dimanche 30 janvier 2011

Pontier


Le château Pontier, ancienne résidence du Sénéchal, se dresse sur la colline sur laquelle est bâtie la vieille ville d'Uzerche, dominant la vallée de la Vézère, son entrée se trouve au 10, rue Pierre Chalaud.

C'est au 16e siècle que la famille Pontier, fit construire le château. Les Pontier venaient d'Aix-en-Provence et fuyait cette région à cause des guerres de religion. 

Le château est constitué d'un corps de logis et d'un bâtiment hors œuvre. Le corps de logis rectangulaire à la toiture à quatre versants.

Sa façade est du côté de la Vézère est flanquée de deux tours circulaires d'angle coiffées de toitures en poivrière.

Le bâtiment rectangulaire hors œuvre, du côté opposé, à l'ouest, est plus élevé que le corps de logis. Il est couvert d'un toit à quatre versants.

Façade, toiture et escalier intérieur du 16e siècle inscrits sur l'inventaire des M.H. en 1932.



Sources et photos : Lacorreze com 

Noailles


Le château de Noailles situé sur la commune de Noailles au sud de Brive,dans le département de la Corrèze. Il  est lié à l'histoire des célèbres ducs de Noailles, de style Renaissance a été construit au 14ème siècle, Incendié en 1789 puis réhabilité, au 19ème siècle par Alexis de Noailles.

Situé au sein d'un parc, il se compose d'un corps central flanqué de deux tours rectangulaires à machicoulis: celle de Lignérac et celle de Noailles.

Sur sa façade, on peut admirer des fenêtres surmontées de pinacles, décorées par des anges en médaillons portant les armes des Noailles, dites "de gueule à bande d'or".







Sources et photos : Lacorreze com 

Pompadour


Le château de Pompadour est situé sur la commune d'Arnac-Pompadour, dans le département de la Corrèze.

Du castrum de Gui de Lastours, construit vers 1000, il ne subsiste rien. Le château a été entièrement reconstruit au XVe siècle par la famille de Pompadour. Devenu marquisat en 1614, le titre de marquis de Pompadour est devenu célèbre quand le roi Louis XV l'a offert à sa maîtresse, la célèbre marquise de Pompadour, en 1745. Le marquisat est racheté en 1761 par le duc de Choiseul, avant la création de la jumenterie, en 1763, par le contrôleur général des finances Bertin. Le château n'est plus entretenu et ne reste plus d'habitable en 1790 que la partie du midi. Après 1793 le château est largement abattu, ne laissant plus que la partie du midi et le châtelet.

Le château bâti en 1026 par les seigneurs de Lastours, Vicomtes de Pompadour. Il fut considérablement agrandi au cours du XVe siècle, au moment de l'apogée de la maison de Pompadour, suite à l'héritage de la puissante Vicomté de Comborn. La vicomté fut ensuite élevée au rang de marquisat. Après l'extinction de la famille au début du XVIIIe siècle, l'héritage, comprenant le château, les terres et le titre, fit l'objet d'une longue bataille judiciaire entre le Prince de Conti et le Marquis de La Vallière. Finalement aucun des deux n'obtint gain de cause puisque Louis XV préempta le château au nom de la Couronne. Il en fit presque aussitôt don à sa favorite, Mme d'Etiolles, qui prit de là le nom de Marquise de Pompadour.

En 1760, quelques années avant sa mort, elle se sépara du château qui retomba dans le domaine royal. Louis XV y établit l'année suivante, sur la base du haras privé que la marquise avait créé en 1751, un Haras Royal, prospère jusqu'à la Révolution. Fermé avec la chute de la royauté, il est rétabli par le directoire en 1795. Il devient Haras National en 1872.


Sources : Wikipédia 
Photos : Lacorreze com 

Tours de Merle


Les Tours de Merle sont un château ou une citadelle féodale des XIIe et XVe siècles, situé à Saint-Geniez-ô-Merle, en Corrèze (France). Ce château fait l'objet d'un classement au titre des monuments historiques depuis 1927.

Histoire.

Du XIIe au XVe siècle, on voit les lignages seigneuriaux possesseurs du lieu édifier des tours, des hostels et des murs, constituant ainsi une citadelle dont la fin arrivera avec l’avènement de l'artillerie. En effet, le site pouvait facilement être bombardé des hauteurs avoisinantes.


Au XIVe, Merle comprend sept châteaux, deux chapelles et un village, possédés en indivision par sept seigneurs des familles de Merle, de Carbonnières, de Veyrac, de Pestels.

Pendant la guerre de Cent Ans, les Anglais prennent une tour et un château en 1371, puis doivent la restituer.

Les calvinistes prennent la citadelle et y installent une garnison en 1574 ; ils en sont chassés deux ans plus tard par les co-seigneurs. Cependant la forteresse est abandonnée par ceux-ci qui préfèrent vivre dans des lieux plus aimables et surtout plus accessibles.

Architecture.

Il ne reste que des vestiges de cette petite place fortifiée, réunion de châteaux qui datent du XIVe siècle ou avant. Les piles ruinées de la maison de la garde du pont existent encore, l'emplacement du pont-levis de Veilhan, la tour de Noailles et la tour de Pestel. La maison de Fulcon de Merle est attestée de 1365 et il subsiste les emplacements de la maison dite de Veilhan et de la seconde chapelle Sainte-Anne bâtie en 1674, ainsi que les vestiges des châteaux donnés comme étant ceux du commandeur de Saint-Léger, du prieur de Saint-Léger et le château de Saint-Bauzire.

Les vestiges du château de Merle ont été classés monument historique le 30 juillet 1927. Le site est ouvert toute l'année à la visite.



Sources : Wikipédia 
Photos : Lacorreze com 

mardi 25 janvier 2011

Laroque


Le château de Laroque est une place forte des XIe et XIIe siècles inscrite au titre des monuments historiques.

Ancien poste de guet surveillant l'accès à la vallée de l'Hérault, cet édifice domine le village de Laroque, dans le département de l'Hérault.

Protection.

L'escalier d'accès, les façades et toitures, la chapelle font l'objet d'une inscription au titre des monuments historiques depuis le 22 janvier 1979.

Sources : Wikipédia 

Grézan


Le château de Grézan est une ancienne commanderie templière transformée au XIXe siècle en château féodal de fantaisie.

Inscrit au titre des monuments historiques, cet ensemble de taille considérable ceint de remparts crénelés est situé à Laurens, dans le département de l'Hérault.

Protection.

Les façades et toitures de l'ensemble des bâtiments, ainsi que le parc (cotés D2 693 à 695, 1112 à 1114, 1125 à 1127, 1161 à 1163 au cadastre) font l'objet d'une inscription au titre des monuments historiques depuis le 22 juillet 1993.

Sources : Wikipédia 

Chaumont


Le château de Chaumont fut construit au XIe siècle sur un promontoire terminant le Vuache au Sud Est. Avec une large vue panoramique, c'est un endroit de passage et de péage obligé de la route de Chambéry à Genève. Il se situe sur la commune de Chaumont, dans le département de la Haute-Savoie.

Histoire.

Au XIe siècle le château faisait partie d'un fief dépendant des comtes de Genève.

C'est en 1401 que le château devient la propriété des comtes de Savoie. En 1536, la France envahit la Savoie et le roi François Ier dort à Chaumont.

En 1589 et 1590 le château est attaqué par les troupes bernoises et genevoises.

En 1630 le château sera rasé par Louis XIII lors de la conquête de la Savoie.

Architecture.

Il n'en reste que des ruines.

Sources : Wikipédia 

Avenières


Le Château des Avenières est situé sur la commune de Cruseilles, dans le département de la Haute-Savoie.

Histoire.

Mosaïque de la chapelle du château,
représentant la carte
du « Chariot » des Tarots divinatoires.
C'est à une américaine, Mary Wallace Schillito que l'on doit le château des Avenières. Alors qu'elle se trouve en vacances à Genève, en 1904, elle part en excursion avec une amie, Marcelle Sénard, sur le Salève. Elle découvre l'actuel emplacement du château, où s'offre à son regard le panorama des Alpes, du Mont Blanc et du lac d'Annecy. Elle projette dès lors d'y faire construire une demeure. En 1905, la mort de son père, magnat des chemins de fer américains, la laisse unique héritière d'une grande fortune. Les travaux du château débutent alors pour s'achever en 1907. Les trente-cinq pièces du château accueillent de grandes réceptions où Mary va d'ailleurs rencontrer un ingénieur indien Assan Farid Dina, un qui devient son mari en 1914. Il est né en 1871 à l'île Maurice, d'un père pakistanais et d'une mère française, morte prématurément à Ceylan.

Dina, en 1917, complète la construction du château par la réalisation d'une centrale électrique et la captation d'une source dont les châtelains font également profiter les habitants des environs. Passionné d'ésotérisme et d'astronomie, il envisage la construction d'un observatoire sur le Salève et fait construire une route menant au sommet. Il adjoint une chapelle au château, dont les murs portent l'inscription « L'Univers est un œuf, l'œuf est un Univers » et sont couverts de mosaïques représentant les cartes du Tarot d'après Oswald Wirth. Le château devient le lieu de rencontre de la bonne société parisienne, qui vient y débattre de philosophie, égyptologie et ésotérisme. En 1928, Assan Farid Dina fait un malaise et meurt en traversant le canal de Suez sur une goélette anglaise qui l'emmenait à Ceylan, où il avait le projet de se recueillir sur la tombe de sa mère. Mary Dina devenue veuve, épouse en 1930 un pianiste suisse Ernest Britt. Le couple mène grand train et dilapide la presque totalité de la fortune de Mary qui divorce en 1936 et vend le château avant de s'installer en Suisse.

Une société devient alors propriétaire du château qui abrite tour à tour plusieurs locataires, une congrégation religieuse polonaise de 1938 à 1939, puis, pendant la Seconde Guerre mondiale, dès 1942, le Secours Suisse aux Enfants de la Guerre y accueille de jeunes malades. C'est ensuite le fameux collège de Juilly qui l'achète et s'y installe de 1948 à 1970. Parmi les élèves du collège, alors, on peut citer Claude Brasseur, Jean-Jacques Debout ou encore Philippe Noiret.

En 1970, c'est un négociant en vins d'Annemasse qui devient propriétaire du château, qui à sa mort, en 1978, est acheté par un architecte suisse Pascal Häusermann. Depuis 1994, c'est une société qui est propriétaire du château et l'exploite sous forme d'un hôtel-restaurant renommé. En 1996, Phil Collins s'y installe pendant quelques mois pour enregistrer Dance into the Light. La même année, José Giovanni y tourne Crime à l'altimètre. Puis en 2004, c'est Pascal Thomas qui y réalise les premières images de Mon petit doigt m'a dit...

Le château des Avenières est maintenant recensé par le guide Condé Nast Johansens.

Sources : Wikipédia 

Arcine


Centre de la seigneurie d'Arcine, le château d'Arcine est une maison forte situé sur la commune de Clarafond-Arcine, dans le département de Haute-Savoie.

Situation.

Au nord du bourg, sur un éperon de la montagne du Vuache. La maison forte domine la rive gauche du Rhône.

Description.

Il se compose de deux tours, l'une carrée, l'autre ronde, et d'un corps de logis, le tout ceint de murs.

Histoire.

Le château est au XIIe siècle la possession de la famille d'Arcine avant de passer sous l'autorité directe des comtes de Genève.

Par un acte daté de 1296, Amédée II le donne en fief à François de Lucinges, mais se réserve le droit d'appliquer les peines corporelles. La maison forte détient les droits de hautes justice exceptée : « excepta pena et animversatione corporali ».

Le 3 janvier 1398, Jean de Lucinge le vend à François de Verboz et à son épouse Louise Chaume. Guillaume de Verboz, qui a épousée Jeanne de Grolée, est seigneur d'Arcine quand il décède le 22 décembre 1439, en laissant 4 fils, l'ainé Jacques († 3 octobre 1484) est seigneur d'Arcine le 7 octobre 1457, après la tutelle de sa mère. On trouve en 1699 Philibert de Verboz[6] († vers 1704, fils de Claude de Verboz).

Le château passe à la famille Collomb suite au mariage survenu le 6 août 1712 entre Charlotte-Josette-Thérèse de Verboz († 1774) et de Viry François Collomb et donne naissance à la branche des Collomb d'Arcine, qui préfèrent résider au château du Sougey ou au château d'Ésery ; la seigneurie est ensuite entre les mains du comte Jean-François Emmanuel d'Arcine.

Il est vendu en 1894 par mademoiselle Hélène Collomb d'Arcine à Gustave Burlat.

Émile Bélime le réaménage complètement au XXe siècle.

Sources : Wikipédia 

Donjon de Montpeyroux


La Tour de Montpeyroux (altitude 490 mètres au sommet) est située sur la commune de Montpeyroux, dans le département du Puy de Dôme.

Construit au XIIème siècle dans le style Philippe-Auguste, le donjon de Montpeyroux se situe au sommet d’une colline dominant l’Allier. De plan circulaire, il comprend trois étages; du premier étage, entrée du donjon, on accède aux étages supérieurs par un escalier intra muros alors que le passage vers le rez-de-chaussée se fait par une trappe. Actuellement, la salle du rez-de-chaussée sert d’entrée et chaque salle a conservé ses voûtes. De la plate-forme qui couronne le donjon, s’étale une vue panoramique sur la chaîne des Puys, le massif du Sancy et les monts du Cantal. Au centre de l’enceinte fortifiée, le donjon commande la défense non seulement du bourg médiéval qu’il domine de plus de trente mètres mais aussi des petits villages des alentours dont il assure la protection. Comme la plupart des constructions de la région, le donjon est construit avec la pierre de Montpeyroux, un grès appelé arkose qui donne des reflets dorés aux bâtiments. Fief confié par le roi Philippe Auguste aux seigneurs de la Tour d’Auvergne, Montpeyroux a connu comme seigneur au XVIème siècle Catherine de Médicis et sa fille Marguerite de Valois surnommée la «Reine Margot». (Le Château en Belgique et en France

Accès aux escaliers intra muros.
Salle voûtée avec une cheminée.
Trappe vers le rez-de-chaussée.

La Barge


Château de la Barge du XIIIe: XVIe; XVIIe et XVIIIe siècles qui fait l'objet d'une inscription à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques depuis le 3 juin 1975. Il est situé sur la commune de courpière dans le département du Puy de Dôme.

Château de la Barge dont la seigneurie est mentionnée dans les archives dès 1190, avec chapelle du XVIe siècle. (Wikipédia)


Château de plaine construit à proximité d’un gué de la Dore, la maison forte de Courpière a conservé ses douves ; de plan rectangulaire, elle est cantonnée de quatre tours qui lui donnent sa vocation défensive. Au XVIème siècle, la famille de La Barge transforme la maison en une résidence et intègre dans son architecture des éléments empruntés à la Renaissance. Principale illustration de cette modernisation, la terrasse à hauteur du premier étage est soutenue par des colonnes en façade ou des arcades en pourtour de tours. Composée de 400 balustres, elle conduit au toit en terrasse de la chapelle reconstruite après les guerres de religion (1569). Cette chapelle contient quelques fenêtres gothiques ornées de vitraux peints du XVIème. La cour d’honneur est garnie de quatre carrés de pelouse et entourée par la maison du jardinier et des dépendances organisées en "U" autour d'une basse cour séparée de la cour d'honneur par la chapelle et un parterre de buis. Dans la prolongation de l'axe du château et de la cour d'honneur, le jardin en terrasses ordonancé à la française est construit autour de trois rectangles ayant en leur centre un bassin et prolongé d'une pelouse clôturée par un mur avec un pavillon à chaque extrémité. (Le Château en Belgique et en France)

Château de la Barge : jardins dans l’axe du logis.
Le château de la Barge et ses communs.
Chapelle et vitraux XVIe.

samedi 22 janvier 2011

Val


Le château de Val est un château situé sur le territoire de la commune de Lanobre, Cantal.


Histoire.

Le fief d'Enval, devenu de Val, a d'abord appartenu aux familles de Tinières, puis de Pierre de Pierrefort.

Guillaume IV d'Estaing, né en 1397 de Jean, seigneur de Cheylade , et d'Elise de Pierrefort, est chambellan du roi Charles VII, gouverneur et sénéchal du Rouergue , puis bailli de Nîmes . Il achète Val et fait construire le château actuel.

Ses descendants habiteront le château jusqu'à Guillaume V d'Estaing, dit Guillot, seigneur de Val, de Cheylade et de Landorre, né en 1529.

Il a appartenu a EDF et a été pillé durant des années car il était à l'abandon, destiné à être englouti sous les eaux du barrage de Bort-les-Orgues (en Corrèze).

Bien que situé sur la rive auvergnate du lac, il est la propriété de la ville corrézienne de Bort-les-Orgues qui l'a sauvé en en devenant propriétaire en 1953, l'a restauré et en a fait un lieu touristique. Autrefois, il dominait la vallée. Aujourd'hui, l'eau du lac artificiel arrive au pied de ses murailles.

Son parc a disparu sous les eaux du lac.

Chaque été, une exposition de peinture contemporaine y est organisée. Il est d'usage que l'artiste croque le site du château, chaque fois avec un œil personnel. Une vaste collection d'une qualité remarquable s'est ainsi constituée (cf par exemple l'œuvre de Bernard Buffet).

En 1960, une scène du film Le Capitan avec Jean Marais et Bourvil a été tournée dans ce château. Il s'agit de la scène connue de l'escalade et du poignard qui se casse.

En 1984, des scènes du film Frankenstein 90 avec Jean Rochefort et Eddy Mitchell ont été tournées autour du château.

Architecture.

Le château de Val a été construit au XIVe siècle et au début du XVe siècle.

La chapelle Saint-Blaise , les communs et la fontaine datent de la fin du XVe siècle.

Le château a été classé monument historique 23 septembre 1946 puis la chapelle Saint-Blaise a été classée le 7 septembre 1961 , enfin les communs, la fontaine et toute la parcelle ont été inscrits le 10 septembre 1990.


Une des cheminées du château de Val.

Sources : Wikipédia 

Alleuze


Le Château d'Alleuze est un château fort situé sur la commune d'Alleuze, dans le Cantal. Cet édifice est aujourd'hui en ruine et maintenu dans cet état. Il est accompagné de la chapelle Saint-Illide, reconstruite au XVe.

Il fait l'objet d'une inscription au titre des monuments historiques depuis le 9 mars 1927.

Histoire.

Possédé au XIIe siècle par Béraud VIII, de Mercœur, connétable d'Auvergne, seigneur d'Aubijoux et d'Alleuze. Il appartenait ensuite aux évêques de Clermont. C'était un des postes avancés de la citadelle de Saint-Flour.

Au cours de la guerre de Cent Ans, Bernard de Garlan (du parti des anglais) s'en empare. Il sème la terreur dans toute la région et ce n'est qu'à prix d'or que l'on parvient à le déloger. Pour éviter que Garlan ait des successeurs, les habitants de Saint-Flour incendient le château en 1405. Monseigneur de la Tour, propriétaire du château, très mécontent de ces dépradations, obligea les sanflorains à le reconstruire.

Les Huguenots le prirent en 1575.

Les tours furent utilisées comme geôles par les évêques de Clermont.

Le château apparaît dans un des plans de La Grande vadrouille, lors de la poursuite du camion de Louis de Funès par des motards allemands.

Architecture.

Le Château d'Alleuze est un château fort au plan caractéristique des édifices construits au XIVe siècle : un plan carré, flanqué aux angles de tours rondes. Après sa destruction en 1405 par les Sanflorains, il fut rebâti en 1411 sur le même plan.


La chapelle St-Illide.

Sources : Wikipédia 

Huriel


Le château d'Huriel, plus connu sous le nom populaire de "la Toque ets situé dans la commune d'Huriel, dans le département de l'allier.

Plus connu sous le nom populaire de "la Toque", en raison de son ancienne toiture en forme de toque pointue, le donjon roman d'Huriel est un des rares donjons quadrangulaires français, au même titre que ceux de Montrichard, Beaugency et Loches. Vestige de l'ancien château des seigneurs, entouré de fossés jusqu'au milieu du siècle dernier, il est entièrement construit en blocs de granit régional. Quatre campagnes de construction seront nécessaires pour parvenir à ce que sera le château d'Huriel au temps de sa splendeur (XVe et XVIe siècle). Au XVe siècle, quatre tourelles sont ajoutées aux angles (deux subsistent aujourd'hui), reliées entre elles par des murs d'enceinte. Ayant essentiellement une vocation défensive, le château est laissé à l'abandon jusqu'en 1879 quand il est racheté par la commune. Il est classé Monument Historique depuis 1885.

Huriel est une ancienne ville close qui fut, autrefois, un lieu militaire stratégique qu'utilisèrent les Bourbons. La commune conserve aujourd'hui deux vestiges de son histoire : un donjon seigneurial et une église, jadis siège d'un prieuré bénédictin. Ces édifices remarquables, tous deux des XIe et XIIe siècles, sont classés monuments historiques.

Histoire.

Humbaud le Vieux, sire d’Huriel, en latin Humbaldus Veteris (ou dit Humbaldus Uriacensis senior), est un chevalier respecté – miles uenerandus –, dont le nom évoque une ascendance franque, qui a épousé Déa de Bourbon, ce qui lie son destin à celui des Bourbons.

Adélaïs d’Huriel (vers 1040-après 1097), fille d’Humbaud, seigneur d’Huriel et de Dèce de Bourbon, mariée à Rainaud III d'Aubusson (vers 1025-30 mars 1069). Rainaud III d'Aubusson restitue le monastère de Roseilles à l’église collégiale de Saint-Yrieix-la-Perche.

Héraldique.

Les armes d'Huriel se blasonnent ainsi : 3 gerbes de blé ou brosses d'or liées de gueule sur fond d'azur Armorial des maisons d'Europe.

Ce sont celles de la famille de Brosse, seigneurs d'Huriel, armes parlantes qui représentent des fagots de broussaille, brosse désignant étymologiquement un lieu planté de broussaille. (Wikipédia

Construit au XIIème siècle en granit extrait des carrières de la région, le donjon seigneurial d’Huriel adopte un plan rectangulaire de 10m sur 12m avec une épaisseur de murs de 2,30m à la base et de 1m au sommet. De la terrasse située à 33 mètres de haut le visiteur s’offre une vue panoramique sur les Combrailles et la région de Montluçon. L’appareillage des blocs de granit met en évidence deux périodes de construction. Initialement, l’entrée se fait à l’aide d’un escalier escamotable par une porte sécurisée ouvrant sur le premier étage. La salle abritant aujourd’hui le musée viticole régional n’était accessible que par la salle du premier étage. A la fin de la guerre de cent ans (XVe s.), le propriétaire du château, Jean de Brosse, souhaite adjoindre un logis au donjon: il élève donc un mur d’enceinte reliant le donjon et les cinq tours protégeant la cour ainsi formée. Pour rendre plus confortables les salles, on ouvre des fenêtres à meneaux aux premier et deuxième étages tout en conservant les plafonds en bois de châtaigner et on ajoute un escalier adossé au donjon. Les dépendances garantissant la fonction économique du domaine sont construites aux côtés de la muraille. Au fil du temps le château et son enceinte seront peu à peu délaissés; la commune achète l’ensemble en 1879 et fait classer le donjon dès 1885. (Le Château en Belgique et en France

Fontariol


Le Château de Fontariol est situé dans la commune du Theil, dans le département de l'Allier.


Implanté au milieu d’une cour cernée de murs et entourée de bâtiments agricoles, le château de Fontariol est un exemple caractéristique de manoir bourbonnais des XVème - XVIème siècles. Corps de logis implanté au nord d’une cour intérieure, il adopte un plan rectangulaire et est flanqué de deux tours. Sur la façade méridionale, une tour de plan circulaire talutée à sa base rompt la symétrie de la façade : elle abrite un escalier à vis et, sous toiture, un pigeonnier symbolique constitué de 3 boulins. Façade nord, une seconde tour prolongeant l’angle nord-est du logis revêt un aspect plus défensif, murs aveugles et petites ouvertures en hauteur. L’intérieur du château sert de cadre pour une exposition et une visite-animation orientée sur la découverte des usages anciens. (Le Château en Belgique et en France)


Ravel


Le château de Ravel est situé dans la commune de Ravel, dans le département du Puy-de-Dôme, en Auvergne. Ancienne forteresse royale du XIIe siècle, réaménagé sans destruction au XVIIIe siècle, au jardin dessiné par André Le Nôtre, il a été l'hôte du tournage du film Les Choristes.


Histoire.

Le premier occupant du château de Ravel qui est attesté en 1147 est Pierre de Ravel. Devenu propriété royale sous Philippe III le Hardi et Philippe IV le Bel il est donné en 1300 par Philippe le Bel à son chancelier de France Pierre Flote, qui eut de son mariage avec Flandrine de Châtillon-en-Bazois deux enfants : Françoise de Flote et Guillaume de Flotte de Ravel, sénéchal de Toulouse avant de devenir lui aussi, en 1317, chancelier de France.

Il appartient ensuite aux familles de Chauvign, à une branche de la famille d'Amboise, puis à une branche de la famille d'Estaing. L'amiral d'Estaing y fit faire des travaux et y laissa de nombreux souvenirs de marine. Charles de Riberolles de Beaucène l'achète en 1806.

Il se visite et la visite comporte une exposition de céramiques du XIXe fabriquées au château.

Architecture.

Le château de Ravel comporte une partie médiévale le donjon du XIIIe siècle cinq tours anciennes dont une octogonaleles et à l'intérieur la salle des États, d'architecture gothique' ornée d'emblèmes héraldiques qui remonte au XIIIe siècle est une des plus anciennes frises héraldiques de France La chapelle est elle aussi gothique.

Les écuries datent du XVIIe siècle.

La transformation en demeure seigneuriale classique au XVIIIe siècle a respecté l'ossature gothique et la grande façade sur cour s'ppuie sur les tours médiévales. La galerie d'entrée, l'escalier et la salle à manger au rez-de-chaussée, la grande galerie et le salon de musique au premier étage sont des pièces d'ordonnance classique.

Le château, la chapelle ainsi que les terrasses avec leur mur de soutènement et le petit parc ont été classés MH le 2O mai 1958.

Parc et jardins.

L'imposante terrasse a été dessinée par Le Nôtre, elle domine la plaine de la Limagne et le panorama permet de découvrir la chaîne des Dômes et des monts Dore. Les jardins du château ont été inscrit au pré inventaire des jardins remarquables. Ils comportent la terrasse en terre-plein, l'escalier indépendant, le petit parc avec son allée et son bassin et le jardin potager.




Sources : Wikipédia 

Martinanches


Le Château des Martinanches du XIe siècle (à 4,5 km du bourg de Saint Dier d'Auvergne en direction d'Ambert), est situé dans la commune de Saint Dier d'Auvergne, dans le département du Puy de Dôme.

Blason de la famille de Brosse


d'azur, à trois gerbes de blé (ou brosses) d'or liées de gueules

mardi 18 janvier 2011

Tournoël


Tournoël est un château fort médiéval partiellement en ruines, situé sur éperon rocheux à 594 m d'altitude (contrefort du puy de la Bannière) qui surplombe la plaine de la Limagne (350 m d'altitude environ au niveau de la ville de Riom). Il est situé sur la commune de Volvic dans le Puy-de-Dôme en France.


Toponymie.

L'écriture du nom sous la forme « Tournoël » est assez récente. Avant le XIXe siècle, on trouve dans les documents écrits en français les orthographes suivantes : Tournoille, Tournoelle, Torniel, Tornoele, Tornelle, etc.

Ce toponyme signifierait « petite tour », à mettre en relation avec le terme « tournelle» qui s'en approche.

Les titres latins médiévaux qui donnent Tornolium, Turnollia ou Turnoialium mènent à une autre hypothèse. Le radical Turn ou Torn signifierait « hauteur », une explication plausible vu la situation dominante du château sur la plaine.

Objectif stratégique.

Le château de Tournoël, en surplombant la plaine de la Limagne, surveillait les environs de la bonne ville de Riom, capitale marchande et judiciaire de Basse-Auvergne, ainsi que l'abbaye royale de Mozac. Dans un rayon de 5 km, Tournoël était donc un contre-pouvoir seigneurial dans ce triptyque de puissances consulaires, royales et religieuses.

Son isolement sur cette avancée volcanique (puy de la Bannière) assurait également une sécurité accrue pour s'y replier. D'ailleurs, le château de Tournoël était réputé « inexpugnable» ou « imprenable, défendu à l'extérieur par des pentes très élevées, des vallées très profondes, des tours et des murs multipliés, garni à l'intérieur d'hommes armés et de provisions », comme le décrit Guillaume Le Breton au début du XIIIe siècle.

Bertrand de Tournoël.

Les origines du château sont incertaines car aucun document n'existe avant le XIe siècle. La première mention d'un possesseur de Tournoël remonte aux années entre 1076 et 1096 contenue dans un document conservé aux Archives départementales du Puy-de-Dôme. Dans cet acte, Bertrannus (Bertrand en français), seigneur de « Tournoile » (toponyme de l'époque), s'était emparé de l'église de Cébazat qu'il restitue au chapitre cathédral de Clermont.

Tournoël, une possession des comtes d'Auvergne.

La famille des comtes d'Auvergne prend possession du château à une date inconnue. Guy II d'Auvergne le possède au moins depuis 1190.

Tandis que Guy II favorise les prétentions de Richard Cœur de Lion sur l'Auvergne, son frère Robert, évêque de Clermont est partisan du roi Philippe-Auguste. De ces tensions entre les deux frères, on retiendra la captivité à Tournoël de l'évêque de Clermont Robert en 1199.

En 1210 ou 1211, Guy II attaque l'abbaye de Mozac et son prieuré des moniales de Marsat. Bernard Itier, moine et bibliothécaire de l'abbaye Saint-Martial de Limoges (né vers 1163 et mort en 1225), raconte l'épisode dans sa Chronique : « Cette année (1211), Guy, comte d'Auvergne, détruisit de fond en comble le monastère de Mozac ; il emporta même le corps de saint Austremoine dans une de ses places. À cause de cela, il subit des mesures répressives de la part du roi de France ». En effet, le roi Philippe-Auguste trouve le prétexte de l'attaque d'une abbaye royale, qu'il doit donc protéger, pour accaparer le comté d'Auvergne. Fin 1212, le roi envoie son armée commandée par Guy de Dampierre, seigneur de Bourbon, qui assiège et prend le château de Tournoël. Guy II perd quasiment toutes ses possessions en Auvergne, ne conservant que la région autour de Vic-le-Comte. Philippe-Auguste ordonne la restitution des biens appartenant à l'abbaye de Mozac.

C'est cet événement - le siège de Tournoël - qui permet d'annexer pour la première fois la Basse-Auvergne au domaine royal. Les territoires confisqués par le roi sont appelés "terre d'Auvergne".

Un château royal.

En 1213, Guy de Dampierre prend donc possession du château au nom du roi.

Il adresse à son maître l'inventaire du château dans une missive datée du 20 décembre 1213.

Guy de Dampierre décède le 18 janvier 1216. Son fils Archambaud VIII lui succède et conserve la propriété de Tournoël, sur décision du roi.

En 1225, le roi Louis VIII prévoit de transmettre toutes ses possessions auvergnates à son fils Alphonse de Poitiers (qui deviendra à l'occasion comte d'Auvergne). Le comté d'Auvergne, tout comme le comté de Poitiers et la Saintonge, est donc concédé en apanage. Alphonse de Poitiers prend réellement possession de la terre d'Auvergne à sa majorité, en 1241. La ville de Riom devient la capitale de Basse-Auvergne à laquelle Alphonse accorde en 1270 une charte de franchise, appelée « l'Alphonsine ». Le prince Alphonse réside à plusieurs reprises dans son château de Riom mais aussi à Tournoël en 1251. Suite à son décès en 1271, la terre d'Auvergne retourne à la Couronne de France.

L'échange avec les héritiers de Géraud de Maulmont.

En 1306, le roi Philippe le Bel conclut une convention avec les héritiers de Géraud de Maulmont (ou Maumont), une famille de haute noblesse limousine qui est possessionnée à Saint-Julien-Maumont. Tournoël, Châteauneuf et une partie de la seigneurie de Cébazat sont échangés contre des places stratégiques entre Limousin et Périgord, dont Bourdeilles, Châlus Chabrol et Châlus Maulmont ( tous deux situés sur l'actuelle commune de Châlus), pour mieux contrer le domaine anglais d'Aquitaine en renforçant cette frontière.

Pierre de Maumont devient officiellement seigneur de Tournoël le 12 février 1313. Il décède en 1345 et n'a qu'une fille unique pour descendance, Marthe, qui transmet de fait le château à son mari, Géraud, seigneur de la Roche en Limousin.


Géraud de La Roche décède à une date inconnue. C'est son fils, Hugues de La Roche qui hérite de Tournoël.

  * Hugues

Hugues de la Roche (v.1335-1398), surnommé le chevalier sans pareil, Maréchal de la Cour pontificale et Recteur du Comtat Venaissin. Ses armes se blasonnaient : de gueules à trois fasces ondées d'argent

Hugues était le fils de Géraud, seigneur de la Roche, aujourd’hui la Roche-Canillac.

Peu après l’accession de Clément VI au pontificat, il quitta le Limousin pour rejoindre Avignon. Tout de suite introduit dans l’entourage du pape, il se fit remarquer à tel point qu’en 1343, il épousa Delphine Roger de Beaufort, une des nièces du Souverain Pontife, et que celui-ci le nomma Recteur du Comtat le 10 septembre 1344.

Le couple eut une fille, elle aussi dénommée Delphine, qui épousa Elzéar, vicomte d’Uzès (1361-1390), que ses pairs considéraient comme la fleur de la chevalerie française. Mais l’épouse du Recteur succomba à la Peste Noire, en 1348.

Un an plus tard, le Recteur se remaria avec Isabeau de Maumon. Elle lui apportait en dot le château de Tournoël, en Auvergne, et Châteauneuf-sur-Sioule.

Nommé Maréchal de la Cour pontificale, il fut souvent le procureur du vicomte et de la vicomtesse de Turenne. Ce fut le cas pour Aliénor de Comminges, le 16 mars 1350, quand il accompagna Bertrand de Cosnac, évêque de Lombez, à Perpignan, pour régler les ultimes détails de son mariage.

De même que le 26 janvier 1352, lorsque Guillaume III Roger de Beaufort lui dressa une procuration ainsi qu’à son cousin Aymar d'Aigrefeuille pour aller prendre possession de la ville et de la baronnie de Pertuis et autres places à lui données avec pouvoir de confirmer les privilèges accordés aux habitants, établir des officiers et recevoir les hommages et serments de fidélité.

Démis de sa charge de Recteur du Comtat, en 1353, par Innocent VI, Hugues et son épouse allèrent s’installer en Auvergne puisqu’on le retrouve, au cours de l’année 1367, faisant reconstruire le donjon et l’enceinte de Tournoël.

Il reprit sa place à Avignon sous le pontificat de Grégoire XI. Le 12 octobre 1372, le pontife, qui l’avait nommé Maître de son Hôtel, l’envoya en Lombardie, avec le titre de conseiller, rejoindre Raymond de Turenne et Nicolas Roger de Beaufort qui guerroyaient contre les Visconti.

Au cours du mois de février 1373, comme le pape exigeait la comparution des Visconti à Avignon, Jean-Galéas, comte de Vertus, voulut plaider la cause de son père Galéas auprès du pape. Il partit vers Avignon escorté de Raymond de Turenne, de Hugues de la Roche et d’Amanieu de Pomiers, capitaine du cardinal-légat Pierre d’Estaing.

Lors de leur retour en Lombardie, le 21 mars, Hugues et Amanieu informèrent officiellement Bernabò Visconti que, ni lui ni son frère n’avaient à espérer une quelconque mansuétude pontificale.

Hugues de la Roche fit partie du convoi militaire qui escorta Grégoire XI lors de son retour à Rome. Ce fut lui qui, en juillet 1377, escorta le pape vers sa résidence d’Anagni en compagnie de son neveu Raymond de Turenne et Guy de Pruynes, Sénéchal de Beaucaire.

Un an plus tard, en mai 1378, avec son fils Gérald, il défendit le château Saint-Ange que lui avait confié Raymond de Turenne. Ils allaient tenir cette forteresse pendant quatorze mois.

Le Grand Schisme d’Occident ayant relancé sur le plan religieux la Guerre de Cent Ans dans la Flandre, le roi Charles VI fit appel à tous ses barons pour combattre Flamands et Anglais partisans d'Urbain VI.

Au début septembre 1383, Hugues de la Roche fit partie du clan des Roger de Beaufort qui reprit Bourbourg. Il était accompagné de Raymond de Turenne, Guillaume III Roger de Beaufort, Marquis de Canillac, Guérin d’Apcher et Louis II de Poitiers-Valentinois. Il fut démobilisé le 22 septembre, jour du cassement général. Ce fut sa dernière campagne. Il se retira en Limousin où il décéda dans le courant de l’année 1398.

Hugues de La Roche renforce les fortifications du château de Tournoël, notamment le grand donjon circulaire du XIIIe siècle, auquel il ajoute un chemin de ronde (vers les deux-tiers de sa hauteur, sous la forme d'un parapet crénelé supporté par des machicoulis) et un couloir de protection l'entourant à sa base.

  * Nicolas

Son fils, Nicolas de La Roche, lui succède en 1398. Il épouse en 1404 Alix de Chauvigny, fille du seigneur de Château-Rocher. Ils ont un fils aîné, Jean de La Roche, qui épouse en 1419 Louis de La Fayette ; Jean reçoit Tournoël en dot, sous réserve d'usufruit. Il est tué à la bataille de Verneuil en août 1424 à l'âge de 22 ans. Il laisse trois enfants. Lorsque Nicolas de La Roche meurt en 1428, ses autres fils contestent à la veuve de leur frère Jean la propriété de Tournoël. Après occupation du château, la sénéchaussée le met sous séquestre pour attendre le règlement de justice. En 1429, le château est remis à la veuve Louise de La Fayette et à ses enfants ; l'aîné, Antoine de La Roche obtient le château à sa majorité.

  * Antoine

Antoine de La Roche habite Tournoël avec Jeanne de Vieuville (cousine d'Agnès Sorel) qu'il avait épousée en 1448. C'est durant cette période que le couple embellit l'architecture intérieure de la forteresse pour la transformer en demeure (ouverture de fenêtres, décorations de style Renaissance, etc.).

Lorsqu'éclate la révolte des nobles, la ligue du Bien public, contre Louis XI, Antoine de La Roche ne s'associe pas aux partisans de Charles le Téméraire. Louis XI le récompense en le nommant conseiller et chambellan de la cour. Antoine de La Roche entre en rivalité avec Jean II, duc de Bourbon, son suzerain, qui avait participé à la ligue du Bien public. En 1478, comme Antoine refuse de lui rendre hommage, Jean II de Bourbon le fait incarcérer à Moulins, puis à la Conciergerie à Paris. Le duc de Bourbon met Tournoël sous séquestre et sa garde l'occupe. À cette occasion, on dresse un inventaire détaillé des meubles du château. Deux ans plus tard, en 1480, un arrêt du Parlement ordonne la restitution du château à Antoine de La Roche. Mais Jean de Bourbon saisit le château de Tournoël une nouvelle fois en 1487, sous prétexte que ses gens y auraient été malmenés ; un an plus tard, la saisie est levée. Antoine décède en 1493.

  * Jean

Son fils Jean lui succède. Il est l'époux de Françoise de Talaru (famille forézienne).

Jean de La Roche, épouse Françoise Dubois et meurt en 1501 en ne laissant qu'une fille :

  * Charlotte

Charlotte de La Roche de Tournoelle épouse en 1509 Jean d'Albon (°1472-†1559), fils de Guichard, seigneur de Saint-André et Anne de Saint-Nectaire, dont une fille Marguerite, qui suit, et deux fils Jacques (maréchal de France) et François (évêque de Limoges).


  * Jean

Jean d'Albon, seigneur de Saint-André, meurt en 1549.

  * Jacques

C'est son fils Jacques, homme de guerre et favori de la cour, né vers 1505 au château de Saint-André en Roannais, qui hérite de Tournoël. Jacques épouse Marguerite de Lustrac, dame d'honneur de Catherine de Médicis. Jacques est fait maréchal de France en 1547 et sera connu dès lors sous le nom de "Maréchal de Saint-André". Il se distingue dans les guerres contre les Espagnols et les guerres de religion, car c'est le commencement des troubles de la Réforme en France.

Portrait de Jacques d'Albon vers 1562.
Le 19 décembre 1562, il bat les huguenots à la bataille de Dreux, mais il en perd la vie. Il vient rarement dans sa propriété de Tournoël, sauf à l'occasion de son entrée dans la ville de Clermont-Ferrand, en sa qualité de nouveau gouverneur de l'Auvergne. Sa fortune immobilière est considérable et se compose de plus de cinquante châteaux. Il est d'ailleurs seigneur de Saint-André, marquis de Fronsac, comte de Vallery, baron d'Aubeterre, mais aussi dans le Puy-de-Dôme : baron d'Herment et seigneur de Miremont.

  * Marguerite

Jacques n'a qu'une seule héritière, Catherine d'Albon de Saint-André, demoiselle de Tournoël, demoiselle d'honneur de la reine Catherine de Médicis. Fiancée d'Henri le Balafré, le fils du duc de Guise, elle est morte mystérieusement en juin 1564, au couvent de Longchamp près de Paris. Son décès fait passer Tournoël en 1564 à sa tante, Marguerite d'Albon de Saint-André (sœur du maréchal de Saint-André) qui est veuve du baron Artaud de Saint-Germain d'Apchon, chevalier de l'ordre du roi, lieutenant général et gouverneur du Forez, Auvergne et Bourbonnais.


  * Un acte spécial daté de 1575 investit le fils d'Artaud de Saint-Germain d'Apchon, Charles, de la baronnie de Tournoël. Charles d'Apchon est né à Poncins le 12 mars 1546. Il se marie en 1579 avec Lucrèce de Gadagne, fille de Guillaume de Gadagne, seigneur de Bouthéon en Forez et sénéchal de Lyon, et de Jeanne de Sugny.

Le ménage de Charles d'Apchon et de Lucrèce de Gadagne réside au château de Tournoël, au moment où les événements des guerres de religion éclatent. À proximité, la ville de Riom et l'abbaye de Mozac soutiennent dans un premier temps le parti de la Ligue tandis que d'Apchon rejoint en 1582 l'armée royale.

La famille de Montvallat.

  * Gabrielle d'Apchon

Héritière de Tournoël, elle épouse le 9 juin 1645 au château d'Abret à Captial Jean-Charles de Montvallat.

  * Jean-Charles de Montvallat

Bien que seigneur, il est aussi un bandit qui est arrêté à son château de Tournoël, incarcéré à Clermont et condamné par les Grands jours d'Auvergne à 8 000 livres d'amende. Il aura trois fils et trois filles.

  * Pierre-Priest de Montvallat (1662-1724)

Il est reconnu pour avoir deux liaisons et des bâtards, avant de se marier en 1708 à Diane-Françoise de La Rochelambert, fille de Charles, seigneur de Montel et de Gilberte de Salers, qui lui donne trois filles :

  * Françoise-Gilberte, mariée en 1734 à Charles-Joseph de Naucaze, fils de Claude, seigneur de Saint-Cernin Page d'aide sur l'homonymie, et de rose de Hautefort ;
  * Claude, religieuse ursuline à Clermont ;
  * Élisabeth, mariée en 1747 à Jean-Baptiste Dufau, fils de Jean, secrétaire du roi, seigneur de Saint-Cernin Page d'aide sur l'homonymie, et d'Isabeau de Pyronnenc de Saint-Chamarand.

La famille de Naucaze.

De son mariage en 1734 à Volvic avec Charles-Joseph de Naucaze, Françoise Gilberte de Montvalllat eut trois enfants qui ne laissèrent pas de postérité:

    * Jean-Baptiste, auquel on ne connaît pas d'alliance;
    * Gabrielle, mariée avec Antoine Jean Louis de Peyronnenc de Saint-Chamarand, seigneur de Veyrières (à Sansac (Cantal));
    * Godefroy de Naucaze, baptisé le 2 août 1739 au château d'Azinières, à Salers, marié le 21 novembre 1764 dans la même ville, avec Marie-Françoise d'Escorailles, fille d'Annet de Scorailles de Mazerolles, baron de Salers, gouverneur pour le roi du Château de Crèvecoeur, en Haute-Auvergne. Il était seigneur pour moitié de Tournoël, ainsi que du château de Naucaze, à Saint-Julien de Maurs.

La famille de Chabrol.

Guillaume-Michel Chabrol (°1714-†1792), avocat du roi au présidial de Riom, descendant de Basmaison, auteur du meilleur commentaire de la Coutume d'Auvergne, conseiller d'État, anobli en 1767, par lettres patentes de Louis XV, est le dernier seigneur en titre de Tournoël. En effet, confirmant la nuit du 4 août 1789, le décret de la Convention nationale du 17 juillet 1793 « supprime sans indemnité toutes les redevances seigneuriales et les droits féodaux».

Propriétaire actuel.

Le château a été racheté en août 2000, aux descendants de la famille de Chabrol, par Claude Aguttes, commissaire-priseur dont l'hôtel des ventes est à Neuilly-sur-Seine. Depuis il entreprend une restauration totale de l'édifice : couverture des salles, dallage des cours, remise en état des fenêtres, réfection des maçonneries.


Sources : Wikipédia 
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