vendredi 4 février 2011

Bélarga

Le château de Bélarga est un édifice construit aux XVIIe siècle. Une partie de cette construction témoigne d'un bâtiment antérieur datant des XIVe et XVe siècles. Il se situe sur la commune de Bélarga, dans le département de l'Hérault.

Description.

L'aile nord de l'édifice actuel date probablement du XIVe siècle, partie remaniée au XVe siècle. Au nord de cet élément, un nouveau château est construit au XVIIe siècle.

Historique.

Un château fort est mentionné à Bélarga avant 1281, entraînant la construction d'un village. Une enceinte commandée par ce fort est construite à la fin du XIIIe siècle ou au début du XIVe siècle. L'édifice domine un gué sur l'Hérault auquel s'attache un péage.

L'endroit appartient aux Guilhem, puissants seigneurs de Clermont-Lodève, aujourd'hui Clermont-l'Hérault. Bérenger IV de Guilhem est cité comme seigneur du castrum de Belesgario en 1310. Son successeur, Pierre de Clermont, est connu pour avoir commis à Bélarga un crime contre la personne d'une jeune femme de Puilacher.

Le crime de Pierre de Clermont.

Le 29 janvier 1311, le parlement de Paris confirme une sentence rendue par le sénéchal de Carcassonne contre Pierre de Clermont, seigneur de Bélarga, en ces termes :

    « Pierre avait attiré dans sa maison de Bélarga (de Belesgario), Fize, demoiselle de Pui Laché (de Podio Latercio), et avait cherché à la connaître charnellement. Sur le refus de la demoiselle, il lui avait lié les mains, et l'avait fait conduire au château et mettre dans une affreuse prison. Après l'y avoir tenue trois jours, il l'en avait tirée, et ayant renvoyé tous ses domestiques, il avait fermé la porte et recommencé ses obsessions, lui promettant, si elle consentait à satisfaire ses désirs, de lui donner du blé, des habits et un mari. Ne pouvant rien obtenir, il la posa sur une poutre par le milieu du corps, de sorte que la tête et les pieds pendaient ; il lui suspendit aux jambes et aux bras des cabas chargés de pierres, et la laissa dans cette position. Le sang sortit par les narines de cette malheureuse, qui ne fut délivrée qu'à condition d'avouer, ce qui était faux, qu'elle avait eu un enfant. Pierre paiera cinq cents livres d'amende au Roi et cent livres à la demoiselle.»

Sources : Wikipédia 

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