 5 octobre 1687, Anne Murat de Lestang épousa Jean Baptiste Deroux De La Loubière, ainsi s'acheva la lignée des Murat de Lestang à Pomayrols.

Famille Dupont de Ligonnès 1754 - 1789.

Blason de la famille Dupont de Ligonnes.
En 1754, Jean Baptiste DeRoux (2e du nom), écuyer du roi, testa le domaine de Pomayrols en faveur de son neveu Jean Baptiste Dupont de Ligonnès qui avait épousé le 6 mars 1745 Catherine de Serre.

De ce mariage naquirent :

    * Jean Baptiste, officier de cavalerie au régiment du roi décédé sans postérité le 20 juillet 1791.
    * Charles Gabriel, également officier de cavalerie au régiment du roi.

Après 1800, Charles Gabriel Dupont de Ligonnès vendit le château (qui faute d'entretien se trouvait en état de délabrement avancé) à M. Aymar de Jabrun pour 19 500 livres (24 960 euros).

Famille Aymar de Jabrun.

C'est un édifice sans entretien, livré au mauvais temps et aux pillards qui est acheté après la révolution française par M. Aymar de Jabrun.

Au cours du XIXe siècle, Aymar de Jabrun vend la bâtisse à M. Xavier Fournier (artisan sur bois) qui reconstruira les parties en ruine.

Le sauvetage et le rachat par la commune.

Dans le bâtiment Sud, il y aménagera des ateliers au rez-de-chaussée et des appartements dans les étages.

En 1905 il vend à la commune la partie située à l'Est et la tour attenante. Elle y aménagera une école publique au rez-de-chaussée, les logements des instituteurs au 1er étage. Dans la tour: la mairie.

En 1986, cette partie a été entièrement rénovée et reconvertie en salles de réception et en logements de location. Une pièce d'angle abrite un musée où est exposée une remarquable collection d’outils agricoles d'autrefois.

Aujourd'hui, malgré les cicatrices de l'histoire et les remaniements successifs, l'ensemble à toujours bonne allure, bien que pas encore protégé au titre des monuments historiques le château avec ses deux hautes tours reste un témoin toujours debout de l'Histoire du Haut-Rouergue.

Visites.

Le musée des outils agricoles situé dans la partie communale du château est ouvert pour les groupes sur rendez-vous en s'adressant à la mairie.

Sources : Wikipédia 

Montjalin


Le Château de Montjalin est un édifice de la seconde moitié du XVIIIe siècle inscrit aux monuments historiques. Il se situe sur la commune de Sauvigny-le-Bois, dans l‘Yonne.

Histoire.

Le bâtiment occupe le point culminant de la région, à 310 mètres d‘altitude. Appelé originellement Monte-Jalen, il se présente au XIIe siècle sous la forme d‘un manoir entouré de douves. Le château actuel, entouré d‘un parc boisé, a été reconstruit avant la Révolution. Il abrite le Musée des voitures de chefs d'État.

Protection :

L‘ensemble constitué par les façades et toitures du château, son mur de clôture, le saut-de-loup et les grilles, y compris le portail, fait l'objet d'une inscription au titre des monuments historiques depuis le 20 mai 1988.

Musée des voitures de chefs d'État.

Sources : Wikipédia 

Clérans (Cause-de-Clérans)

Les ruines du château de Clérans, côté ouest.

Le château de Clérans est un château français implanté sur la commune de Cause-de-Clérans dans le département de la Dordogne, en région Aquitaine. Il a été édifié aux XIIe et XIIIe siècles.

Présentation.

L'imposant donjon.
Le château de Clérans se situe en Périgord pourpre, au sud du département de la Dordogne. dans le village même de Clérans devenu Cause-de-Clérans.

C'est une propriété privée, ouverte au public lors des Journées européennes du patrimoine.

Le château est inscrit aux monuments historiques pour son donjon en 1948 puis pour les autres vestiges en 2007.

Histoire.

Incendié par Raymond, vicomte de Turenne vers l'an 1100[3], le château de Clérans est reconstruit au XIIe puis au XIIIe siècle.

Pendant la guerre de Cent Ans, il passe alternativement de nombreuses fois aux mains des anglais puis des français, notamment en 1378 où il est pris par Bertrand du Guesclin. Le château redevient français en 1453.

Abandonné, il sert de carrière de pierres au XIXe siècle et jusqu'à son rachat en 1936.

Arcitecture.

Des logis, des deux tours, du châtelet et des remparts médiévaux, le château actuel conserve au début du XXIe siècle, hormis une chapelle aménagée en logement, un donjon élevé et une enceinte fractionnée, à l'état de ruines.

Les ruines du château, côté nord-est.
Ouvertures à l'intérieur du donjon.
Le tympan de l'ancienne chapelle.
Sources : Wikipédia 

Quat'Sos


Le Château des Quat'Sos est situé à La Réole, dans le département français de la Gironde.

Son nom, d'origine gasconne, lui a été donné en raison de l'apparence identique de ses quatre tours d'angle, les Quatre sœurs.
Le château est situé sur le promontoire qui domine le confluent de la Garonne et de son minuscule affluent, le ruisseau du Charros.


Histoire.

Vue depuis l'ancienne RN 113.
En 1224, les Réolais obtiennent de Louis VIII de France (1187-1226) le droit d'édifier une forteresse, à l'angle sud-ouest de la ville. Leur très récente prise de position en faveur du roi de France et la situation clé de la ville justifient cette construction aux yeux du roi, désormais maître des pays où l'hérésie cathare vient d'être vaincue plus à l'est.

Le château est ainsi construit à la place d'une turris regula rudimentaire, dressée quarante ans plus tôt dans le jardin du prieuré qui date du Haut Moyen Âge aux fins de protéger les apanages de la couronne contre les incursions anglaises. Il est achevé par Henri III d'Angleterre, alors duc d'Aquitaine, pour défendre la Guyenne anglaise.

Il sera âprement disputé entre soldats anglais et français au cours de la guerre de Cent Ans (1337-1453).

L'un des sièges les mieux connus du château des Quat'Sos est raconté dans Les Rois Maudits, la fameuse fresque historique de Maurice Druon. À la fin de l'été 1324, pour la cinquième fois, les armées françaises assiègent le château. Elles y expérimentent une nouvelle arme, les « bouches à feu ». Elles obtiennent une reddition relativement rapide de la garnison réolaise, alors que la résistance aurait pu se prolonger davantage. C'est que la saison des vendanges est venue : les Réolais ne voient pas l'utilité de résister plus longtemps, alors que la récolte risque d'être perdue. Cette justification anecdotique ne contredit pas, bien au contraire, l'attitude constante de la bourgeoisie réolaise au Moyen Âge : la fidélité au maître d'hier ne doit jamais contredire l'intérêt de demain.

La forteresse, de même que le prieuré et les autres richesses de la ville, redeviendra la propriété des rois de France à la fin de cette guerre, après la victoire définitive des Français à Castillon-la-Bataille en 1453.

Architecture.

Murailles côté ouest et la Thomasse.
Des quatre sœurs initiales, il n'en reste que trois dont celle, imposante, du sud-ouest dite « la Thomasse », dédiée par les Anglais à saint Thomas, dominant le cours de la Garonne d'une trentaine de mètres.

La double enceinte fortifiée a été conservée au sud. C'est là que le château a le mieux gardé son allure de forteresse du Moyen Âge.

La façade méridionale a été percée de fenêtres et d'une galerie au XVIIe siècle, époque à partir de laquelle le château a perdu sa fonction défensive, sur les directives de Richelieu. Il a perdu aussi une partie de ses murailles, celles qui se trouvaient sur l’emplacement des jardins actuels, vers le nord-ouest, et qui protégeaient l’entrée du château depuis la ville.

Le château fait l'objet d'une inscription globale au titre des Monuments historiques par arrêté du 6 mars 1947. Par la suite, certains éléments sont classés au titre des Monuments historiques par arrêté du 9 novembre 1960 : la tour Thomasse, la tour Sud-Est, la tour Nord-Ouest, les courtines les joignant avec les toitures qui les protègent.

Sources : Wikipédia 
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