Le château d'Huriel, plus connu sous le nom populaire de "la Toque ets situé dans la commune d'Huriel, dans le département de l'allier.
Plus connu sous le nom populaire de "la Toque", en raison de son ancienne toiture en forme de toque pointue, le donjon roman d'Huriel est un des rares donjons quadrangulaires français, au même titre que ceux de Montrichard, Beaugency et Loches. Vestige de l'ancien château des seigneurs, entouré de fossés jusqu'au milieu du siècle dernier, il est entièrement construit en blocs de granit régional. Quatre campagnes de construction seront nécessaires pour parvenir à ce que sera le château d'Huriel au temps de sa splendeur (XVe et XVIe siècle). Au XVe siècle, quatre tourelles sont ajoutées aux angles (deux subsistent aujourd'hui), reliées entre elles par des murs d'enceinte. Ayant essentiellement une vocation défensive, le château est laissé à l'abandon jusqu'en 1879 quand il est racheté par la commune. Il est classé Monument Historique depuis 1885.
Huriel est une ancienne ville close qui fut, autrefois, un lieu militaire stratégique qu'utilisèrent les Bourbons. La commune conserve aujourd'hui deux vestiges de son histoire : un donjon seigneurial et une église, jadis siège d'un prieuré bénédictin. Ces édifices remarquables, tous deux des XIe et XIIe siècles, sont classés monuments historiques.
Histoire.
Humbaud le Vieux, sire d’Huriel, en latin Humbaldus Veteris (ou dit Humbaldus Uriacensis senior), est un chevalier respecté – miles uenerandus –, dont le nom évoque une ascendance franque, qui a épousé Déa de Bourbon, ce qui lie son destin à celui des Bourbons.
Adélaïs d’Huriel (vers 1040-après 1097), fille d’Humbaud, seigneur d’Huriel et de Dèce de Bourbon, mariée à Rainaud III d'Aubusson (vers 1025-30 mars 1069). Rainaud III d'Aubusson restitue le monastère de Roseilles à l’église collégiale de Saint-Yrieix-la-Perche.
Héraldique.
Les armes d'Huriel se blasonnent ainsi : 3 gerbes de blé ou brosses d'or liées de gueule sur fond d'azur Armorial des maisons d'Europe.
Ce sont celles de la famille de Brosse, seigneurs d'Huriel, armes parlantes qui représentent des fagots de broussaille, brosse désignant étymologiquement un lieu planté de broussaille. (Wikipédia)
Construit au XIIème siècle en granit extrait des carrières de la région, le donjon seigneurial d’Huriel adopte un plan rectangulaire de 10m sur 12m avec une épaisseur de murs de 2,30m à la base et de 1m au sommet. De la terrasse située à 33 mètres de haut le visiteur s’offre une vue panoramique sur les Combrailles et la région de Montluçon. L’appareillage des blocs de granit met en évidence deux périodes de construction. Initialement, l’entrée se fait à l’aide d’un escalier escamotable par une porte sécurisée ouvrant sur le premier étage. La salle abritant aujourd’hui le musée viticole régional n’était accessible que par la salle du premier étage. A la fin de la guerre de cent ans (XVe s.), le propriétaire du château, Jean de Brosse, souhaite adjoindre un logis au donjon: il élève donc un mur d’enceinte reliant le donjon et les cinq tours protégeant la cour ainsi formée. Pour rendre plus confortables les salles, on ouvre des fenêtres à meneaux aux premier et deuxième étages tout en conservant les plafonds en bois de châtaigner et on ajoute un escalier adossé au donjon. Les dépendances garantissant la fonction économique du domaine sont construites aux côtés de la muraille. Au fil du temps le château et son enceinte seront peu à peu délaissés; la commune achète l’ensemble en 1879 et fait classer le donjon dès 1885. (Le Château en Belgique et en France)
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